Saint Victorien († v. 484)
et ses compagnons martyrs en Tunisie
Huneric, roi des Vandales d'Afrique, demanda à Victorien le gouverneur de Carthage d'emprisonner les chrétiens qui n'embrasseraient pas l'arianisme (hérésie), à commencer par Victorien lui-même. Il refusa.
La réponse de Huneric fut de le mettre à mort.
Alors qu’il en avait fait le proconsul de Carthage, le roi vandale Huméric n’a qu’une idée en tête, amener Victorien à renier sa foi catholique pour adhérer à l’arianisme, religion chrétienne du roi, mais qui ne croit pas à la divinité de Jésus, et emprisonner les chrétiens qui n'embrasseraient pas.
Alors qu’il en avait fait le proconsul de Carthage, le roi vandale Huméric n’a qu’une idée en tête, amener Victorien à renier sa foi catholique pour adhérer à l’arianisme, religion chrétienne du roi, mais qui ne croit pas à la divinité de Jésus, et emprisonner les chrétiens qui n'embrasseraient pas.
Victorien n’a aucune intention de renier son Église.
Au contraire, il soutient ses frères persécutés.
Plus de 5000 seront déportés dans les déserts et mis à mort. L’Afrique chrétienne est ensanglantée.
«
Qu’on emploie les flammes, qu’on excite les bêtes contre moi, qu’on use
contre mon corps des supplices les plus variés, jamais ne consentirais à
ce que le roi demande. »
A cette réponse claire, Hunéric enrage.
Tous les supplices seront employés contre Victorien, Frumence et leurs compagnons.
On les traîne à l’extérieur de la ville et on les martyrise.
Victorien les endure avec joie et constance et va recevoir au Ciel la couronne conquise au prix de son sang.
Plusieurs
autres chrétiens furent aussi les victimes de ce tyran cruel : parmi
eux, deux frères qui s'étaient promis par serment de mourir l'un avec
l'autre et d'un même supplice.
Dieu permit en effet qu'ils obtinssent de leurs bourreaux la grâce touchante qu'ils avaient désirée.
On commença par les suspendre avec de gros poids attachés à leurs pieds.
Au bout d'un jour passé dans cette douloureuse situation, l'un d'eux, succombant à la douleur, demanda quelque répit.
Son frère, craignant qu'il n'eût la faiblesse de renoncer à sa foi, lui cria du haut de sa potence :
"Gardez-vous
bien de faiblir, mon frère ; est-ce là ce que nous avons promis
ensemble à Jésus-Christ ? Si vous trahissez votre foi et votre serment,
je serai moi-même votre accusateur au tribunal de Dieu."
Le
pauvre martyr chancelant reprit alors courage et s'écria d'une voix
forte : "Ajoutez les supplices aux supplices, je suis prêt à souffrir
tout ce que souffrira mon frère."
Les
bourreaux emploient alors contre ces deux héroïques martyrs les lames
de fer rougies au feu, les ongles de fer et d'autres tortures non moins
affreuses.
Chose étonnante, on ne voyait sur eux aucune meurtrissure ni aucune trace des tourments qu'on leur faisait endurer.
A
la fin, voyant que le courage des martyrs et les merveilles que Dieu
opérait en leur faveur semblaient fortifier dans la foi ou convertir
ceux qui en étaient les témoins, les bourreaux se hâtèrent d'achever
leurs victimes.
Patron des commerçants.
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