Saint Triphylle († v. 370)
évêque à Leucosie dans l’île de Chypre
Triphylle, avant d'avoir été élevé sur le siège épiscopal, avait employé beaucoup de temps dans l'étude des lettres.
Il
s'était principalement appliqué à l'éloquence et à la science du droit,
dans la ville de Beryte (aujourd'hui Barut ou Beyrouth) en Phénicie, où
il y avait depuis quelques siècles une célèbre école de jurisprudence.
Il semble même qu'il fréquenta le barreau pendant un certain temps, et
qu'il y acquit beaucoup de réputation, après quoi il alla se mettre sous
la direction de saint Spiridion, évêque de Trimythonte (Trimiti).
Guidé
par un tel maître, il ne tarda pas à faire de grands progrès dans la
voie de la vertu, et il fut trouvé digne d'être mis sur le siége
épiscopal de la ville de Ledres (ou Ledra, appelée autrement Leutheon,
ou Leucothée, et quelquefois Leucosie, dans l'île de Chypre, sous la
métropole de Famagonste)
"Triphylle
assista au concile de Sardique en 347 , et y soutint avec force la
vérité orthodoxe et l'innocence de saint Athanase, ce qui lui attira la
haine des ariens.
Il
composa plusieurs ouvrages tant en vers qu'en prose. Quelques-uns
placent la mort du Saint en 370 ; mais il est probable qu'il mourut vers
la fin du règne de Constance.
On cite avec éloge entre autres ses Commentaires sur le Cantique des cantiques, que saint Jérôme témoigne avoir lus, ainsi que son livre sur la vie et les miracles de saint Spiridion, en vers.
Ardent défenseur de l’orthodoxie nicéenne, l’homme le plus éloquent de son temps et merveilleux commentateur du Cantique des cantiques, au dire de saint Jérôme.
Fête le 13 juin.
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