Saint Prudence de Troyes († 861)

Saint Prudence de Troyes († 861)
Confesseur



Originaire d'Espagne, il abandonna son nom de Galando pour prendre celui d'un de ses compatriotes, le poète chrétien du IVe siècle, Prudence.
Comme lui, il fut un bon écrivain et un auteur fécond.
Chapelain de l'empereur Louis le Débonnaire, fils de Charlemagne, il publiera un recueil des plus beaux passages des Psaumes à l'intention de la deuxième femme de l'empereur.
Cette anthologie sera, durant tout le Moyen Âge, le bréviaire des moines itinérants.
Devenu évêque de Troyes, il publie un petit code de dogme et de morale, les "precepta" que tous ses prêtres devaient savoir par cœur.
S'étant placé au premier rang de l'épiscopat des Gaules, il défendit la doctrine augustinienne de la Grâce, polémiquant avec l'orthodoxe Scot Erigène tout autant qu'avec les hérétiques.
Ce qui survit de nos jours encore, c'est sa "Chronique" où l'on trouve de nombreux détails sur les affaires ecclésiastiques, civiles et militaires.
Cette chronique des événements importants est marquée de son amour pour Dieu et pour les hommes.
À Troyes, en 861, saint Prudence, évêque, qui composa un abrégé du psautier pour les itinérants, sélectionna un certain nombre de textes de l’Écriture sainte pour les candidats au sacerdoce et restaura la discipline dans les monastères.
Source : Nominis
Fête locale le 6 avril. 
PRUDENCE, né en Espagne, passa en France pour se soustraire à la fureur des infidèles et changea alors son nom de Galindo en celui de Prudence.
Son rare mérite le fit élever en 840 ou 845, sur le siège épiscopal de Troyes.
Il fut un des plus savants prélats de l'église gallicane, et il était consulté de toutes parts comme un oracle.
Nous apprenons par son sermon "sur sainte Maure, vierge, qu’il prêchait souvent ; qu’il vaquait avec assiduité à toutes les fonctions de l'épiscopat, et qu’il administrait encore les sacrements de pénitence, de l'eucharistie et de l'extrême onction. 
Ce fut vers le même temps que Gotescalc, qui avait fait profession dans l'abbaye d’Orbais, au diocèse de Soissons, commença à dogmatiser sur la prédestination.
Ce moine vagabond enseignait que Dieu avait prédestiné les réprouvés au péché et à l'enfer , de sorte qu'il n'était en leur pouvoir d'éviter ni l'un ni l'autre.....
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