Saint Pie X

Saint Pie X

 

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Pie X sur une ancienne photographie en couleur de 1907

Par Original : :Neue Photographische GesellschaftAutorité: Q1979698VIAF: 158353120ISNI: 0000 0001 2325 4642LCCN: n85375919GND: 5244591-4NKC: xx0024540WorldCatUpload : : clouds2576 — https://www.flickr.com/photos/196064304@N04/52216347033/, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=127798367

 

Giuseppe Melchiorre Sarto, né le 2 juin 1835 à Riese en Vénétie (alors dans le royaume de Lombardie-Vénétie, maintenant Riese Pie X, dans la province de Trévise, en Italie) et mort le 20 août 1914 à Rome, est le 257e pape de l’Église catholique sous le nom de Pie X (en latin : Pius X, en italien : Pio X) du 4 août 1903 à sa mort.

Le pontificat de Pie X est marqué par son opposition absolue au modernisme, mais aussi par des réformes ecclésiales, notamment en ce qui concerne la réception quotidienne de l'eucharistie ou la réduction de l'âge minimum des enfants pour l'admission à la première communion.

Il est béatifié le 3 juin 1951, puis canonisé le 29 mai 1954 : il est donc « saint Pie X » pour les catholiques.

Sa fête liturgique a été fixée en 1955 au 3 septembre, puis au 21 août à partir de 1969.

Itinéraire pastoral

Image illustrative de l’article Pie X

 Pie X vers 1914

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 Photo de Pie X

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 Pie X dans les jardins du Vatican

 

Il est né dans une famille très modeste : son père Giovanni Battista Sarto (1792-1852) est facteur rural et appariteur de Riese et sa mère Margherita Sanson (1813-1894) couturière.

Si ce fils aîné de neuf enfants avait la vocation d'être prêtre depuis son enfance, la situation économique de sa famille ne permettait pas a priori de réaliser son rêve.

C'est son curé de paroisse qui trouva le soutien financier grâce auquel Giuseppe put aller au grand séminaire de Padoue, en novembre 1854, pour quatre ans de formation.

La dernière année, le jeune Giuseppe y fut nommé « directeur du chant des clercs » de l'école de chant grégorien, créée par l'évêque de Padoue Grégoire Barbarigo († 1697).

Une fois ses études terminées avec d'excellentes notes, Giuseppe Sarto est ordonné prêtre le 27 février 1858.

Il devient vicaire de la paroisse de Tombolo où il crée une petite école de chant grégorien pour que tous les fidèles puissent participer au chant de la messe.

La Vénétie devient italienne en 1866.

L'abbé Sarto est nommé archiprêtre de Salzano en 1867, puis chanoine de la cathédrale de Trévise en 1875.

Parallèlement, il devient directeur spirituel du séminaire diocésain.

En 1882, lors du congrès européen d'Arezzo pour la musique sacrée, en tant que chancelier de l'évêché et directeur spirituel du grand séminaire, il soutient les moines de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes en faveur de la restauration du chant grégorien, alors que le pape Léon XIII défend plutôt le chant néo-médicéen issu de celui qui a été publié à Rome de 1614 à 1615.

En 1884, il est consacré évêque de Mantoue.

Il effectue deux visites pastorales et organise un synode diocésain avant d'être nommé contre son gré Patriarche de Venise en 1893.

Il reçoit la barrette de cardinal-prêtre (pour la paroisse de San Bernardo alle Terme) lors d'un consistoire secret en juin 1893.

Le gouvernement italien refuse d'abord son exequatur au motif que sa nomination a été le fait du gouvernement austro-hongrois.

Mgr Sarto devra attendre 18 mois avant d'être reçu — triomphalement — dans son nouveau diocèse.

À Venise, il publie le 1er mai 1895 une Lettre pastorale sur le chant d'Église en présentant des principes généraux pour l'organisation et la réalisation de la prière commune, chantée et liturgique.

 

Élection

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Sarto, jeune évêque 

Article détaillé : Conclave de 1903.
 

Léon XIII meurt en 1903.

Son successeur le plus probable est le secrétaire d'État, le cardinal Mariano Rampolla del Tindaro, qui totalise 29 voix lors du premier scrutin, et Sarto 5 voix. Mais chaque vote voit progresser le score de ce dernier tandis que celui de Rampolla tend à se tasser. La révélation au conclave de l'exclusive lancée par l'Autriche-Hongrie à l'encontre de Rampolla scandalise l'ensemble du Sacré-Collège et Sarto refuse la perspective d'être élu pontife. Cependant, ayant cédé aux instances du cardinal-doyen Luigi Oreglia di Santo Stefano, et de l'archevêque de Milan, Andrea Carlo Ferrari, il finit par accepter. Le 4 août, Sarto est donc élu pape en dépassant largement les deux tiers des suffrages nécessaires (50 sur 62).

Il choisit de prendre le nom de Pie X en souvenir des papes du XIXe siècle qui « [avaient] courageusement lutté contre les sectes et les erreurs pullulantes ». Il est intronisé le 9 août. Un de ses premiers actes est d'interdire l'exclusive, pratique qui avait empêché Rampolla d'être élu.

 

Pontificat

Le nouveau pape a pour particularité de n'avoir aucune expérience diplomatique, ni véritable formation universitaire.

Toutefois, il assimile extrêmement vite et a le don de la synthèse ; il compense également ces handicaps en s'entourant de gens compétents comme le cardinal Rafael Merry del Val, Espagnol de 38 ans, polyglotte et directeur de l'Académie des nobles ecclésiastiques, dont Pie X fait son secrétaire d'État.

Issu d'un milieu populaire et voulant continuer de vivre dans la plus grande simplicité, Pie X fait aménager au Vatican un appartement d'une particulière austérité.

Conservateur et réformateur

Le nouveau pape s'écarte de la conception conciliatrice de son prédécesseur, et affiche tout de suite une politique conservatrice.

En matière administrative, il se montre pourtant réformateur : il confie à Mgr Gasparri une refonte du droit canonique, qui aboutit en 1917 à la promulgation d'un Code de droit canonique.

Il publie le Catéchisme de la Doctrine chrétienne (qui est appelé aujourd'hui Catéchisme de saint Pie X), ainsi que les Premiers éléments de la Doctrine chrétienne (ou Petit catéchisme de S. Pie X).

Ce catéchisme a fait l'objet d'un éloge pontifical public de Benoît XVI lors de l'Audience générale du 18 août 2010 :

« Depuis les années où il était curé, il avait rédigé lui-même un catéchisme et au cours de son épiscopat à Mantoue, il avait travaillé afin que l'on parvienne à un catéchisme unique, sinon universel, tout au moins italien. En authentique pasteur, il a compris que la situation de l'époque, notamment en raison du phénomène de l'émigration, rend nécessaire un catéchisme auquel chaque fidèle puisse se référer indépendamment du lieu et des circonstances de vie. En tant que souverain pontife, il prépare un texte de doctrine chrétienne pour le diocèse de Rome, diffusé par la suite dans toute l'Italie et dans le monde. Ce catéchisme « de Pie x », a été pour de nombreuses personnes un guide sûr pour apprendre les vérités de la foi en raison de son langage simple, clair et précis et de sa présentation concrète. »

— Benoît XVI, 18 août 2010.

 

Sur le plan financier, il réunit les revenus du denier de Saint-Pierre et ceux du patrimoine du Vatican puis fait acheter de nouveaux bâtiments.

Il réforme l'organisation de la curie romaine par la constitution Sapienti consilio du 29 juin 1908, supprimant des dicastères devenus inutiles et en concentrant les prérogatives des différents organes.

Avec le décret « Quam Singulari » du 8 août 1910, Pie X demande que les enfants fassent leur première communion dès l'âge de 7 ans, ce qui aboutit en pratique à une inversion de l'ordre traditionnel des sacrements, en plaçant la communion avant la confirmation.

Rite de passage important du début de l'adolescence, l'ancienne première communion qui se célébrait vers douze ans est alors maintenue en France en se transformant en cérémonie de profession de foi ou « communion solennelle ».

Antimodernisme

Article détaillé : Crise moderniste.

Le modernisme est à l'époque une tendance théologique considérée par les courants intransigeants, dominant les autorités catholiques d'alors, comme déviante et menant à l'hérésie.

S'appuyant sur une nouvelle lecture de la Bible, les modernistes acceptent l'idée d'une évolution dynamique de la doctrine de l'Église par opposition à un ensemble de dogmes fixes.

Dans la constitution apostolique Lamentabili sane exitu (1907), Pie X condamne formellement 65 propositions dites « modernistes », rappelées dans l'encyclique Pascendi. Celle-ci rejette notamment les thèses d'Alfred Loisy qui est excommunié.

Le résumé de la position antimoderniste est donné dans le motu proprio Sacrorum antistitum de 1910, encore appelé serment antimoderniste que chaque prêtre est tenu de prononcer jusqu'à sa suppression en 1967 et en 1914 sont publiées 24 thèses soutenant le thomisme. Quarante ecclésiastiques refusent de prêter serment.

Parallèlement, Pie X encourage personnellement la constitution du réseau dit La Sapinière créé par Mgr Umberto Benigni et destiné à lutter contre les catholiques soupçonnés de modernisme, dans une organisation que l'historien Yves-Marie Hilaire décrit comme un système de « combisme ecclésiastique ».

 

 

Portrait officiel du pape Pie X, le 14 septembre 1903, après son élection.

 

La « question française »

Il fait face à la loi française de séparation de l'Église et de l'État, votée par le parlement le 9 décembre 1905, et qui s'inscrit dans le prolongement de la politique anticléricale menée par le précédent gouvernement d'Émile Combes, qui a ordonné la dissolution des congrégations religieuses et l'expulsion des religieux réguliers : enseignants, personnel des hospices, etc. (pendant de longues années, les religieux congréganistes désireux d'enseigner devront porter la soutane du clergé séculier).

Pie X se montre moins conciliant et plus dogmatique que son prédécesseur, Léon XIII.

Bien que la majorité des évêques français conseille de se plier à la loi, Pie X interdit toute collaboration par l'encyclique Vehementer nos (11 février 1906), l'allocution consistoriale Gravissimum (21 février), et l'encyclique Gravissimo officii munere (10 août), que Mgr Louis Duchesne baptise malicieusement « Digitus in oculo » (« doigt dans l'œil »). Le pape affirme alors que la « loi […], en brisant violemment les liens séculaires par lesquels [la] nation [française] était unie au siège apostolique, crée à l'Église catholique, en France, une situation indigne d'elle et lamentable à jamais ».

Cette opposition du pape à la loi française a pour conséquence de compromettre la création des associations cultuelles, prévues par la loi, et de faire transférer les biens immobiliers de l'Église au profit de l'État.

Ce n'est qu'en 1923 que la situation est débloquée par la création des associations diocésaines.

En 1911, le concordat portugais prend pareillement fin.

Relations avec le royaume d'Italie

À l'instar de ses prédécesseurs Pie IX et Léon XIII, Pie X maintient sa position de prisonnier du Vatican née de la prise de Rome par les forces armées du royaume d'Italie le 20 septembre 1870. Toutefois, face à la montée du socialisme, il assouplit le non expedit. Dans son encyclique de 1905, Il fermo proposito, il autorise les évêques à offrir une dispense permettant aux paroissiens d'exercer leurs droits législatifs lorsque « le bien suprême de la société » est en jeu.

Liturgie

Avec sa connaissance du chant grégorien et de sa restauration, Pie X achève la plus importante centralisation de la liturgie de l'Église romaine depuis l'époque de Charlemagne, par la publication des livres en latin à la place des liturgies locales. Désormais, l'Église catholique va célébrer ses offices de la même manière jusqu'au IIe concile du Vatican.

Pie X publie son motu proprio « Inter pastoralis officii sollicitudes » le 22 novembre 1903, fête de Sainte-Cécile, patronne de la musique. Dans ce motu proprio, il précise ses instructions concernant la musique sacrée de l'Église romaine.

Pie X est également le fondateur de l'Institut pontifical de musique sacrée à Rome, en 1910. La fondation de cet établissement avait été proposée par Dom Angelo de Santi, le théologien et musicologue de Léon XIII et vieil ami de Pie X, qui est donc nommé le premier directeur de l'institut.

Dernières années

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Pie X sur son lit de mort

 

Dans l'encyclique Lacrimabili Statu du 7 juin 19127, Pie X s'élève contre le sort réservé aux Indiens d'Amérique du Sud et appelle les archevêques et évêques à agir en leur faveur, dénonçant les massacres, l'esclavage et les autres traitements indignes auxquels étaient soumises les populations indigènes, y compris par des catholiques, comme l'avait déjà dénoncé son prédécesseur Benoît XIV en 1741 mais sans grand effet.

Pie X est bouleversé lorsque éclate la Première Guerre mondiale, mais la question se pose de savoir s'il a tenté de la prévenir et si son entourage l'y encourageait.

Même si, selon une anecdote encore acceptée par Y.-M. Hilaire mais mise en doute par plusieurs historiens, y compris des catholiques, le pape refuse sa bénédiction aux armées austro-hongroises, disant « Je ne bénis que la paix », Rafael Merry del Val, toujours secrétaire d'État, ne tente rien, dans le même temps, pour dissuader l'Autriche-Hongrie d'entrer en guerre contre la Serbie.

En tout état de cause, l'influence papale reste faible face à la montée des nationalismes et l'attitude du Saint-Siège semble incohérente.

 

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 Châsse de saint Pie X dans la Basilique Saint-Pierre

 

Pie X

 

Pie X est affecté par une bronchite et, tourmenté par les hostilités qu'il semble avoir pressenties et qui enflamment l'Europe, meurt le 20 août 1914 (à 79 ans), causant une grande émotion chez les fidèles, auprès desquels il est populaire.

La canonisation

 

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Image pieuse de saint Pie X

 

Après sa mort, la dévotion envers Pie X ne cesse pas.

Sa cause est ouverte le 24 février 1923 et on érige à Saint-Pierre de Rome un monument en sa mémoire pour le vingtième anniversaire de son accession au pontificat.

Devant l'afflux des pèlerins venus prier sur sa tombe dans la crypte de la basilique Saint-Pierre, on fait sceller une croix de métal sur le sol de la basilique, afin que les pèlerins puissent s'agenouiller juste au-dessus de son tombeau.

Des messes y sont dites jusqu'à l'avant-guerre.

Le 19 août 1939, Pie XII prononce un discours à sa mémoire et le 12 février 1943, en pleine guerre, « l'héroïcité de ses vertus » est proclamée. Peu après il est déclaré « serviteur de Dieu ».

C'est alors que la Sacrée Congrégation des rites ouvre le procès de béatification examinant en particulier deux miracles.

En premier lieu, celui intervenu auprès de Marie-Françoise Deperras, religieuse qui, d'après les Acta Apostolicæ Sedis, était atteinte d'un cancer des os dont elle aurait été guérie en décembre 1928 et en second lieu celui d'une Sœur Benedetta de Maria, de Boves (Italie), qui aurait été guérie d'un cancer de l'abdomen en 1938.

Ces deux miracles sont officiellement approuvés par Pie XII, le 11 février 1951, et aboutissent à la lettre de béatification de Pie X le 4 mars suivant.

La cérémonie en elle-même a lieu le 3 juin 1951 en la basilique Saint-Pierre en présence de 23 cardinaux, de centaines d'archevêques et d'évêques et d'une foule de 100 000 pèlerins.

Pie XII parle alors de Pie X comme du « pape de l'Eucharistie », en référence à l'accès de la communion aux jeunes enfants facilité par le nouveau bienheureux.

Le 17 février 1952 son corps est transféré de la crypte à son emplacement actuel sous l'autel de la chapelle de la Présentation, à l'intérieur de la basilique, dans un sarcophage de bronze ajouré par un vitrage.

Le 29 mai 1954, deux miracles sont reconnus par l'Église catholique, en premier lieu celui qui aurait permis la guérison d'un avocat italien — Francesco Belsami — d'un abcès pulmonaire, et l'autre celui qui aurait permis la guérison d'une religieuse — Sœur Maria-Ludovica Scorcia — affectée d'un virus du système nerveux.

La messe de canonisation célébrée par Pie XII est suivie par une foule de 800 000 fidèles.

Pie X est le premier pape depuis le XVIe siècle à être canonisé, le dernier ayant été en 1712 Pie V qui avait régné de 1566 à 1572.

En plus d’être considéré comme le pape de l'Eucharistie, Pie X est celui qui a autorisé la communion eucharistique de façon quotidienne.

La fête de Saint-Pie X est célébrée le 21 août dans le nouveau calendrier liturgique.

Il est fêté le 3 septembre dans l'ancien calendrier. Dans les paroisses de la FSSPX (Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X), sa fête est une fête de 1re classe.

La basilique souterraine, plus récente et plus vaste des basiliques de Lourdes est placée sous son patronage.

Une relique de Saint Pie X est exposée à la chapelle 'Pax Christi'.

Dans la culture

En 1913, Guillaume Apollinaire, exprimant la lassitude de l'Antiquité gréco-romaine et lui opposant le christianisme, qui « seul en Europe n'est pas antique », écrit dans son poème Zone un éloge paradoxal du pape qui avait condamné le modernisme :

« L'Européen le plus moderne c'est vous, pape Pie X. »

En 1952, Pie X est l'un des principaux personnages du film Gli uomini non guardano il cielo de Umberto Scarpelli. Le film revient sur la vive inquiétude du souverain pontife à la veille du déclenchement de la Première Guerre mondiale, alors qu'il tente d'appeler les nations à la paix. Il y est interprété par Henri Vidon.

En 2016, la personnalité de Pie X influence l'élaboration du personnage de Pie XIII dans la série The Young Pope de Paolo Sorrentino. Comme Pie X, Lenny Belardo (Jude Law) affirme un conservatisme intransigeant sur certains sujets, quitte à s'attirer les foudres de ses contemporains. Dans le premier épisode, le personnage contemple longuement un portrait de Pie X, ce qui semble accréditer cette filiation idéologique.

Ce pape fictif jouit d'une grande popularité et se montre capable de faire des miracles. Le plus significatif d'entre eux a lieu dans la série The New Pope (2020), où le pontife déchu parvient à guérir un jeune garçon rachitique et pratiquement agonisant. Ce moment peut faire écho à un épisode du pontificat de Pie X : le souverain pontife, prenant une fillette paralysée sur ses genoux, l'aurait immédiatement guérie. Lors d'une autre audience, il aurait également guéri le bras paralysé d'un homme adulte, qui revenait d'un pèlerinage infructueux à Lourdes. Ces récits ont contribué à accroître la réputation de sainteté de Pie X de son vivant.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_X

 

Pie X

 









 

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