Saint Philippe Siphong († 1940)

Saint Philippe Siphong († 1940)

 

 

Saint Philippe Siphong († 1940)

 

Le Christianisme fut introduit en Thaïlande en 1881.

La Société des Missions Etrangères de Paris y était active, ainsi que par la suite d' autres Congrégations missionnaires ou caritatives ; si bien qu' en 1940, le pays comptait à peu près un millier de Catholiques dans de petites communautés discrètes, ainsi qu'une présence protestante, laThaïlande étant exclusivement bouddhiste, avec quelques minorités hindouistes.

A partir de 1940, les missionnaires français durent quitter le pays, à cause de la guerre, le pluralisme religieux étant considéré comme une menace pour l' unité nationale.

Le village de Songkhon sur les bords du Mekong, à la frontière du Laos, fut le théâtre du martyre de sept habitants catholiques : Philippe Siphong, les religieuses Agnès Phila et Lucie Khambang, et les laïques Agathe Phutta, Cécile Butsi, Viviane Khamphai et Marie Phon.

Philippe Siphong naquit dans la province de Nakhon Phanom, le 30 septembre 1907, dans une famille catholique et fut baptisé le même jour.

Elève de l' école paroissiale de Non Seng, il deviendra ensuite instituteur, en 1926, au village de Songkhon.

Il y épousera cinq ans plus tard Marie Thong qui lui donnera cinq enfants.

Instituteur, il était aussi catéchiste et homme de confiance des missionnaires qui lui confiaient l'administration du poste missionnaire pendant leurs absences.

Il était le chef de la communauté chrétienne.

En août 1940, un groupe de gendarmes thaïlandais arriva en barques dans ce village isolé, ils constatèrent que les habitants y professaient une religion étrangère.

En novembre, le Père Figuet reçut son ordre d'expulsion.

Les villageois se reposèrent alors sur le catéchiste Philippe Siphong et sur deux religieuses Sœur Agnès Phila et Soeur Lucie Khambang pour rester fermes dans la Foi.

A la mi-décembre, le bienheureux Philippe reçut une fausse lettre écrite par les gendarmes, lui ordonnant de se rendre à la sous-préfecture.

Philippe sentit le danger. Finalement dans la soirée du 15 décembre, deux gendarmes vinrent l' arrêter pour un interrogatoire.

Il fut fusillé dans la nuit après avoir fait son signe de croix.

Le même sort sera réservé plus tard aux deux religieuses, le Christianisme étant assimilé à des pratiques anti-nationales.

 

 

Saint Philippe Siphong († 1940)

 

Les autorités thaïlandaises auront soin de cacher leurs tombes, afin que les âmes des défunts ne viennent pas tourmenter les vivants.

 En 1959, leur restes seront solennellement inhumés à Songkhon.

Les sept Thaïlandais furent béatifiés en 1989 par Jean-Paul II.

La mémoire du bienheureux Philippe est fixée au 16 décembre, celle des autres au 26 décembre.

Source

En savoir plus :

https://en.wikipedia.org/wiki/Martyrs_of_Songkhon,_Thailand

 

 Image illustrative de l’article Martyrs de Songkhon

Par Rikker04 — en:File:Martyrs_of_Thailand_2.jpg, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5965656


Les Martyrs de Songkhon (en thaï มรณสักขีแห่งสองคอน) sont un groupe de sept catholiques thaïlandais du village de Songkhon, dans la province de Mukdahan.

Ils furent tués in odium fidei en décembre 1940 par la police d'Etat, au moment de la guerre franco-thaïlandaise parce que la police croyait à tort qu'ils espionnaient pour les Français.

Ils sont reconnus bienheureux et martyrs par l'Église catholique.

Contexte historique

En 1940, la guerre franco-thaïlandaise a éclaté entre la Thaïlande et la France de Vichy sur certaines régions de l'Indochine française. À cette époque, l'Église catholique romaine de Thaïlande était sous la tutelle des prêtres français des Missions étrangères de Paris. Par conséquent, les catholiques en Thaïlande ont été évités et souvent accusés d'être des espions pour la France. Les persécutions des chrétiens ont lieu dans toute la Thaïlande, y compris au village de Songkhon où tous les villageois sont catholiques dans la province de Nakhon Phanom. Le révérend Père Paul Feige, recteur de l'église Notre-Dame de l'Esclave, une église communautaire, a été chassé du pays. Siphong Onphithak et 2 sœurs, Sœur Agnes Pila Thipsuk et Sœur Lucia Khambang Sikhamphong, ont aidé à s'occuper des croyances des villageois à la place. La persécution a continué à s'intensifier, des sœurs ont été violées, des images sacrées ont été humiliées et détruites. Siphong a écrit une lettre de plainte au shérif de Mukdahan mais la lettre est tombée entre les mains de la police. Le 19 décembre 1940, Siphong a été attiré hors de sa maison et abattu par la police. Après la mort de Siphong, les villageois étaient terrifiés à l'idée de faire leurs activités religieuses habituelles. La police a continué à convoquer les villageois et à leur ordonner de se convertir, mais huit chrétiens ont insisté sur le fait qu'ils n'apostasieraient pas. Le 26 décembre 1940, 8 chrétiens sont appelés par la police au cimetière communautaire mais il y a une fille qui est ramenée à la maison par son père. Les 7 autres étaient assis en train de prier dans les bois du cimetière. Ensuite, la police les a tirés avec des fusils jusqu'à leur mort. Les villageois qui ont visité le cimetière ont découvert qu'il y avait la seule fille survivante. Ensuite, les villageois ont aidé la jeune fille survivante et ont aidé à enterrer les six martyrs au cimetière.

Liste des martyrs

  • Bienheureux Philip Siphong Onphitak, catéchiste, 33 ans
  • Bienheureuse Agnes Phila, religieuse des Amantes de la Croix, 31 ans
  • Bienheureuse, Lucia Khambang, religieuse des Amantes de la Croix, 23 ans
  • Bienheureuse Agatha Phutta, 59 ans
  • Bienheureuse Cecilia Butsi, 16 ans
  • Bienheureuse Bibiana Khampai, 15 ans
  • Bienheureuse Maria Phon, 14 ans

Béatification

Le pape Jean-Paul II béatifie les martyrs de Songkhon le 22 octobre 1989, place Saint-Pierre à Rome.

Mémoire liturgique fixée au 26 décembre.

Prière aux sept saints martyrs de Thaïlande

Ô Seigneur Miséricordieux, Les Sept Bienheureux Martyrs de Thaïlande ont témoigné de leur foi chrétienne en sacrifiant même leur propre vie pour prouver leur loyauté absolue envers le Christ et sa Sainte Église.

Que leurs brillants exemples nous encouragent tous à vivre dignement la même foi dans notre vie quotidienne, nous le demandons humblement par le Christ, Notre Seigneur, Amen.

Notre Père... Je vous salue, Marie... Gloire au Père...

Bienheureux Philippe Siphong Onphitak, priez pour nous !

Bienheureuse Sœur Agnès Phila, priez pour nous !

Bienheureuse Sœur Lucia Khambang, priez pour nous !

Bienheureuse Agatha Phutta, priez pour nous !

Bienheureuse Cecilia Butsi, priez pour nous !

Bienheureuse Bibiana Khampai, priez pour nous !

Bienheureuse Maria Phon, priez pour nous !

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_Songkhon









 

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