Ordre Teutonique

Ordre Teutonique


ordre Teutonique

L’ordre de la Maison de Sainte-Marie-des-Teutoniques (Ordo Domus Sanctæ Mariæ Teutonicorum), plus connu sous le nom d’ordre des Chevaliers teutoniques (Deutscher Ritterorden ou Deutschritter-Orden en allemand), d’ordre Teutonique ou de maison des chevaliers de l'hôpital de Sainte-Marie-des-Teutoniques à Jérusalem (Haus der Ritter des Hospitals Sankt Marien der Deutschen zu Jerusalem, en allemand), est un ordre militaire chrétien issu du Moyen Âge.
Les armes de l’ordre sont constituées d'une croix de sable, chargée d’une croix potencée au champ d’argent. Saint Louis permit d’y adjoindre quatre fleurs de lys d’or.

La fondation en Terre Sainte et l'expansion 

L’ordre Teutonique est fondé en Terre sainte, à Saint-Jean-d'Acre, du temps des Croisades, et reconnu comme ordre hospitalier en 1191 par le pape Clément III.
Il a pour racine l'hôpital Sainte-Marie-des-Teutoniques à Jérusalem, fondé en 1128 par des pèlerins germaniques originaires de Brême et de Lübeck pour soigner leurs compatriotes, grâce aux fonds du duc Frédéric de Souabe.
À l’origine simple communauté religieuse charitable venant en aide aux pèlerins chrétiens malades auprès de cet hôpital, il est réorganisé en ordre militaire vers 1192 et obtient la reconnaissance officielle du pape Innocent III en 1198. Il est composé pour l’essentiel de chevaliers allemands ou teutons.
Le premier grand maître Heinrich Walpot est élu en Terre Sainte où il fait bâtir une église et un hôpital.

Expansion 

L'Ordre teutonique s'implante en Suisse actuelle en 1199, en Thuringe en 1200, dans le sud du Tyrol en 1202, à Prague et en Bohême en 1202. L'Ordre compte en 1220, une douzaine de maisons en Terre Sainte, en Grèce, en Italie méridionale et en Germanie.
Soixante-dix ans plus tard et près d'un siècle après la fondation des chevaliers teutoniques, la prise de Saint-Jean-d'Acre par les Mamelouks en 1291 oblige les croisés à quitter la Terre Sainte et contraint l’ordre à reconsidérer sa mission.

L'expansion de l'ordre

Les chevaliers décident de se replier dans leurs possessions de Prusse et de Livonie, où ils luttent déjà contre les populations païennes d'Europe orientale.
Les chevaliers de Dobrin s'étant révélés impuissants à christianiser les Prussiens, Conrad de Mazovie propose, en 1226, à Hermann von Salza, quatrième grand maître de l’Ordre, les provinces de Culm et de Livonie en échange de son aide.
Cette même année, par la Bulle d'or de Rimini, octroyée par Frédéric II du Saint-Empire, l'Ordre devient souverain sur les territoires qu'il conquiert.
Le pape Innocent III lance, au même moment, les Croisades baltes. En un an, les chevaliers conquièrent les provinces de Warmie, de Nantanguie et de Bartie ; ils fondent, ainsi, l'État monastique des chevaliers teutoniques.
Ils bâtissent, également, de nouvelles villes telles que Thorn (1231), Königsberg (1255) ou Marienbourg (1280), dont ils font leur nouvelle capitale en 1309, après que Venise eut été leur siège temporaire après la chute de Saint-Jean-d'Acre.
L'Ordre teutonique fusionne, en 1237, avec les Chevaliers Porte-Glaive (ou Ordre de Livonie), ce qui lui permet de se renforcer et d'étendre ses possessions.
Les Chevaliers Porte-Glaive conservent, néanmoins, une autonomie au sein de l'Ordre.

Organisation de l'ordre teutonique


L'ordre teutonique est l'une des puissances militaires les plus puissantes d'Europe à cette époque. Il est formé des :
  • Frères chevaliers: ils prononcent les vœux monastiques de chasteté, d'obéissance, de pauvreté et prêtent le serment en plus de combattre les ennemis du christianisme par les armes. Ce sont donc des guerriers de haut niveau, aussi bien entraînés pour la lutte à cheval que pour le combat à pied. Le chevalier a une armure complète, deux ou trois destriers et des chevaux pour le voyage et le chargement. Le chevalier commande une garnison ou un détachement de guerriers et organise la stratégie des campagnes militaires. Ils sont peu nombreux, ainsi à la bataille du lac Peïpous en 1242, ils ne sont que trente-cinq chevaliers sur les milliers de combattants.
Le frère chevalier est issu de la noblesse, mais pas toujours au début, lorsqu'il suffit d'être fils d'un riche citoyen (pour payer l'équipement). À partir du XIVe siècle, le chevalier doit être issu de la noblesse jusqu'à la quatrième génération, aussi bien en ligne paternelle qu'en ligne maternelle. Il peut être admis, comme aspirant, à partir de l'âge de quatorze ans. Il doit être issu des terres de l'Empire (la majorité viennent de Souabe et de Franconie). Sa tenue consiste en un surcot, un manteau blanc avec une croix noire sur la poitrine et une grande cape blanche avec une croix noire sur l'épaule gauche.
  • Autres frères ou frères sergents: ils font partie intégrante de l'ordre avec le rang de sergents et prononcent le même serment, ainsi que les vœux monastiques. Ce sont des guerriers professionnels qui combattent habituellement à cheval. Ils sont recrutés dans la population libre locale (Prussiens ou Polonais), n'ont pas de poste de commandement et assurent la garnison des châteaux forts en période de paix. Ils occupent aussi des fonctions administratives ou hospitalières. Leur tenue consiste en un surcot gris avec une croix noire tronquée.
En période de guerre, le grand maître de l'ordre peut donc immédiatement lever une armée, contrairement aux autres souverains européens qui doivent envoyer des messagers dans tout le pays pour réunir leurs barons et chevaliers avec leurs propres troupes, ce qui prend du temps. L'organisation sur place en maillage des chevaliers teutonique offre de nombreux avantages, d'autant qu'ils sont disciplinés et unis par le même idéal. Ils sont 800 frères chevaliers à la fin du XIVe siècle, avec 6 500 « autres frères » (frères sergents).
  • Personnel non militaire: celui-ci ne joue qu'un rôle fonctionnel, ce sont généralement des domestiques, le personnel soignant, ou des prêtres.
    • Frères prêtres: ils ont une soutane noire avec une cape blanche avec la croix noire teutonique, et sont en petit nombre, même en comptant les clercs des ordres mineurs.
    • Servants domestiques ou demi-frères: ils sont recrutés dans la population locale, ne prononcent pas de vœux, mais doivent suivre la règle commune. Ils n'ont pas de costume particulier.
    • Sœurs: elles prononcent leurs vœux monastiques et ont avant tout une tâche hospitalière. Elles n'ont qu'une seule implantation en Prusse et sont présentes surtout en Germanie.
    • Demi-sœurs: celles-ci sont les domestiques des précédentes et ne prononcent pas de vœux.
Ces catégories concernent les membres permanents, à vie, de l'Ordre, mais il existe aussi des catégories de membres de l'Ordre qui le servent pendant une période donnée: ce sont les confrères.
  • Les confrères ne prononcent pas de vœux, mais sont soumis à la règle commune pendant leur service qui peut se dérouler pendant une campagne militaire, ou pendant plusieurs années. Ils peuvent se marier, mais doivent léguer la moitié de leurs biens à l'ordre à leur mort. Le fameux Tannhäuser était confrère de l'ordre. La cape blanche de l'ordre se porte sur un surcot habituel, en général bleu, mais la croix teutonique se porte à droite de la poitrine. Ils sont autorisés à porter leurs armoiries sur leur bouclier.
  • Les familiers sont des membres honoraires de l'Ordre teutonique, chargés de l'aider financièrement et de réunir des fonds. Tous leurs biens et leurs terres étaient légués à l'Ordre après leur mort.
  • Les chevaliers de toute l'Europe se font un point d'honneur de participer aux croisades prussiennes, après la fin des croisades en Terre Sainte. Ils sont désignés par les chroniques, sous le nom d' invités. Ceux de l'Empire se réunissent sous la bannière de saint Georges, ceux des invités des autres pays sous la bannière de Notre Dame. Leurs dépenses étaient couvertes par l'Ordre, et les invités étaient organisés en divisions, correspondant à leurs territoires d'origine. Parmi les invités célèbres, on peut distinguer le Français Jean II de Boucicaut, futur maréchal de France, le comte de Derby, futur Henri IV d'Angleterre, Henri de Lancastre, les rois Louis de Hongrie, Waldemar de Danemark, Jean de Bohême, etc... et des familles aristocratiques envoyaient régulièrement leurs rejetons combattre sous la croix teutonique, comme les Kniprode, les Alner (en Germanie) les Gistel (en Flandre), les Suffolk ou Worwick (en Angleterre), les La Trémoille (en France).
  • Les commandeurs de commanderies locales peuvent aussi lever des mercenaires qu'ils rémunèrent et organisent en lances de trois hommes. Ils combattent presque toujours à cheval. 3 712 mercenaires (sur les 5 751 mercenaires de l'Ordre) participent à la bataille de Grunwald en 1410.

Hiérarchie des chevaliers

La hiérarchie des chevaliers est organisée autour de l'administration centrale, de l'administration provinciale et de l'administration locale.
  • Le grand maître: le Hochmeister, grand maître ou magister generalis, est au sommet de la hiérarchie, mais son pouvoir est loin d'être absolu, car il doit gouverner en tenant compte des conclusions du grand conseil. Il est élu, normalement jusqu'à sa mort, par un chapitre (capitulum) de treize électeurs. Celui-ci comprend huit frères chevaliers, choisis parmi les plus vertueux, quatre frères sergents (en général non nobles), et un frère prêtre.
  • Le grand conseil: ce conseil gouverne avec le grand maître et comprend cinq grands officiers: 1) le grand commandeur (magnus commendator), qui prend toutes les décisions concernant les dépenses; 2) le grand maréchal (summus marescalcus), qui est le commandant de toutes les forces armées de l'ordre et dirige les arsenaux, il est depuis 1330 commandeur de Königsberg; 3) le grand commissaire (summus trapearius), responsable de la vie quotidienne et matérielle. Il demeure en général à Christburg; 4) le grand trésorier (summus thesaurarius), responsable des finances, qui gère au XIVe siècle, le trésor de l'ordre, le fonds des dépenses personnelles du grand maître, et le trésor du chapitre de Marienbourg, où il demeure; et enfin 5) le grand hospitalier (summus hospitalarius), qui veille au soin des malades dans les hospices de l'ordre, et à l'application de la règle par tous. Il demeure en général à la commanderie d'Elbing.

Organisation territoriale 

L'ordre est divisé en provinces qui sont les suivantes, après 1309 :
  • Provinces d'Orient, avec Montfort, la province d'Arménie et la province de Chypre
  • Provinces d'Occident, avec les provinces de
    • Prusse, divisée en bailliages de Pomérélie, région de Culm (Kulmerland), et Prusse. Elle est commandée par le grand maître lui-même
    • Livonie, qui regroupe les six commanderies des chevaliers porte-glaives. Elle est comandée par le grand commandeur de Livonie (Landmeister)
    • Empire qui regroupe douze bailliages (Utrecht, Biesen, Coblence, Lorraine, Alsace-Bourgogne, Westphalie, Saxe-Thuringe, Hesse-Marbourg, Franconie, Autriche, Bohême et la région de Bozen). Elle est dirigée par le grand commandeur allemand, ou Deutschmeister.

Le déclin de l'ordre

En 1525, le grand maître de l'Ordre, Albert de Brandebourg-Ansbach, adoptant les recommandations de Luther, quitta l'état religieux et transforma le patrimoine de sa communauté en une principauté qui devint le berceau de l'État prussien. Ceux des chevaliers restés fidèles au catholicisme se regroupèrent sous la dépendance du siège de Mergentheim. Cette situation dura jusqu'à la dépossession de l'Ordre, décrétée par Napoléon en 1809. L'Ordre a repris aujourd'hui sa vocation d'institut religieux dédié aux oeuvres caritatives, le grand maître étant désormais un ecclésiastique et le siège à Vienne.
La consolidation et l'émergence au sud du royaume de Pologne christianisé, et uni depuis 1386 au grand-duché de Lituanie par mariage dynastique, menacent directement la suprématie des chevaliers dans la région.
Le tournant est atteint lorsque la crise larvée entre les deux ennemis héréditaires éclate en 1410. La bataille de Grunwald (ou de Tannenberg) voit une coalition lituano-polonaise dirigée par le roi Ladislas II Jagellon écraser l'armée des Teutoniques. La bataille se solde par plus de 13 000 morts dans les rangs de l’Ordre, parmi lesquels le grand maître Ulrich von Jungingen. La contre-offensive polonaise est arrêtée par le commandeur de Schwetz, Henri de Plauen qui, en s’enfermant au château de Marienbourg, résiste à toutes leurs attaques . Le traité de Thorn (Toruń, en polonais) restaure le statu quo ante bellum (même situation qu'avant la guerre).
Une guerre civile se produit au début de la deuxième moitié du XVe siècle. Les adversaires des chevaliers se tournent vers le roi Casimir IV de Pologne en 1454. Marienbourg est définitivement prise par les Polonais cette même année. Le grand maître se réfugie alors à Königsberg qui devient ainsi la nouvelle capitale. À l’issue de la guerre de Treize Ans, le second traité de Thorn (1466) cède la Prusse royale (partie ouest) et la ville de Dantzig [1] à la Pologne, et fait de l’État teutonique un vassal de cette dernière. Les chevaliers ne disposent plus à ce moment que de la Prusse originelle (partie est), sur laquelle ils ne sont que partiellement souverains, puisque vassaux des Polonais. Ce dernier revers ne fait que confirmer l’inéluctable décadence de l'ordre.
Après la conversion du grand-maître au luthérianisme et la sécularisation de l'ordre, une partie des chevaliers, restés catholiques, décident d’élire leur propre grand maître - Walter de Cronberg - et intentent un procès contre Albert de Brandebourg qui est mis au ban de l'Empire. Ils transfèrent leur siège à Mergentheim en Franconie et se réimplantent dans le Saint Empire.
En 1805, Napoléon accorde le droit, par le traité de Presbourg, à l’empereur d’Autriche François Ier d'Autriche de nommer comme grand maître un prince de sa famille, à qui reviennent tous les revenus de l’organisation. Le 24 avril 1809, à Ratisbonne (Bavière), l’empereur des Français prononce sa dissolution. Désormais, seules subsistent quelques commanderies isolées en Autriche et à Utrecht. Un semblant d’ordre est rétabli en 1834, mais il reste exclusivement sous tutelle autrichienne.
Avant la Seconde Guerre mondiale, Adolf Hitler tente de récupérer l'image historique des chevaliers teutoniques pour exacerber le sentiment d'identité nationale. Par la suite, il prend des mesures restrictives contre ce qui reste de l'ordre teutonique, notamment par des saisies de biens, de terres, et en emprisonnant le grand maître.

L’ordre aujourd'hui

Il reçoit sa forme actuelle en 1929, c'est-à-dire un institut religieux clérical de droit pontifical.
Les Teutoniques se décrivent aujourd'hui ainsi : « La véritable chevalerie n'est pas déterminée sous la forme d'une épée de combat qui est dépassée aujourd'hui, mais plutôt par l'engagement au Christ Roi, la protection et la défense des victimes, opprimées, méprisées et des nécessiteux. Cette attitude est la recherche des actuels frères, sœurs et familiers de l'ordre Teutonique, fidèle à la devise  d’aider et de guérir ensemble ». Dans leur oeuvres, les Teutoniques collaborent occasionnellement avec l'Ordo Supremus Militaris Templi Hierosolymitani Militiae Christi Oecumenis (Ordre Souverain et Militaire du Temple de Jérusalem Milice Oecuménique du Christ) qui a son siège en Belgique.

Organisation aujourd'hui

Les chevaliers teutoniques sont aujourd'hui environ mille :
  • 100 frères (dont certains sont aussi prêtres), liés par les trois voeux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance.
  • 200 sœurs
  • et 700 affiliés, ou « familiers », ou « Marians », laïques ou d'état ecclésiastique qui cherchent à entériner les efforts de l'ordre pour promouvoir son entreprise et à réaliser ses idéaux.
L'ordre a aussi le droit d'inclure dans les provinces des oblats ou oblates.
La communauté est divisée en provinces, bailliages et commanderies (pour les familiers).
En 1957, l'ordre a acheté une maison à Rome qui est le siège du Procureur général de l'ordre, et qui sert aussi de maison d'hôtes.
Les frères et sœurs sont réparties à travers cinq provinces :
  • l'Autriche,
  • le Tyrol du Sud,
  • l'Italie,
  • la Slovénie,
  • l'Allemagne et la République tchèque et la Slovaquie.
Les familiers sont répartis dans les bailliages et commanderies suivants :
  • Allemagne,
  • Autriche,
  • Tyrol du Sud
  • "ad Tiberim" à Rome
  • le Bailliage de la République tchèque et de la Slovaquie
  • et dans la commanderie indépendante Alden Biesen en Belgique; il y a aussi des familiers dispersés dans d'autres pays.

Spiritualité

Créé à partir de la croix du Rédempteur, qui est aussi la marque distinctive de l'ordre, sous la protection de la Vierge Marie, de sainte Élisabeth de Thuringe, brillant exemple de service désintéressé pour les personnes nécessiteuses pour l'amour du Christ, et de saint Georges, témoin fidèle et engagé courageux dans la foi chrétienne.
La fondation de l'ordre a été une réponse concrète à la situation critique du lieu et du temps. Depuis son origine, son idéal est de servir, dans un amour désintéressé, les pauvres pour l'amour du Christ. Cette inspiration se révèle être une réponse à un appel de Dieu pour les gens qui sont prêts à céder à des urgences spécifiques à l'imitation du Christ. Pour répondre aux besoins de l'époque ancienne, il lui a aussi été assigné la tâche de protéger la foi chrétienne contre les ennemis du Christ. Le Saint Siège a donné à l'ordre en reconnaissance de son travail, l'exemption, confirmée encore et encore, c'est-à-dire le privilège de subordination directe au Saint Siège de Pierre.
L'ordre déploie aujourd'hui ses activités de bienfaisance dans le soin des malades, des personnes âgées, des pauvres et des nécessiteux dans les formes changeantes de l'action sociale, dans les œuvres d'éducation chrétienne et l'éducation des enfants, des jeunes et des adultes. Son engagement envers le royaume du Christ n'est plus lié à la lutte avec l'épée, mais, selon la saine tradition de l'ordre de la lutte dans le débat intellectuel, à la pastorale des migrations.
Cet objectif, les frères, les sœurs et les familiers s'efforcent de l'atteindre en étroite collaboration. Ils sont donc dans l'imitation du Christ, pour participer à son œuvre rédemptrice.

La croix

Chaque frère se lie dans le signe de la croix pour toujours à l'ordre. La croix noire sur fond blanc est le symbole de la victoire du Christ sur les puissances des ténèbres et la mort. En vertu de ce signe de l'amour de Dieu, ils veulent aider les gens et les amener au Christ.

L’habit

L’habit des chevaliers teutoniques était un manteau blanc frappé d’une croix noire. Certaines unités de chevaliers portaient un casque orné pour terrifier leurs rivaux. Les « frères sergents », membres non-nobles de l’ordre, portaient un manteau gris.
Aujourd'hui, les frères prononçant des vœux perpétuels portent la croix sur un manteau blanc, les frères avec des vœux temporaires sur un habit noir.









 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire