Saints Marc Crisin, Étienne Pongracz et Melchior Grodzisc († 1619)

Saints Marc Crisin, Étienne Pongracz

et Melchior Grodzisc († 1619)

prêtres et martyrs

 

Marc Körösy était chanoine de Gran dans le diocèse d’Esztergom.

Il était croate d'origine.

Avec lui furent martyrisés les saints martyrs Étienne Pongracz, hongrois, et Melchior Grodziscki, tchèque, tous deux prêtres de la Compagnie de Jésus, ils rendirent le témoignage de leur fidélité à l'Église, en Hongrie à Kosice (ex-Cassovie) dans les monts Carpathes.

Ils ont été béatifiés par saint Pie X, en 1905, et canonisés par Jean-Paul II, à Kosice, en 1995.

À Cassovie dans les monts Carpathes, en 1619, les saints martyrs Marc Crisin, prêtre d’Esztergom, Étienne Pongracz et Melchior Grodziscki, prêtres de la Compagnie de Jésus, que ni la faim, ni la soif, ni les supplices de la roue et du feu ne purent amener à abjurer la foi catholique.

Fête le 7 septembre.

En savoir plus :

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/martyrs/martyrs0008.htm#_Toc90637807

 

Image illustrative de l’article Étienne Pongrácz

 

 

Étienne Pongrácz (en hongrois: István Pongrácz), né en 1582 à Vințu de Jos en Roumanie actuelle) et mort (assassiné) le 8 septembre 1619 à Košice (Slovaquie) était un prêtre jésuite hongrois, torturé et assassiné par des soldats calvinistes lors des conflits interreligieux en Europe centrale.

Considéré comme martyr pour la foi il a été canonisé par Jean-Paul II en 1995.

Liturgiquement il est commémoré le 7 septembre.

Biographie

Issu d'une famille noble hongroise, Étienne fait ses études à Kolozsvár, en Transylvanie (aujourd'hui Cluj en Roumanie), avant d'entrer dans la Compagnie de Jésus.

Il suit le cours de philosophie à Prague (1605-1608) et, après une année d'études supplémentaires à Ljubljana (Slovénie), enseigne pendant deux ans au collège de Klagenfurt, en Autriche (1609-1611).

Trois ans études de théologie à Graz (1612-1615), en Styrie (Autriche) le préparent au sacerdoce.

En 1615 il est ordonné prêtre à Graz.

Pongracz est d’abord directeur du collège et prédicateur à Homonna (aujourd'hui Humenné, en Slovaquie), où, à la demande du gouverneur de Kassa (actuel Košice), András Dóczy, il servait de pasteur à la petite communauté catholique de cette ville très largement calviniste.

Cette région, dans la partie orientale de l’empire austro-hongrois, était instable et le théâtre de violents conflits interethniques et religieux (entre calvinistes et catholiques).

Ayant fait ses exercices spirituels avec Marko Krizin (ou Križevčanin), un prêtre croate, en juillet 1619 Pongracz se trouve dans un village près de Saros lorsqu’il apprend que, sous prétexte d’une rébellion des catholiques de Košice, l’armée calviniste aux ordres de Gábor Bethlen, prince de Transylvanie (aujourd'hui en Roumanie), commet de nombreuses exactions. Avec son compagnon croate et un autre jésuite, Melchior Grodziecki, il rentre précipitamment à Kosice pour y soutenir les catholiques.

Les trois prêtres sont arrêtés le 3 septembre 1619. Laissés sans eau ni pain durant plusieurs jours ils sont de plus sauvagement torturés.

On tente de leur faire renoncer à la ‘religion des tyrans’ (la foi catholique des Habsbourg).

Melchior Grodziecki et Marko Križevčanin meurent le 7 septembre.

Étienne Pongracz survit une vingtaine d'heures aux blessures subies. Il meurt le 8 septembre.

Vénération

Même les protestants de Košice sont choqués : les prêtres, connus pour leur gentillesse, ne méritaient pas ce traitement barbare.

La nouvelle de leur martyre se répand comme la poudre dans l'ensemble du pays.

Cédant aux nombreuses demandes venant de partout, le prince Gabor Bethlen accepte qu'un enterrement digne leur soit accordé.

Le cardinal Péter Pázmány (qui, quelques années auparavant, avait ordonné prêtre Marko Križevčanin) ouvre une enquête canonique.

Elle se conclut par une pétition faite officiellement auprès d'Urbain VIII demandant que la vénération publique des martyrs soit autorisée.

Le 1er novembre 1904, Étienne Pongracz, Melchior Grodziecki et Marko Križevčanin sont béatifiés par Pie X.

Ils sont canonisés le 2 juillet 1995, lors de la visite que fait Jean-Paul II à Košice.

Liturgiquement ils sont commémorés le 7 septembre.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Pongr%C3%A1cz

 

 Image illustrative de l’article Marc Krizin

Par SpeedyGonsales — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3711418

 

Marc Krizin, né en 1589 à Križevci (Croatie), mort (décapité) le 7 septembre 1619 à Cassovie (alors Kassa en Hongrie, aujourd'hui Košice en Slovaquie) est un prêtre croate, professeur de théologie et missionnaire.

Lors des conflits interreligieux dans la région de Košice, il est assassiné pour sa foi.

Il est béatifié par l'Église catholique ; il est le troisième Croate à recevoir cet honneur.

Jeunesse

Krizin naît à Križevci (Croatie). D'abord, il étudie au collège des jésuites à Vienne, puis à l'université de Graz où il devient professeur en philosophie.

Après sa mission au diocèse de Zagreb, Krizin se rend à Rome où il étudie de 1611 à 1615 au "Collegium Germanicum et Hungaricum".

En tant qu'étudiant, il a fait preuve d'attention et d'intelligence.

Il a personnellement noté sa nationalité croate dans un document qui se trouve toujours dans les archives du collège.

Ministère

Après son ordination, Krizin retourne dans le diocèse de Zagreb, où il ne reste que brièvement.

En raison de l'occupation ottomane d'une grande partie du royaume de Hongrie, le cardinal Péter Pázmány (archevêque d'Esztergom) décide de transférer Krizin à Esztergom.

Là, il le nomme avec une double mission : comme recteur du séminaire local, et comme chanoine du chapitre.

En outre, Krizin reçoit l'ordre, au début de 1619, de gérer le domaine de l'ancienne abbaye bénédictine de Széplak, près de Košice.

Martyre

Le 13 juillet 1619, une révolte calviniste éclate dans le royaume de Hongrie, dans lequel les catholiques sont faussement accusés d'incendie criminel.

Košice est un bastion des calvinistes à l'époque. Afin de soutenir quelque peu la minorité catholique de cette ville, le gouverneur de Košice nommé par l'empereur Matthias, Andrija Dóczi, appelle deux jésuites à Košice : Étienne Pongrácz et Melchior Grodziecki, mais leur présence provoque du ressentiment.

Au début de septembre 1619, le prince calviniste de Transylvanie, Gabriel Bethlen, avec le chef de l'armée calviniste, Georges Ier Rákóczi, mène une révolte nationaliste contre les Habsbourg autrichiens au pouvoir.

Le 5 septembre, le gouverneur Dóczi est trahi par les mercenaires et remis par le conseil municipal à Rákóczi qui, avec Bethlen, a pris le contrôle de la ville. Pour les partisans protestants, c'est le moment de déclarer Bethlen leur "patron" et "chef" de la Hongrie.

Marc Krizin habite à Košice, avec les deux jésuites (Pongrácz et Grodziecki), dans une maison adjacente à la chapelle jésuite d'alors (église de la Sainte-Trinité).

Ils sont là pour servir les catholiques, mais sont immédiatement arrêtés par les troupes calvinistes.

Ils sont laissés sans nourriture ni boisson pendant trois jours.

Entre-temps, le sort de la minorité catholique est déterminé.

À la demande du ministre calviniste Alvinczi, le chef du conseil municipal, Reyner, exige l'exécution de tous les catholiques de la ville.

La majorité des habitants calvinistes s'opposent cependant à ce massacre, mais la condamnation des prêtres est maintenue.

Le commandant promet initialement à Marc Krizin un domaine d'église en échange d'une conversion au calvinisme, mais Krizin refuse.

Puis les trois ecclésiastiques sont terriblement torturés, à l'endroit où se trouve la chapelle jésuite à cette époque.

Marc Krizin et Melchior Grodziecki sont décapités peu de temps après, le 7 septembre 1619.

Stephan Pongrácz survécut à la torture pendant une vingtaine d'heures et décède le lendemain, le 8 septembre 1619.

La nouvelle de leur martyre engloutit la Hongrie et provoque l'horreur, tant chez les protestants que chez les catholiques.

Malgré de nombreux appels, le prince Gabriel Bethlen refuse d'enterrer les trois prêtres.

Il n'autorise un enterrement convenable qu'après que la comtesse Katalina Pálffy, six mois plus tard, le demande.

Adoration

Les trois ecclésiastiques sont béatifiés à Rome par le pape Pie X, le 15 janvier 1905.

La canonisation est faite à Košice le 2 juillet 1995 par le pape Jean-Paul II.

Les reliques des trois martyrs de Košice sont conservées à divers endroits dans :

  • la Cathédrale Sainte-Élisabeth de Košice,
  • l'église de la Sainte-Trinité à Košice,
  • la Basilique d'Esztergom
  • l'église Sainte-Anne de Trnava.

Marc Krizin est commémoré chaque année à Križevci (Croatie) avec une semaine de festivités le 7 septembre.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Krizin

 

 Image illustrative de l’article Melchior Grodziecki

CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=313344


Saint Melchior Grodziecki, né en 1584 à Teschen (Silésie) et mort (décapité) le 7 septembre 1619 à Cassovie (alors Kassa en Hongrie, aujourd'hui Košice en Slovaquie) est un prêtre jésuite polonais, missionnaire des campagnes, et aumônier militaire.

Torturé puis sommairement exécuté alors qu’il soutient les catholiques de Cassovie il est considéré comme martyr de la foi et canonisé en 1995 par Jean-Paul II.

Liturgiquement il est commémoré (avec Étienne Pongrácz et Marko Krizin), le 7 septembre.

Biographie

Formation et ministère religieux

Issu de la lignée des châtelains de Cieszyn, Melchior appartient à une famille qui a joué un rôle important dans la vie politique et religieuse de la Silésie et de la Moravie.

Il fait ses études secondaires au collège jésuite de Vienne où il est membre (1602) de la congrégation mariale, une expérience qui, d’après ses dires, lui cause une ‘grande joie’.

Il entre dans la Compagnie de Jésus le 22 mai 1603 et fait son noviciat à Brno (en Moravie) où il se lie d’amitié avec celui qui sera son compagnon d’infortune, Étienne Pongrácz.

Le noviciat terminé (1605) il enseigne à Brno et à Kłodzko (Pologne) et étudie la rhétorique à České Budějovice (en Bohême).

Ensuite il enseigne à nouveau à Kłodzko (1608-1609) où il acquiert en outre des compétences en musique.

Il poursuit le cours des études préparatoires au sacerdoce par la philosophie (1609-1611) et la théologie (1612-1614) au Clementinum de Prague.

Ordonné prêtre en 1614, il commence sa prédication en tchèque et pendant un certain temps œuvre à Kopanina.

En 1616 il est préfet des études au pensionnat des étudiants pauvres, attaché au collège Saint-Clément de Prague : il laisse le souvenir d’un bon professeur, aimant ses élèves et alliant patience et compétence. Il forme avec eux une chorale avec orchestre.

Lorsque les jésuites sont expulsés de Bohême et Moravie en 1618 et 1619, il est envoyé au collège de Humenné, aujourd’hui en Slovaquie.

Il y fait sa profession religieuse définitive comme jésuite, le 26 juin 1619. Peu après il est aumônier des soldats polonais à Cassovie.

Circonstances de sa mort

En août 1619, le prince Gábor Bethlen de Transylvanie (aujourd'hui en Roumanie) se trouve, avec ses troupes aux portes de Debrecen (Hongrie).

Le premier à le saluer et lui faire allégeance est le puissant Georges Rákóczi. Bethlen entre ensuite dans la ville de Cassovie.

Le conseil municipal dominé par les calvinistes adopte une motion de reddition.

Des soldats polonais (catholiques), au service de l’empereur Ferdinand II de Habsbourg se mutinent.

Prenant prétexte de cette rébellion l’armée calviniste aux ordres de Gábor Bethlen, commet de nombreuses exactions contre les catholiques de Košice.

Alors absent de la ville, Melchior Grodziecki rentre précipitamment à Košice, en compagnie de Étienne Pongrácz et du prêtre croate Marko Krizin, pour y apporter leur soutien aux catholiques.

Les trois prêtres sont arrêtés le 3 septembre 1619.

Laissés sans eau ni pain durant plusieurs jours ils sont de plus sauvagement torturés.

On tente de leur faire renoncer à la ‘religion des tyrans’ (la foi catholique des Habsbourg). Finalement Melchior Grodziecki et Marko Krizin meurent décapités le 7 septembre.

Étienne Pongrácz survit une vingtaine d'heures aux blessures subies. Il meurt le 8 septembre.

Vénération et canonisation

Même les protestants de Košice sont choqués : les prêtres, connus pour leur gentillesse, ne méritaient pas ce traitement barbare.

La nouvelle de leur martyre se répand dans l'ensemble du pays. Cédant aux nombreuses demandes qui lui sont faites, le prince Gabor Bethlen accepte qu'un enterrement digne leur soit accordé. (en 1636 les corps des trois saints sont transférés à Nagyszombat, aujourd’hui Trnava en Slovaquie).

Un culte spontané se développe en Hongrie, Moravie et Silésie. Le cardinal Péter Pázmány ouvre une enquête canonique. Elle se conclut par une pétition faite officiellement auprès d'Urbain VIII demandant que la vénération publique des martyrs soit autorisée (1628).

Le 1er novembre 1904, Étienne Pongrácz, Melchior Grodziecki et Marko Krizin sont béatifiés par Pie X.

Ils sont canonisés le 2 juillet 1995, lors de la visite pastorale que fait Jean-Paul II à Košice.

Liturgiquement ils sont commémorés le 7 septembre.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Melchior_Grodziecki









 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire