Sainte Balbine (2ème s.)

Sainte Balbine (2ème s.)
Vierge, martyre à Rome
 

Saint Balbina.JPG

Statue de la colonnade de la place Saint-Pierre
du Vatican à Rome
 

Sainte Balbine vivait au IIe siècle dans la ville de Rome. Martyre chrétienne, elle est reconnue sainte par l'Église catholique.

La tradition veut qu'elle soit la fille de saint Quirinus, tribun de l'armée romaine, avec qui elle fut martyrisée et enterrée sur la Voie Appienne.

Hagiographie

Sous la persécution d'Hadrien vers 116, le pape Alexandre fut arrêté et confié à la garde de l'officier Quirinus qui l'incarcéra dans la prison de sa maison. Balbine, atteinte des écrouelles, fut guérie en embrassant les chaînes du pontife ce qui convertit définitivement son père à la foi chrétienne.

Arrêtée avec lui, albine est martyrisée quelques jours plus tard.

Culte

Sainte de l’Église catholique, elle est fêtée le 31 mars.

Extrait du Martyrologe romain : « À Rome, commémoration de sainte Balbina, dont la basilique fondée sur l'Aventin porte son nom vénérable ».

Cependant, dans l'Antiquité, Balbine n'était pas commémorée dans le Martyrologe hiéronymien. Seul Usuard la mentionne dans le sien, reprenant les traditions hagiographiques créées au Ve siècle à Rome.

Dans la capitale italienne, un titre, mentionné dans le synode de 595, et un cimetière situé entre les Vias Appienne et Ardeatina étaient désignés sous le nom de Sainte Balbine. Le personnage de la légende hagiographique était peut-être le fondateur de l'église et du cimetière, et donc plus tard, d'une manière courante dans les premiers siècles du christianisme, élevé à la dignité de martyr.

L'iconographie la représente tenant une chaîne à la main comme celle de saint Pierre dans la tradition (vincoli), ou avec une croix et un sceptre de lys.


Source :
 

Sainte Balbine. Vierge, martyre à Rome (2ème s.)



Cette vierge romaine était fille du tribun Quirin, qui souffrit le martyre sous le pontificat du pape saint Alexandre, au second siècle.

Elle consacra à Dieu sa virginité, et vécut dans les bonnes œuvres jusqu’à son heureuse mort.

Fête locale le 31 mars.

Cimetière de Saint-Calixte, formé à l'origine par la crypte de Lucine (Pomponia Graecina, v. 58), et par la crypte de Sainte-Cécile (fin du IIe siècle). Il devint cimetière de l'Église dès les premières années du IIIe siècle, époque où le prêtre Calixte, ensuite pape, l'administrait. Il s'agrandit considérablement au début du IVe siècle, vers le moment de la paix de l'Église. Il engloba alors le cimetière de Sainte-Balbine...

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