Marine d’Escobar
Vénérable Marine d'Escobar est née le 8 février 1554.
C'était une nonne espagnole.
Vie
Son père, Iago de Escobar, a été professeur de droit civil, sa mère, Margaret Montana, fille de l' empereur Charles V.
Jusqu'à
sa quarante-cinquième année, son attention a été donnée principalement à
sa propre perfection , puis elle s'est consacrée aux autres.
A
50 ans, ses afflictions corporelles sont si graves qu'elle a été clouée
au lit pour le reste de sa vie. Son guide spirituel a été Luis de Ponte .
Elle a créé une branche de l'Ordre du Saint-Sauveur ou Brigittines, mais avec des règles profondément modifiées.
Par
commandement divin, comme elle le croyait, elle a écrit ses
révélations, et quand elle était trop faible, elle les a dictées.
Luis de Ponte les a arrangées et les a laissées pour la publication après sa mort.
Dans sa préface, il affirme sa croyance dans leur authenticité.
Elle meurt le 9 juin 1633.
Travaux
Les
écrits ont été publiés dans un grand volume et sont divisés en six
livres contenant des propos de Luis Ponte, intercalés entre les visions
de Marine.
Le
livre I traite des moyens par lequel Dieu lui avait fait ; II contient
des révélations sur les mystères de la rédemption ; III au sujet de Dieu
et la Sainte Trinité ; IV sur les anges gardiens et la Bienheureuse Vierge Marie
prérogatives ; V donne les moyens d'aider les âmes du purgatoire et
sauver les âmes sur la terre, et VI révèle sa perfection comme indiqué
dans de terribles souffrances.
Le style de l'ouvrage est libre et fluide et elle parle avec simplicité et franchise.
Il raconte ce qu'elle vivait : la communion quotidienne et l'abjection de Satan pour elle ; épousailles mystiques , comment les corps des saints peuvent apparaître dans des visions ; stigmates internes, certains saints avec lesquels hagiographes modernes ont traité durement, comme Saint- Christophe.
Biographie
Sa vie, a été publiée à Madrid en 1664, la deuxième partie y parut en 1673.
Il a été traduit en latin par M. Hanel, SJ, et publié à nouveau à
Prague en 1672-1688, et dans une édition augmentée à Naples 1690.
Toutes ces éditions sont aujourd'hui très rares. Une traduction en allemand, en quatre volumes, est parue en 1861.
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