Bienheureux Bonaventure de Potenza († 1711)

Bienheureux Bonaventure de Potenza († 1711)
prêtre franciscain

Bienheureux Bonaventure de Potenza, prêtre franciscain († 1711)



Bonaventure de Potenza, de son vrai nom Carlo Antonio Gerardo Lavanga, né le 4 janvier 1651 à Potenza (Basilicate), décédé le 26 octobre 1711 à Ravello (Campanie), est un religieux italien, considéré comme bienheureux par l'Église catholique romaine.

 

Biographie




Carlo Antonio Gerardo Lavanga est né le 4 janvier 1651 à Potenza (Basilicate). Ses parents sont pauvres : son père est tailleur.

A l'âge de 15 ans, Carlo rejoint l'Ordre des frères mineurs au couvent de Nocera.

Il souhaite être simplement frère convert, mais ses supérieurs lui font faire des études, et il est ordonné prêtre.

Il est envoyé dans différents couvents de l'ordre franciscain, puis comme missionnaire dans différentes régions de l'Italie.

A Naples, il s'illustre durant une épidémie, laissant le « souvenir d'un homme saint ».

On raconte qu'il guérit un lépreux en le serrant contre lui.

Il décède le 26 octobre 1711 à Ravello en Campanie.

 

Béatification

Il est béatifié le 26 novembre 1775 par le pape Pie VI.

Il est fêté le 26 octobre.

Source :
Ce saint personnage reçut au baptême les noms de Charles-Antoine-Gérard.

Il naquit le 16 Janvier 1651, à Potenza, dans l'ancienne Lucanie, qui fait maintenant partie du royaume de Naples.

Ses parents étaient pauvres, mais recommandables par leur probité et leurs vertus.

Bonaventure, dès sa première enfance, se fit remarquer par sa piété, par une gravité au-dessus de son âge, par sa modestie, son éloignement pour tout ce qui pouvait l'exposer au danger de pécher, et par sa grande docilité.

Les jeux et les amusements qui plaisent tant aux autres enfants n'avaient pour lui aucun charme.

Toutes ses pensées semblaient avoir la dévotion pour objet.

Ces qualités précieuses s'accrurent en lui avec les années.

Ayant été à l'âge ordinaire admis à la participation des sacrements, il édifia tout le monde par la manière dont il s'y prépara et par les fruits visibles qu'il en retira.

L'opinion qu'on avait de sa sainteté était dès lors telle, que l'historien de sa vie assure que dans la famille de Bonaventure, et dans sa ville natale, on le regardait comme un Saint futur.

Une vertu si pure n'était point faite pour le monde ; le pieux jeune homme sentit un puissant attrait pour la vie religieuse et le désir ardent qu'il avait de devenir parfait lui fit former la résolution d'embrasser cet état.

Il prit l'habit dans le couvent des Frères-Mineurs de Nocera.

Plein d'humilité, il ne voulait être que frère convers, mais ses supérieurs, qui connurent bientôt ses dispositions pour les sciences et ses talents, se déterminèrent à l'élever aux ordres sacrés, et dans ce but ils lui firent commencer ses études.

Ayant terminé son noviciat, pendant lequel il montra la plus grande ferveur, Bonaventure fut admis à faire ses vœux, et prit alors le nom de religion sous lequel il est connu.

Loin de se relâcher après sa profession, il fut constamment un modèle, par sa tendre piété et par son attention scrupuleuse à pratiquer l'obéissance.

On ne peut guère porter plus loin qu'il ne l'a fait la perfection de cette vertu.

Sa dévotion envers le Saint-Sacrement était si affectueuse, qu'il semblait n'avoir point de plus pressant désir que de communier dignement et fréquemment il passait des nuits entières au pied de l'autel, à se préparer pour la communion du lendemain.

Ses études finies, Bonaventure reçut la prêtrise et fut employé successivement dans plusieurs couvents de son ordre ou occupé à l'exercice du saint ministère.

Il s'acquitta avec un succès merveilleux et une humilité égale de la charge importante de maître des novices.

Envoyé par ses supérieurs en différentes parties de l’Italie, en qualité de missionnaire, partout où il parut ses travaux apostoliques produisirent les plus heureux fruits ; mais ce fut surtout Naples qui devint le principal théâtre de son zèle, et ce fut là qu'il se fit remarquer davantage.

Pendant une maladie épidémique qui ravagea cette ville, sa charité ne connut point de bornes ; ses efforts pour procurer les secours spirituels et temporels à ce peuple affligé excitèrent l'admiration universelle et ont fait pendant longtemps conserver son souvenir dans la mémoire des habitants reconnaissants. 

Bonaventure mourut en odeur de sainteté, le 26 Octobre 1711.

Il fut béatifié par Pie VI, le 19 novembre 1775.

« Parmi les serviteurs de Dieu les plus distingués — dit le Saint-Père dans le bref de béatification — il faut placer le bienheureux Bonaventure. Dès sa première enfance il marchait avec sainteté dans le sentier de la loi de Dieu.

Mais désirant arriver à une plus haute perfection, il embrassa la règle des Frères-Mineurs de Saint-François : ainsi lié plus étroitement à Notre-Seigneur par cette nouvelle chaîne, il brilla dans la maison de Dieu comme un vase d'or massif orné de pierres les plus précieuses.

Il a fait plusieurs miracles pendant sa vie, plusieurs ont été opérés par son intercession après sa mort. »

SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.)

Bienheureux Bonaventure de Potenza, prêtre franciscain († 1711)


Le bienheureux Bonaventure était fils d'un tailleur de la petite ville de Potenza, près de Salerne, en Italie.

Son enfance fut remarquable par sa gravité, sa piété, son horreur du mal et sa mortification ; tout annonçait en lui le saint futur.

Il entra, vers l'âge de quinze ans, chez les Frères Mineurs Conventuels ; ses supérieurs jugèrent bientôt qu'il était plutôt fait pour la science des Saints que pour toute autre science.

Son obéissance était celle d'un enfant.

Un jour qu'il cherchait la clef de la sacristie : "Prenez un hameçon, lui dit en riant son supérieur, et repêchez-la, elle est au fond du puits."

Bonaventure le fit et retira la clef par le moyen indiqué. Dieu récompensa l'obéissant religieux par d'autres faits non moins extraordinaires.

On admirait sa dévotion au très Saint-Sacrement.

Il passait des jours et des nuits auprès du Tabernacle, et souvent il y était ravi en extase ; il avait soin que la lampe du sanctuaire ne s'éteignît jamais et veillât, pour ainsi dire, avec son âme.

À sa première Messe, ses traits parurent illuminés, ses yeux étaient baignés de larmes ; plusieurs fois dans sa vie il fut élevé au-dessus de terre pendant le Saint Sacrifice.

Son zèle pour les âmes était si brûlant, qu'il disait un jour : "Si j'étais appelé auprès de quelques pauvres infirmes ou moribonds et que les portes fussent fermées, de façon que je ne susse par où sortir, je ne balancerais pas à me jeter par la fenêtre pour aller sauver leur âme."

Les historiens du bienheureux Bonaventure signalent plusieurs miracles et prophéties qu'il fit de son vivant et qui le rendirent célèbre dans les différents pays où l'obéissance le fit passer.

Un jour, par exemple, ayant rencontré un lépreux, il le pressa sur son cœur, l'embrassa avec amour, et à l'instant même le lépreux fut délivré de son mal.

Près de mourir, il demanda lui-même les sacrements, pria ses frères de lui pardonner tous les scandales de sa vie, et voulut descendre de son lit pour baiser les pieds de son supérieur; l'obéissance l'en empêcha.

Il se mit à chanter des cantiques, récita trois Ave Maria et rendit son âme à Dieu sans agonie.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.








 

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