Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche)

Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche)

 frère des Écoles chrétiennes († 1890)

 

Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche) († 1890)

 

Bienheureux Frère Arnould, (dans le monde Jules-Nicolas Rèche) est né à Landroff en Moselle le 2 septembre 1838, et mort à Reims, à la Maison du Sacré-Cœur, 86, rue de Courlancy, le 22 octobre 1890.

Sa Vie

Image illustrative de l’article Arnould Rèche

 Par G.Garitan — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46625302

 

Jules-Nicolas Rèche naît le 2 septembre 1838 dans une famille pauvre de Landroff en Lorraine.

Il est l'ainé d'une famille de neuf enfants.

Il quitte l'école de bonne heure pour travailler comme palefrenier, cocher et enfin charretier au service d'une entreprise de construction.

Jeune homme il est connu parmi ses compagnons de travail pour sa piété et son autodiscipline.

Il travailla comme maçon, en 1859, à la construction de l’église Notre-Dame Saint-Rémi de Charleville.

- Il rencontre les Frères des écoles chrétiennes pour la première fois quand il suit des classes du soir et il demande à entrer dans la congrégation.

- Il prit l’habit le 23 décembre 1862, à Beauregard Thionville, et devint frère Arnould.

Il enseigna à Reims, pendant quatorze ans au pensionnat des Frères, rue de Venise.

- Malgré les exigences d'un temps complet d'enseignement, il parvient à étudier et devient compétent en théologie, mathématiques, sciences et agriculture qu'il enseigne à de petits groupes d'élèves plus avancés. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, il travaille avec d'autres Frères comme infirmier pour répondre aux besoins médicaux et spirituels des blessés des deux camps. Il reçoit pour cela la croix de bronze.

- L'intensité de sa vie de prière et son amour des pratiques de pénitence poussent les supérieurs à le nommer Directeur des Novices, au noviciat de Reims alors à Thillois en 1877.

Il gagne le cœur de ceux dont il est chargé par son attention évidente à leur développement spirituel et professionnel.

On parle de petits miracles de guérison, aussi bien que de son aptitude étrange à discerner les pensées secrètes.

- Frère Arnould est connu pour sa dévotion à la Passion du Sauveur et sa docilité au Saint Esprit, qui, comme il le fait souvent remarquer « fortifie le cœur des hommes ».

Quand le noviciat se transporte à un nouveau centre à Courlancy près de Reims en 1885, Frère Arnould contribue à le faire dédier au Sacré-Cœur.

Il meurt à l'âge de cinquante-deux ans en réputation de sainteté, quelques mois seulement après sa désignation comme Directeur général du Sacré-Cœur.

- Frère Arnould repose au Cimetière du Nord, où sa tombe comporte de nombreux ex-voto.

Béatification

Sa béatification fut célébrée à Rome le 1er novembre 1987 par le pape Jean-Paul II, à la suite du tribunal ecclésiastique constitué par le cardinal Suhard en 1938.

Sa fête est le 23 octobre.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnould_R%C3%A8che


Jules Nicolas Rèche naît à Landroff, village de Lorraine, le 2 septembre 1838.

Son père est cordonnier.

Jules est l’aîné de neuf enfants.

La famille est très pauvre, ce qui déprime parfois la mère.

Mais, il hérite de son père une grande ferveur religieuse.

Il travaille comme cocher dans une famille, puis comme charretier au service d’un entrepreneur qui construit une nouvelle église.

Souvent il dit le rosaire en conduisant son mulet ; les autres du chantier s’en aperçoivent et le traitent de ‘bigot’ et de ‘fanatique’.

Il commence aussi à aider les Frères des Écoles Chrétiennes (ou Frères de Saint Jean-Baptiste de la Salle) de la région qui font des ‘Instructions du Dimanche-soir’ aux adolescents.

Et, pour finir, il entre chez eux en 1862. Son nom de religion est Frère Arnould. Nommé à Reims il accumule un bon nombre de diplômes en travaillant en dehors des cours, mais, il a de la peine avec les élèves, indisciplinés.

Timidité, pense-t-il, et pourtant, il a des qualités naturelles d’éducateur, notamment pour le catéchisme, et là, on l’écoute attentivement.

Il exerce une influence due autant à sa conscience professionnelle qu’à son dévouement généreux et à la profondeur de sa foi.

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, il se signale en soignant des blessés des deux camps. Remarqué par la Croix-Rouge internationale, il reçoit la Croix de bronze.

En 1871, il fait ses vœux définitifs.

En 1877, ses supérieurs lui assignent une fonction plus conforme à sa nature : maître des novices à Thillois, commune située à l’est de Reims.

Il exerce sur eux un ascendant par sa vie de prière et son ascèse. Ils sont impressionnés par “son calme, sa prudence, sa lumière, son silence”.

Tout cela, il le puise dans la conscience de la présence constante de l’Esprit Saint en lui.

En 1890, le Noviciat est transféré à la maison des Frères de Courlancy, quartier sud de Reims, dont il est nommé Directeur général. Il pense que la tâche le dépasse à cause de sa mauvaise santé ; néanmoins, obéissant comme toujours, il accepte.

Mais, victime d’une hémorragie cérébrale, il meurt en octobre de la même année.

 

Béatification : 01.11.1987  à Rome  par Jean Paul II

 

Fête : 23 octobre.

Source

En savoir plus :

http://causa.sanctorum.free.fr/1890.htm

 







 

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