Couronnement de la bienheureuse Giuliana en présence de saint Ambroise, par Biagio Bellotti
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La bienheureuse Giuliana Puricelli (Busto Arsizio, 1427 - Varèse, 15 août 1501) était une religieuse italienne, fondatrice de l'Ordre des Romites ambrosiens. L'église paroissiale du quartier de San Luigi e Beata Giuliana à Busto Arsizio, ainsi qu'une école primaire, portent son nom et celui de Luigi Gonzaga.
Biographie
La bienheureuse Giuliana, comme l'appellent les bustocchi, est née à Busto Arsizio, dans la localité de Cascina dei Poveri.
Fuite de chez elle à cause des abus de son père, elle se réfugie au Sanctuaire de Santa Maria del Monte au-dessus de Varèse où elle rejoint Caterina Morigi, qui y mena une vie d'ermite : leur vie de prière et de pénitence suscita une grande admiration, et de nombreuses jeunes femmes suivirent leur exemple.
En 1474, le pape Sixte IV autorisa la communauté à ériger un monastère et le 10 août 1476, les religieuses prirent le voile et élirent Caterina da Pallanza comme première abbesse : à sa mort (6 avril 1478) Giuliana lui succéda dans le poste, occupant le poste jusqu'à sa mort (1501).
Culte
Église de San Bernardino (Cascina dei Poveri - Busto Arsizio)
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En 1673, les bustocchi subventionnèrent les besoins de construction du monastère de Varese avec 50 écus et obtinrent en échange la chemise portée par la bienheureuse le jour de sa translation à l'intérieur de l'église interne du monastère qui eut lieu en 1650, la deuxième relique de Giuliana à atteindre Busto Arsizio (le premier était le voile, obtenu suite à une demande en 1653).
Le culte qui lui était rendu depuis sa mort fut reconnu par la Congrégation des Rites le 12 septembre 1769 et le Pape Clément XIV le confirma le 16 septembre suivant.
Le 15 octobre 1762, le prévôt Pietro Borroni fit reconnaître le voile et la chemise de la bienheureuse et le chanoine Antonio Lavazza, notaire ecclésiastique, délivra un certificat attestant l'originalité des deux reliques (à l'époque il y avait beaucoup de fausses reliques, donc à tel point que l'Église a décidé de mener ce type d'enquête critique et sélective). Dans la seconde moitié des années 1770, l'idée est née de dédier un autel à l'intérieur de la basilique de San Giovanni Battista à la bienheureuse Giuliana Puricelli.
Le 5 septembre 1778, il fut décidé que tous les 29 (jour de la célébration du martyre de saint Jean-Baptiste) et 30 août, les reliques des bienheureux seraient exposées à l'intérieur de la basilique. L'autel à l'intérieur de la basilique a été vivement souhaité par un comité populaire qui comprenait également le peintre et architecte Biagio Bellotti. C'est Biagio Bellotti lui-même qui a redessiné la chapelle existante de Sant'Ambrogio et a peint le tableau, décoré de marbre, représentant Sant'Ambrogio avec la bienheureuse Giuliana couronnée par la Madone ; à leurs pieds est peint un paysage qui s'élève de la plaine vers les montagnes de Varèse. Dans l'angle du retable, Bellotti a peint un texte rappelant sa paternité de l'œuvre et le contexte culturel dans lequel elle a été réalisée :
«D.O.M.
B.V. JULIANE CULTU
PROBATO
NATALI PAGULO
PENITUS ADSERTO
NOVISSIMUM
PATRIÆ MON(UMENTUM)
VO(VIT) PIN(XIT) POS(UIT)
CAN(ONICUS) OL(IM)
B(LASIUS) B(ELLOTTUS)
MDCCLXXX»
«Nell'anno 1780 Biagio Bellotti, già canonico, promise dipinse e collocò questo ennesimo omaggio dei concittadini ad onore del grande Iddio e della beata Giuliana vergine, dopo che la Chiesa ebbe approvato il culto di lei e che fu irrefutabilmente individuato il cascinale dov'ella era nata.»
Source : http://it.wikipedia.org/wiki/Giuliana_Puricelli
Giuliana Puricelli da Busto Arsizio, née en 1427 dans le Piémont, elle quitte sa famille pour fuir les mauvais traitements de son père qui veut la marier de force pour devenir une des premières compagnes de sainte Catherine de Pallanza, elle vit en ermite dans les montagnes de Varese au-dessus de Milan.
Elle a été béatifiée en 1769 par Clément XIV.
À Sainte-Marie-du-Mont près de Varèse, en Lombardie, en 1501, la bienheureuse Julienne de Busto Arsizio, vierge, religieuse converse augustine, remarquable par sa force d’âme invincible, sa patience admirable et sa contemplation continuelle des réalités célestes.
Fête le 15 août.
En savoir plus :
http://santiebeati.it/dettaglio/90062
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