Valenciennes
Chapelle Notre-Dame de Hal
La confrérie de Notre-Dame-de-Hal à Valenciennes datait 1421.
Le R. P. Jacques Labouis , abbé de Hasnon, autorisa ceux qui en faisaient partie, à bâtir, près de l'église de Notre-Dame la Grande, une chapelle qui fut fort fréquentée des pèlerins.
En cette chapelle, dit Simon Leboucq, il y a une belle image de Notre-Dame en argent, une croix et deux reliquaires faites en forme de clocher, aussi d'argent, dans lesquels il y est diverses sortes de reliques, si comme du couvre-chef de la Vierge, de saint Thomas et autres.
On fête Notre-Dame de Hal le premier dimanche de septembre.
Les confrères quittaient Valenciennes le vendredi précédent. Après avoir entendu une messe basse dans leur chapelle, ils se rendaient processionnellement, accompagnés du prévôt et des religieux de Notre-Dame-la-Grande, dans l'église de Saint Géry où ils laissaient leur fierté en dépôt.
L'offrande qu'ils portaient annuellement à Notre-Dame de Hal, consistait en une robe précieuse destinée à la sainte image, et un cierge de cinq ou six livres orné d'un écusson à l'image de Notre-Dame de Hal et aux armes de Valenciennes : ce cierge était porté à la procession, par un prêtre revêtu du surplis.
De retour à Valenciennes, les confrères se rendaient d'abord à l'église de Saint Géry, où les attendaient le prévôt et les religieux de Notre-Dame la Grande. Ils reprenaient leur image et la reportaient avec pompe à leur chapelle où le pèlerinage se terminait par un Te Deum en action de grâce.
Il se faisait habituellement à ce sanctuaire un grand concours de peuple : on y venait même des lieux les plus éloignés.
Outre les grâces nombreuses qu'on y obtenait par l'intercession de la mère de Dieu, on y venait aussi prier, dit Simon Leboucq, saint Agapit, pour être assisté du mal de ventre, notamment pour les petits enfants ; saint Quentin, pour l'hydropisie et enflures ; saint Cornil, pour le mal caduc et éblouissements ; saint Adrien, pour la contagion ; saint Edouard, pour l'apoplexie, et sainte Renelle, pour les dartres. De tous lesquels saints, lesdits confrères possédaient quelques parcelles et reliques.
En 1649, cinq jours après la levée du siège de Cambrai, le 7 du mois de Juillet, la confrérie de Notre-Dame-de-Hal se rendit en procession à Cambrai, pour remercier Notre-Dame de Grâce de la délivrance de cette ville. Le lendemain ils firent chanter à son autel une messe en musique suivie du Te Deum, et firent brûler devant son image un cierge de cire blanche du poids de vingt livres.
Source : Livre "Les sanctuaires de la Mère de Dieu dans les arrondissements de Cambrai ..." par Alexis Possoz
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