Les dévotions des églises du Nord Wormhout

Les dévotions des églises du Nord
Wormhout

 
Wormhout : église saint Martin


On invoque Saint Roch, patron des pestiférés, dans les églises de Wormhout, de Coudekerk et de Leffrinckhoucke, pour la peste et les autres maladies contagieuses, et, dans la chapelle de Saint-Martin à la basse-ville de Dunkerque, pour préserver du choléra-morbus.

On invoque Saint Eutrapiste, abbé, à Wormhout, pour toutes les maladies de la peau.

Le tombeau de Saint Winoc fut honoré de quelques miracles parmi lesquels on signale les guérisons inespérées d'un paralytique, d'aveugles de naissance, et de malades réputés incurables.

Ces miracles attirèrent à Wormhout la dévotion des habitants de la contrée et des populations voisines.

C'était la première dévotion de ce genre dont jouissait le peuple du littoral ; jusque là, il s'était vu dans l'obligation d'aller en pèlerinage au loin.

Quand il y eut lieu de fuir la cruauté des Normands, dont on avait à craindre les profanations des choses sacrées, le corps de saint Winoc fut confié (846) au vénérable pontife Folquin, évêque de Térouane, qui le cacha sous terre dans l'église de Saint-Omer, à Sithiu.

Malgré l'absence du corps de saint Winoc, une dévotion toute particulière ne cessa d'attirer à Wormhout une foule de fidèles.

Cependant l'immense vogue dont jouissait l'église de ce lieu, .diminua sensiblement quand Bauduin-le-Chauve, comte de Flandre, fit apporter, le 30 Décembre 902, dans l'abbaye qu'il avait fondée à Bergues, la châsse de saint Winoc.

Le culte de cet éminent abbé y devint bientôt très-célèbre et un pèlerinage y fut à jamais établi.

Sainte Marie des pleurs
Au commencement du siècle suivant, on eut l'exemple d'un miracle d'une autre nature dans l'église de Wormhout.

Le 25 Avril 1406, la figure de la statue de la Sainte-Vierge, exposée dans sa chapelle de la nef de droite, prit la physionomie d'une femme en larmes, et des pleurs semblèrent couler de ses yeux depuis le matin de bonne heure jusqu'après les vêpres, à la vue des curés de Worrahout, de Ledringhem, d'Ekelsbeke, ainsi que de leurs paroissiens.

Depuis ce jour, Notre-Dame de Wormhout fut appelée Sainte-Marie-des-Pleurs ou «Heilige Maria van Traenen», et devint l'objet d'un pèlerinage plus important que jamais.

En savoir plus :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wormhout




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