Les dévotions des églises du Nord
Râches
La chapelle saint Léonard
Il y a un pèlerinage, le lundi de Pentecôte, fréquenté pour la guérison des convulsions, suffocations, paralysies et apoplexies.
Miracles opérés, à Râches près Douai (Nord)
Avant la révolution, on voyait à Râches près Douai une chapelle dédiée à saint Léonard.
Cette
chapelle, qui, depuis cette époque, était devenue l'église paroissiale,
se trouvant insuffisante pour les besoins du culte, a été remplacée par
une grande et belle église, élevée en 1855, et consacrée en l'honneur
de saint Léonard, le 26 juin 1860, par monseigneur Régnier, archevêque
de Cambrai.
Cette chapelle du Pont-à-Râches était célèbre par les nombreux miracles qui s'y opéraient.
« Il n'est point de jour,
dit un auteur du pays, où il ne s'y en fasse un grand nombre en faveur
des malades qui ont recours aux mérites et aux prières de ce saint
confesseur. »
Il
ajoute que, par ordre de monseigneur Herman Rothenberg, évèque d'Arras,
on devait recueillir ces miracles, et les publier ; mais ce projet n'a
pas eu d'exécution.
Toutefois
le P. Vanlaton, récollet de la province de Saint-André et conventuel à
Douai, a donné, en 1740, un Abrégé de la vie et des miracles de saint
Léonard, où il en a publié un grand nombre opérés dans ces derniers
temps. Nous en allons rapporter ici quelques-uns, d'après le résumé
qu'en a fait l'abbé Oroux.
Louise de Lorraine, princesse de Ligne, étant attaquée d'une espèce de paralysie, se voua à saint Léonard, et fut aussitôt guérie. En reconnaissance de cette faveur, elle fit présent à la chapelle du Saint, à Râches, d'une belle table d'autel qu'on y voyait encore avant la révolution.
Louise de Mauville et Marguerite de Maulde, religieuses de l'abbaye de Marquette près de Lille, paralytiques l'une et l'autre, et percluses de tous leurs membres, y obtinrent la même faveur : la première, le 24 avril 1606 ; la seconde, le 22 janvier 1607.
En 1653, Isabelle-Sabine Bullart, religieuse augustine d'Arras, dont la jambe gauche, par une violente contraction de nerfs, s'était repliée jusqu'à l'épaule, se fit appliquer pendant six mois tous les remèdes imaginables sans éprouver aucun soulagement. Enfin elle ordonna qu'on la portât à cette chapelle de Saint-Léonard, où elle entendait dire que s'opéraient tous les jours tant de guérisons miraculeuses. Elle y trouva une guérison si prompte et si parfaite qu'elle retourna à pied dans son couvent.
En 1659, il survint à un jeune homme de Lille, nommé Barthélemy Caulié, un accident qui le rendit tellement boiteux qu'il ne pouvait plus marcher quà l'aide de deux béquilles. II s'adressa d'abord aux chirurgiens les plus habiles du pays ; mais, n'en ayant reçu aucun secours, il mit toute sa confiance en saint Léonard, bien persuadé que son intercession serait bien plus efficace que les remèdes humains. Sa foi fut récompensée par un miracle : il obtint ce qu'il avait espéré.
Anne de Marez, âgée de dix ans, fille de Charles de Marez et de Marie Rieulin, fut attaquée d'une maladie étrange, qui de temps en temps l'empêchait de respirer, et qui lui causa une telle rétraction de nerfs que ses jambes s'étaient repliées sur elles-mêmes. Alarmés d'une situation si fâcheuse, ses parents ne négligeaient rien pour l'en tirer. Ils la firent traiter pendant longtemps par les médecins les plus expérimentés et les plus habiles, mais toujours sans succès. Enfin ils eurent recours aux remèdes surnaturels. La malade fut portée à Raches, à la chapelle de Saint-Léonard. Elle y entendit la messe, qui fut célébrée en l'honneur du Saint. Puis, ayant senti une douleur extraordinaire dans les jambes, elle commença à les étendre, et annonça à son père et à sa mère, qui étaient présents, qu'elle en avait recouvré le libre usage.
Source : Livre "Vie de saint Léonard solitaire en Limousin ses miracles et son culte" par ARBELLOT
On y allait en pèlerinage pour le redressement des membres estropiés, pour le feu de saint Antoine, les convulsions, les suffocations, l’apoplexie , la paralysie, pour la surdité, la cécité, les névralgies ou migraines...
Les parois de la chapelle étaient garnies de tableaux représentant les miracles opérés par l’intercession de saint Léonard. On en voyait un au bas du quel on lisait : « Louyse de Lorraine, princesse de Ligne a donné une table d’autel en mémoire des faveurs reçues de saint Léonard. »
Louise de Lorraine, princesse de Ligne, étant attaquée d'une espèce de paralysie, se voua à saint Léonard, et fut aussitôt guérie. En reconnaissance de cette faveur, elle fit présent à la chapelle du Saint, à Râches, d'une belle table d'autel qu'on y voyait encore avant la révolution.
Louise de Mauville et Marguerite de Maulde, religieuses de l'abbaye de Marquette près de Lille, paralytiques l'une et l'autre, et percluses de tous leurs membres, y obtinrent la même faveur : la première, le 24 avril 1606 ; la seconde, le 22 janvier 1607.
En 1653, Isabelle-Sabine Bullart, religieuse augustine d'Arras, dont la jambe gauche, par une violente contraction de nerfs, s'était repliée jusqu'à l'épaule, se fit appliquer pendant six mois tous les remèdes imaginables sans éprouver aucun soulagement. Enfin elle ordonna qu'on la portât à cette chapelle de Saint-Léonard, où elle entendait dire que s'opéraient tous les jours tant de guérisons miraculeuses. Elle y trouva une guérison si prompte et si parfaite qu'elle retourna à pied dans son couvent.
En 1659, il survint à un jeune homme de Lille, nommé Barthélemy Caulié, un accident qui le rendit tellement boiteux qu'il ne pouvait plus marcher quà l'aide de deux béquilles. II s'adressa d'abord aux chirurgiens les plus habiles du pays ; mais, n'en ayant reçu aucun secours, il mit toute sa confiance en saint Léonard, bien persuadé que son intercession serait bien plus efficace que les remèdes humains. Sa foi fut récompensée par un miracle : il obtint ce qu'il avait espéré.
Anne de Marez, âgée de dix ans, fille de Charles de Marez et de Marie Rieulin, fut attaquée d'une maladie étrange, qui de temps en temps l'empêchait de respirer, et qui lui causa une telle rétraction de nerfs que ses jambes s'étaient repliées sur elles-mêmes. Alarmés d'une situation si fâcheuse, ses parents ne négligeaient rien pour l'en tirer. Ils la firent traiter pendant longtemps par les médecins les plus expérimentés et les plus habiles, mais toujours sans succès. Enfin ils eurent recours aux remèdes surnaturels. La malade fut portée à Raches, à la chapelle de Saint-Léonard. Elle y entendit la messe, qui fut célébrée en l'honneur du Saint. Puis, ayant senti une douleur extraordinaire dans les jambes, elle commença à les étendre, et annonça à son père et à sa mère, qui étaient présents, qu'elle en avait recouvré le libre usage.
Source : Livre "Vie de saint Léonard solitaire en Limousin ses miracles et son culte" par ARBELLOT
Vers 1444, le seigneur de Râches fit élever à Râches, une chapelle consacrée à saint Léonard, et y fit porter une belle relique du glorieux confesseur.
En l’an 1593, la terre de Râches fut vendue aux seigneurs de Berghes St-Vinoc, qui prirent cette chapelle sous leur protection.
Bientôt elle fut en renom à cause des miracles du saint.
On y allait en pèlerinage pour le redressement des membres estropiés, pour le feu de saint Antoine, les convulsions, les suffocations, l’apoplexie , la paralysie, pour la surdité, la cécité, les névralgies ou migraines...
Les parois de la chapelle étaient garnies de tableaux représentant les miracles opérés par l’intercession de saint Léonard. On en voyait un au bas du quel on lisait : « Louyse de Lorraine, princesse de Ligne a donné une table d’autel en mémoire des faveurs reçues de saint Léonard. »
Source : Livre : "Histoire ecclésiastique et monastique de Douai depuis l'établissement du ..." Par Hippolyte Romain Joseph DUTHILLOEUL
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