Sœur Patrocinio

Sœur Patrocinio
 
Sœur Patrocinio

Maria de los Dolorès y del Patrocinio est née en 1811 dans une famille aristocratique.
Dès son enfance, elle manifeste une profonde piété que stimulent les apparitions de la Vierge et de l'Enfant Jésus.
A l'adolescence, elle souhaite entrer en religion mais sa mère s'y oppose.
A 18 ans, elle entre chez "Conceptionnistes" de Madrid.
Dès le début de sa vie religieuse, des phénomènes mystiques la signalent à ses supérieurs : violents embrasements du cœur, dilatation de la cage thoracique sous l'effet de ce feu intérieur.
Elle apparaît comme un modèle d'observance et d'humilité.
En juillet 1829, elle reçoit la plaie du côté dont elle parvient à cacher l'existence.
A la fête de l'Ascension en 1830, après sa profession religieuse, les plaies des pieds et des mains s'ouvrent, répandant un sang abondant. Habituellement, elles sont couvertes d'une fine pellicule cutanée brillantes qui, lors des extases hebdomadaires de la Passion, se déchire d'un coup, laissant voir une profonde blessure ; des marques de la couronne d'épines, le sang ruisselle sur le visage et les épaules.
Dès les premiers temps de sa vie religieuse, elle est victime de cabales de sa propre mère et du gouverneur de Madrid Salustiano Olozaga, qu'elle avait refusé d'épouser. Il la poursuit d'une haine, la fait séquestrer (1835) puis la traduit devant un tribunal comme fanatique, coupable d'imposture et criminelle (1836).
Puis, elle est exilée.
Sa vie sera une succession d'exils en France de 1866 à 1877.
Elle fonde et réforme une trentaine de monastères, parcourant l'Espagne telle autrefois Sainte Thérèse d'Avila, à qui on la compare.
Elle meurt en réputation de sainteté en 1891.
Sa cause de béatification a été introduite en 1907.





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