San Luca
La Madone de l'étoile
Sur le territoire de ce qui était la ville de San Luca en 1861 est apparue la vierge à Federico Cionchi, un garçon qui paissait des animaux près des ruines de l'église de San Bartolomeo.
Actuellement le sanctuaire, avec le couvent voisin, près duquel un lycée a été mis en place pour les novices, est régi par les pères Passionistes.
Dans les années qui ont suivi, un sanctuaire a été érigé sur le site, aujourd'hui appelé Madonna della Stella, mais connu sous le nom de Madonna di San Luca.
En 1935, l'ancienne église paroissiale a été démolie et une nouvelle église a été reconstruite en utilisant de nombreux matériaux de l'ancien bâtiment, y compris des pierres d'origine romaine.
En 1952, la communauté de San Luca était dotée d'un jardin d'enfants, l'un des rares de toute la région, dirigé pendant de nombreuses années par une communauté de sœurs de la Divine Providence.
En 1954, une ancienne manifestation du Vendredi Saint a été reprise, qui est devenue au fil du temps "Drame de la Passion" une représentation sacrée qui a attiré des milliers de spectateurs chaque année.
Depuis 1990, chaque année à San Luca, les dix derniers jours de juillet, se déroule la «Semaine de Sanluchese», un événement très populaire qui attire des milliers de personnes chaque année.
Source :
Sanctuaire de la Madonna della Stella (Montefalco)
Sanctuaire de la Madonna della Stella
Le sanctuaire de la Madonna della Stella est un édifice de culte catholique situé dans la municipalité de Montefalco, dans la province de Pérouse ; le nom indique également la fraction homonyme de la commune (232 m asl, 96 habitants selon Istat data de 2001 ).
La petite ville est située à mi-chemin entre Montefalco et Spoleto, au milieu de la plaine de Spoleto.
Histoire
L'église d'origine
Les premières traces d'une église à l'endroit où se trouve le sanctuaire actuel datent de 1525.
L'église d'origine, dédiée à Saint-Barthélemy l'apôtre, tomba cependant en 1832 à la suite d'un violent tremblement de terre.
Vous ne sauvegardez qu'une fresque, une Vierge à l'Enfant de Paolo Botulli da Percanestro (disciple du Pérugin ).
L'histoire de l'apparition de la Madone
En 1860, la signora Santa Bonifazi di Fratta, une localité sur le
territoire de laquelle se trouvait l'ancienne église, envoya au curé,
don Brunetti, que Notre-Dame "veut être à nouveau honorée dans ce lieu"
et reconstruire l'église.
La situation économique de la paroisse, cependant, n'était pas de nature à permettre un tel travail et le curé a commenté que si la Madone voulait l'église, elle devait fournir l'argent nécessaire.
Il se trouve que, en 1862, un enfant de cinq ans seulement, qui jouait près des ruines de l'église Saint-Barthélemy, prétendit avoir vu la Vierge Marie.
L'enfant s'appelait Federico ( Righetto ) Cionchi.
Pour lui, la Vierge, d'après les faits mentionnés plus haut, se manifesterait en l'appelant par son nom, puis il lui aurait caressé la tête, alors il aurait adressé des mots simples ("Righetto, sois bon !").
Le garçon, à la maison, a dit à sa mère qu'il avait vu une «belle dame» et leur dialogue.
La petite sœur Rosa, qui était avec lui pendant les jeux, rapporta, au contraire, qu'elle n'avait vu aucune dame.
Sa mère a interdit à Righetto de retourner aux ruines sans sa permission, mais il a continué à rapporter d'autres apparences à sa mère.
C'est elle, inconsciemment, confiant l'affaire à un ami, pour susciter tant d'attention sur son fils, qui devint bientôt l'objet de questions et de demandes de personnes désireuses d'assister à une apparition. L'ami, en effet, a commenté en disant que "... les enfants sont aimés par le ciel".
Les nouvelles de ces apparitions se propagent rapidement et dépassent même les frontières régionales.
Une contribution significative à la diffusion de l'information est venue des témoignages de grâces présumées et de miracles reçus des fidèles qui fréquentaient l'église.
La nouvelle église
Nous avons donc procédé à la construction d'un nouveau et plus grand
sanctuaire, dont les travaux ont été financés par les subventions des
fidèles. L'église était dédiée à Maria Auxilium Christianorum (Marie
aide des chrétiens).
Plus tard, un nouveau tremblement de terre (1878) a dévasté l'église nouvellement construite, mais avec la contribution de tant de dévots et du pape Léon XIII, le travail a été rapidement restauré.
Enfin, l'évêque Giovanni Battista Arnaldi a confié l'église de Madonna della Stella aux pères passionnistes à travers un accord avec le général de l'ordre du temps, le bienheureux Bernardo Maria Silvestrelli (dont le corps est dans le sanctuaire des Passionistes de Moricone ).
En 1997, le sanctuaire a été durement touché par le tremblement de terre qui a dévasté l'Ombrie et les Marches.
La restauration de l'église a été achevée en 2005, tandis que celles pour la restauration du monastère attenant sont en cours.
Monuments et lieux d'art
L'abside
Le sanctuaire, inauguré en 1884, est dédié à Maria Auxilium Christianorum.
L'architecte ombrien Giovanni Santini a conçu une église de style néoclassique, avec des caractéristiques baroques, en particulier dans le clocher en forme de dôme.
L'intérieur, 800 m² avec une croix latine, est en travertin recouvert de marbre, une sorte de plâtre avec un aspect de marbre.
Au-dessus de l'autel se trouve la fresque de Paolo Bontulli de l'ancienne église.
Évènements
Le bâtiment, qui attire aujourd'hui de nombreux pèlerins, est un
sanctuaire marial pour le diocèse de Spolète-Norcia et, en tant que tel,
est une destination pour de fréquents pèlerinages locaux.
La fête patronale est prévue pour le 8 septembre. Il est précédé d'une octave qui voit d'un côté la peregrinatio de la statue de la Madonna della Stella dans certaines paroisses qui la demandent (d'où il reviendra le soir du 7 septembre), et de l'autre les célébrations dans le sanctuaire.
Tout au long de la journée du 8 septembre, le village est envahi par des stands et des fidèles, dans la soirée de petites représentations de chanteurs locaux acclament les passants jusqu'à minuit, lorsque le feu d'artifice met fin aux célébrations.
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