Saint Alpin (5ème s.)
évêque de Châlons en Champagne
Saint Alpin était seigneur de Baye, issu de la branche aînée de la maison de Béthune-Sully, Alpin était le prénom classique des aînés.
Jeunesse
Il
fit des études à l’abbaye de Lérins et fut ensuite choisi pour aller
combattre le pélagianisme avec Germain d’Auxerreet Loup de
Troyes en Bretagne vers 429.
Évêque
Il alla au devant de Attila et permit de préserver la ville de Châlons des fureurs des Huns.
Il a parcouru les terres pour relever les dommages et rencontra à Perthes le comte Sigmarus (Sigmar) qui avait sept filles : Lintrude, Amée, Hoëlde, Pussinne, Francule, Libère et Ménehould.
Il prêcha si bien qu’elles entrèrent toutes dans les ordres ; il fit relever l’église de la Vierge fondée par Memmie de Châlons.
Il fonda l’église de la paroisse Saint-Vincent, elle devint ensuite lacathédrale et fut placée sous le patronage de saint Étienne.
Il transforma aussi l’église collégiale Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne qui était alors en bois et y laissa le Saint-Nombril.
Il créa le collège Saint-Lazare où fut ensuite créé le couvent des Filles de Dieu.
Il fit expulser les juifs de la ville et utilisa leurs maisons pour créer deux hospices Saint-Liénard pour les hommes et Sainte-Pôme pour les femmes.
Il fit venir des moines de l’abbaye de Lérins pour fonder, avec l’accord du Pontife, l’abbaye Saint-Pierre-au-Mont de Châlons.
Il mourut le 7 septembre 480 à Baye.
Il était le huitième évêque de Châlons de 433 à 480 et succédait à Provinctus.
Reliques
En
860, l’évêque Erchanraus fit revenir son corps qui repose en l’église
de Saint-André, qui fut renommée alors Saint-Alpin ; plus tard son corps
fut scindé en trois parties, l’une dans l’église à son nom, l’une dans
une crypte à la cathédrale et l’une sous une grande croix qui se
trouvait alors à l’emplacement actuel des archives départementales et où
se déroulait un pèlerinage d’importance.
Avec les avanies de la Révolution, deux parties furent perdues et/ou fondues, elle se trouvaient dans des chasses d’argent et les reliques reposent actuellement à la cathédrale ; un tombeau fut aussi posé en 1797 en l’église Saint-Alpin par le comte de Gizaucourt et le curé Lambert.
Fête
Sa
fête était le 7 septembre anniversaire de sa mort, mais en 1245,
Geoffroy II de Grandpré, évêque de Châlons, la déplaça au 2 mai,
anniversaire de la translation de son corps.
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