Victoire Clair

Victoire Clair




Victoire COURTIER est née en 1807 à Coux en Ardèche.
Son père était cultivateur.

C'était une humble villageoise.
Adolescente, elle travaille dans une magnanerie.
Elle fut mariée à René CLAIR, un ébéniste et eut deux filles.
L'une meurt en bas âge et en 1832 René Clair est écrasé par un tronc d'arbre sous les yeux de Victoire.
Son chagrin est immense. Elle trouve du réconfort dans sa foi et dans le travail à la fabrique de soie, qu'elle a repris.
Elle s'occupe de sa fille Victorine qui plus tard recueillera sa mère et vivra avec elle dans une modeste maison du village.
Quatre ans après la mort de son mari, Victoire une stigmatisation qui débute par d'abondantes hémorragies sur la tête et au front, prenant pafois la forme de la couronne d'épines.
Puis ce sont des plaies au côté gauche, aux mains et aux pieds : le 19 mars 1837, toutes les plaies s'ouvrent en même temps, et il est dit à la stigmatisée "qu'elle avait les marques sacrées et sanglantes de la Passion de son Sauveur qui la choisissait et l'agréait comme une victime qui s'était volontairement offerte à souffrir en union avec Lui pour l'expiation du crime des pécheurs du monde entier et qu'à l'avenir il voulait et devait être son modèle".
Dès lors, Victoire est associée à la Passion du Sauveur chaque vendredi et aux fêtes de la Croix, ainsi que le 19 mars, qui lui est révélé comme la date de la mort du Christ.
Aux cours d'extases les plaies s'ouvrent et saignent.
Victoire vit son expérience mystique avec humilité et une obéissance filiale à son curé, l'abbé Combes, qui veille à ne faire aucune publicité des faits.
Elle les garda une quinzaine d'années jusqu'en 1860.
Victoire fut victime d'assauts diaboliques.
Les villageois savaient tous qu'elle était tourmentée par le démon, vu les nombreuses preuves qu'ils eurent sous les yeux. L'obsession était publique.
Le diable par les torrents, lui enlevait tous ses vêtements. Elle les retrouvait à la porte de l'église.
Extatique, parfois elle se suspendait en l'air. Un témoin dit l'avoir vue un jour ne se tenant que sur le bout d'un seul pied, l'autre jambe repliée.
Pendant ses extases, elle disait de belles choses sur l'eucharistie et nos grands mystères.
Une dame a recueilli ses discours extatiques dans 3 cahiers dont un double a été déposé à l'évêché de Viviers.
Victoire meurt pieusement le 23 octobre 1883.






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