Saint Syméon ou Siméon de Trèves († 1036)
Ermite
Siméon, né à Syracuse, en Sicile, d'un père grec de nation, fut mené à l'âge de sept ans à Constantinople, où il fit ses études.
Il renonça à tous les avantages du monde, afin d'imiter plus parfaitement son divin modèle.
Son amour pour Jésus-Christ lui inspira le désir de faire le voyage de la Terre-Sainte.
Ayant
vécu quelque temps sous la conduite d'un solitaire qui demeurait du
côté du Jourdain, il alla passer deux ans dans un monastère de Bethléem,
où il reçut le diaconat.
Enfin, il se fixa chez les moines qui habitaient au pied du Mont-Sina, en Arabie.
Il édifia ses frères par la continuité de ses jeûnes et la rigueur de ses macérations.
Il fut chargé par ses supérieurs de se rendre auprès de Richard II, duc de Normandie, pour recevoir les aumônes que ce prince faisait au monastère.
Sa vertu subit de rudes épreuves durant le voyage.
Arrivé à Rouen, il apprit la mort du bienfaiteur de sa communauté.
Comme
il n'avait point de recommandation pour se présenter au successeur de
Richard, il prit la route du diocèse de Verdun, pour aller trouver
l'abbé de Saint-Vannes, avec lequel il était venu d'Antioche en Occident ; il se retira ensuite dans l'abbaye de Saint-Martin de Trèves.
Il repassa en Orient avec saint Poppon, archevêque de Trêves ; mais le saint Prélat
l'obligea de revenir avec lui, après lui avoir promis de lui laisser
une liberté entière sur le genre de vie qu'il voudrait mener.
Siméon
se renferma dans une tour près d'une des portes de la ville , et y
consacra le reste de sa vie à la pénitence, à la prière et à la
contemplation.
Dieu le retira du monde le premier Juin 1035, Benoît IX le canonisa le 8 Septembre 1042.
La cérémonie de sa canonisation se fit solennellement à Trèves le 17 Novembre de la même année.
Fête locale le 1er juin.
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