Saint Nicaise (2ème s.)

Saint Nicaise (2ème s.)

 martyr

 

Saint Nicaise, martyr (2ème s.)

 

 

Saint Nicaise (Nicasius), est un apôtre du Vexin au IIIe siècle.

Histoire

Image illustrative de l’article Nicaise (apôtre du Vexin)

Par Giogo — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=61073824


Il évangélise le Véxin mais semble ne pas être venu à Rouen et ne fut probablement pas évêque de la ville.

Il séjourna une année à Mousseaux et évangélisa Rolleboise située à proximité.

Ayant fait plusieurs miracles, il est martyrisé avec ses compagnons sur les bords de l'Epte, à Gasny, avant d'atteindre Rouen.

Il serait enterré à Gasny.

« Accompagné du prêtre Quirin et du diacre Scunicule, Nicaise avait résolu de porter la lumière évangélique dans le nord des Gaules où florissaient d'importantes cités. Ce fut dans un village du Vexin que l'apôtre Nicaise commença ses prédications. Près du village de Vaux, un horrible serpent avait fait sa demeure d'une caverne d’où jaillissait une fontaine, dont les eaux empoisonnées par cet immonde voisinage n'était plus qu'un foyer d'infection. L'arrivée de Nicaise fut saluée des bénédictions de tous les pauvres habitants de ce pays. Plein de foi dans la protection divine, le ministre du Christ envoya vers le repaire du dragon son disciple Quirin, qui courba le monstre sous son commandement et l'amena à Saint Nicaise, lié avec son étole. Tous les habitants confondus d'admiration, se prosternèrent en demandant à embrasser la nouvelle religion. 318 personnes reçurent le baptême à la fontaine même du dragon, redevenue claire et saine comme elle l'était autrefois. »

Il n'apparait pas sur la liste des archevêques de Rouen, toutefois, Saint Mellon, premier évêque de Rouen, serait l'un de ses disciples.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicaise_(ap%C3%B4tre_du_Vexin)


Fête : le 11 octobre.

Suivant la tradition, saint Nicaise, dont le nom grec signifie victorieux, vit le jour en Grèce.

D'après de très anciens documents, il naquit à Athènes et fut converti, avec le grand saint Denis, par le savant discours de saint Paul devant l'Aréopage.

Après avoir séjourné quelques temps près du grand Apôtre, saint Nicaise, avec saint Denis, travailla en Grèce au salut des âmes, puis s'embarqua avec le même Saint pour Rome.

Le Pape saint Clément les envoya dans les Gaules, avec d'autres missionnaires, pour continuer l'évangélisation de ce pays, commencée avec succès par des envoyés de saint Pierre lui-même.

Tandis que saint Denis fixa son siège à Paris, Nicaise se dirigea vers le pays de Rouen.

Mais cette ville, qui le vénère encore aujourd'hui pour son premier pontife, ne devait pas le voir dans ses murs ; car il reçut en route la couronne du martyre.

Il emmenait avec lui le prêtre Quirin et le diacre Égobile.

Vers Pontoise, les habitants leur promirent d'accepter l'Évangile, s'ils les délivraient d'un dragon qui infestait ce pays.

Alors Quirin marcha vers le dragon, le lia sans peine et le conduisit devant le peuple émerveillé ; là, le monstre expira, par l'ordre du Saint. A cette vue, bon nombre d'idolâtres se convertirent à la foi du Christ, et trois cent dix-huit d'entre eux reçurent le baptême.

Le bruit de ce prodige s'étant répandu dans le pays d'alentour, les conversions se multiplièrent, et les habitants de Meulan, de Mantes, de Monceaux, commencèrent à ouvrir les yeux à la lumière de l'Évangile.

Les apôtres chassèrent aussi plusieurs démons qui tourmentaient les habitants de la contrée.

Mais la voix du Ciel les appelait plus loin.

Nicaise, Quirin et Égobile reprirent leur marche vers Rouen.

A la Roche-Guyon, ils convertirent par leur prédication une noble dame, nommée Pience, et un prêtre des idoles, appelé Clair.

Ce dernier était aveugle ; ils lui rendirent en même temps la vue de l'âme et celle du corps.

Ce fut le signal de nombreuses conversions.

Les prêtres païens, irrités, conduisirent les trois apôtres au gouverneur, qui, peu auparavant, avait mis à mort saint Denis et ses compagnons ; mais, inaccessibles à toutes les menaces, ils subirent courageusement le martyre.

On rapporte de ces trois héros de la foi le même fait qui est raconté de saint Denis ; il auraient porté leur tête entre leurs mains, après avoir été décapités.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Source

 

 

 







 

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