Congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur

Congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur


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La Congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur, dite des Sœurs du Bon-Pasteur d'Angers, fut fondée par Sainte Marie-Euphrasie Pelletier en 1835, pour venir en aide aux femmes et aux enfants en difficulté.

 

Historique

 
Sainte Marie-Euphrasie Pelletier fut la fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur (en Angers, France).

 
Bienheureuse Marie du Divin Cœur (1863-1899) était une religieuse des Sœurs de la Congrégation du Bon Pasteur qui a demandé, au nom du Christ lui-même, au pape Léon XIII qu'il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.

 
Les Sœurs du Bon-Pasteur


Cette congrégation fondée en 1833 par Mère Marie-Euphrasie Pelletier a l'originalité au départ de se libérer rapidement de la tutelle administrative et spirituelle de l'évêque local et de se placer sous l'autorité pontificale. Elle fonde ses premières maisons dans la France manufacturière à l'aube de la révolution industrielle et forme des jeunes filles de la classe ouvrière pour leur donner un métier. Une branche de femmes repenties (anciennes prostituées ou femmes de mauvaise vie), appelées « Madeleines », vivent en clôture et prient pour la communauté. Dès 1835, Rome demande une vocation d'universalité à cette congrégation. L'encadrement des religieuses du Bon Pasteur est confié très tôt à des religieuses issues des meilleures familles de la bourgeoisie libérale ou de l'aristocratie européenne préoccupée du catholicisme social, comme en Allemagne par exemple, avec Bienheureuse Marie du Divin Cœur, née Droste zu Vischering. Parmi les cinquante novices de 1835, on remarque des jeunes femmes belges, irlandaises, allemandes, juives (les filles converties de l'ancien rabbin Drach, devenu bibliothécaire à la Propaganda Fide). À partir de 1840, la plupart des supérieures hors d'Europe sont issues de familles catholiques de la noblesse allemande hostiles à la montée en puissance de la Prusse protestante. Issues de grandes familles, elles sont parfaitement francophones.

Lorsqu'elle meurt en 1868, Mère Euphrasie Pelletier laisse 2 067 religieuses professes, 384 novices, 309 tourières (religieuses converses allant à l'extérieur), 972 « Madeleines », 6 372 jeunes filles ou femmes pénitentes accueilles en refuges, 8 483 enfants (en majorité des fillettes) instruits par les religieuses.

La croissance est rapide parallèlement à l'expansion de la révolution industrielle et des déséquilibres moraux et sociaux qu'elle engendre, comme toute période de transition nouvelle. C'est le génie de Mère Euphrasie Pelletier d'avoir su déceler les besoins de son époque. Les religieuses suivent également la progression de l'Empire britannique et s'y installent en croissant régulièrement, loin des tracasseries des évêques français gallicans, ou de l'administration anticléricale française.

En France, au cours de la Troisième République, et ceci jusque dans les années 1960, la congrégation se verra attribuer par l'État et notamment le Ministère de la justice, la mission de rééduquer les « filles de justice », jeunes mineures qui, pour diverses raisons, sont passées devant un juge et sont alors considérées comme « filles difficiles », susceptibles de sombrer dans la délinquance ou la prostitution.

 

Aujourd'hui

Les religieuses de cette congrégation catholique sont aujourd'hui présentes dans soixante-dix pays et sont au nombre de quatre mille.

La maison-mère est à Angers, et la maison généralice à Rome, depuis 1966

Supérieures générales

  • Marie de Sainte-Euphrasie Pelletier, 1835-1868
  • Marie de Saint-Pierre de Coudenhove, 1868-1892
  • Marie-Marine Verger, 1892-1905
  • Marie-Domitille Larose, 1905-1928
  • Marie de Saint-Jean-de-la-Croix Balzer, 1928-1940
  • Marie de Sainte-Ursule Jung, 1940-1960
  • Marie de Saint-Thomas-d'Aquin Lee, 1960-1973
  • Marie-Bernadette Fox, 1973-1985
  • Marie-Gemma Cadena, 1985-1991
  • Marie-Liliane Tauvette, depuis 1991
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