Bienheureux Vincent Vilar David († 1937)

Bienheureux Vincent Vilar David († 1937)
martyr en Espagne

Bienheureux Vincent Vilar David, martyr en Espagne († 1937)



Né à Valelence, Espagne, le 28 juin 1889, il aurait voulu être ingénieur dans le secteur routier, mais l’illusion de son père d’avoir un fils spécialisé dans l’industrie de la céramique, fit que David opta finalement pour la carrière d’ingénieur industriel, cours qu’il suivi à Barcelone.
Il se fit dès lors remarquer par son intelligence et son assiduité dans les études, finissant par décrocher les plus hautes qualifications en physique, chimie et comptabilité.
À la mort de son père, lui et ses trois frères reprirent ensemble la fabrique familiale de céramique.
Dès que Vincent termina ses études d’ingénieur, ses frères lui demandèrent de prendre la direction de l’usine.
Sa première préoccupation fut celle d’améliorer la qualité de vie de ses employés, instaurant pour eux l’assurance vieillesse et de maladie, ce qui provoqua la colère des représentants de l'usine qui lui on reproché de faire leur travail.
Dans sa trajectoire professionnelle il faut souligner sa nomination comme lieutenant-maire de Manises, sa collaboration dans la construction de l'aéroport de Valence et la Direction Technique de l'entreprise de céramique d'Eloy Domínguez.
Catholique pratiquant, Vincent David se consacra à la catéchèse auprès des enfants et des jeunes des quartiers défavorisés de son village natal.
Il se préoccupa également de la manutention du Séminaire, pour lequel il déboursa d’importantes sommes d’argent pour subvenir aux frais des réparations qui s’imposaient alors à celui-ci.
Sa grande foi l’emmena, alors qu’il faisait encore ses études, à voyager jusqu’à Rome et à y rencontrer le Pape Pie XI.
Á Valence, Vicente Villar David, lors de la persécution sanglante, pendant la guerre civile, n’hésita pas à recueillir des prêtres et des religieux, afin de leur épargner, si possible, le cruel destin qui les attendaient, s’ils étaient pris.
Mais, cette sollicitude envers les représentants de l’Église ne pouvait pas passer inaperçue et, comme il restait fidèle à la République et à la religion, on est venu le chercher et, comme il refusait énergiquement de renier sa foi, on le tua sans le moindre jugement. Cela s’est passé en 1937.








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