Bienheureux Nicolas Barré († 1686)

Bienheureux Nicolas Barré († 1686)

prêtre de l’Ordre des Minimes

 

Bienheureux Nicolas Barré, prêtre de l’Ordre des Minimes († 1686)

 

Nicolas Barré né à Amiens le 21 octobre 1621 et mort à Paris le 31 mai 1686 est un religieux minime français, fondateur des Sœurs de l'Enfant Jésus - Nicolas Barré et des Sœurs de l'Enfant Jésus - Providence de Rouen.

Il est reconnu bienheureux par l'Église catholique.

Vie

Image illustrative de l’article Nicolas Barré (prêtre)


Nicolas est né le 21 octobre 1621 à Amiens, ses parents étaient des commerçants aisés, qui eurent cinq enfants dont il était l'aîné.

Nicolas est baptisé à l'église Saint-Germain le 17 décembre 1621.

Il fit ses études chez les Jésuites, mais à 19 ans, il entra chez les Minimes, fondés par saint François de Paule.

Il y prononça ses vœux en 1641 et fut ordonné prêtre en 1645.

De 1645 à 1655, il assura la charge de professeur de théologie et de bibliothécaire au couvent de la place Royale à Paris (actuellement Place des Vosges).

Mais en 1655, sa santé se détériorant, Nicolas Barré fut envoyé à Amiens où il se rétablit, avant de partir pour Rouen.

Là, de 1659 à 1675, il œuvra pour l'éducation des enfants pauvres, en compagnie de quelques jeunes filles qui s'organisent pour être totalement disponibles à leur mission éducative.

Dès 1662 s'ouvrait une école à Sotteville-lès-Rouen, et le Père Barré établit une première communauté regroupant les femmes qui l'avaient aidé dans ses démarches. Ce sont les premières Sœurs de la Providence de Rouen.

En 1675, il revint à Paris où il continua ses fondations d'écoles populaires et de communautés, comme les Maîtresses Charitables du Saint-Enfant Jésus, dites aussi Dames de Saint-Maur.

Il fut le conseiller de saint Jean-Baptiste de La Salle à qui il enjoignait de renoncer à ses biens et de vivre pauvre avec les maîtres d'école pour réussir comme les premières maîtresses charitables ont réussi auprès des filles".

Il meurt le 31 mai 1686, à Paris.

Vénération

Le début du procès en béatification de Nicolas Barré n'est intervenu qu'en 1919, essentiellement parce qu'après la Révolution française, l'ordre des Minimes ayant disparu, les archives étaient restées inaccessibles.

Les documents de béatification (Positio) ont été publiés en 1970, et sa cause de béatification a été officiellement introduite le 5 avril 1976, par un décret du pape Paul VI.

Déclaré vénérable le 21 mars 1983 par le Pape Jean Paul II, une guérison, reconnue miraculeuse, survenue en décembre 1989 a été reconnue en 1997, et Nicolas Barré a été béatifié à Rome, le 7 mars 1999 par le Pape Jean Paul II.

Sa fête a été fixée au 21 octobre.

Il est également vénéré au Japon, en effet il existe un lycée catholique, Fukuoka Futaba, où des prières quotidiennes lui sont adressées.

Citations et pensées

De Nicolas Barré :

« Une pauvre femme qui n'avait même pas un morceau de pain à se mettre sous la dent se fait embaucher pour tirer de l'eau. On lui promet un beau salaire pour chaque tonneau qu'elle va remplir. Elle s'active, mais ses efforts sont vains. Elle en découvre la cause : la bonde est enlevée. Elle s'empresse de la remettre et reprend son travail avec plus d'ardeur. Mais le maître revient et demande d'enlever la bonde, et de poursuivre la tâche.
Après quelque temps, le découragement prend le dessus : tant d'effort inutiles, tant de fatigue pour rien. « Je n'ai guère de courage pour continuer », dit-elle à celui qui lui a confié ce travail. « Je te l'ai demandé ; peux-tu te contenter de savoir que cela me fait plaisir ? » Elle reprend sa tâche et finit même par la faire avec joie, heureuse de pouvoir procurer du bonheur à celui qui la lui a demandée.

Vient le moment de la paye. « Je n'ai rien mérité, dit-elle, au contraire, j'ai bien perdu du temps et murmuré. » Mais le maître lui découvre alors un immense réservoir qui, grâce à la peine qu'elle s'est donnée, est maintenant rempli d'une eau limpide. Et, pour la récompenser d'avoir poursuivi, uniquement par amour, une œuvre dont elle ne pouvait percevoir le résultat, il la paye doublement et la fait riche pour toujours.
Imaginez alors sa joie ! Voilà une image de ceux qui travaillent uniquement pour l'amour de Dieu et qui cherchent à lui rendre gloire en travaillant au salut des autres et à leur propre sanctification, sans voir de résultat ni de progrès, mais qui persévèrent toute leur vie, conscients de leur pauvreté, sans désirer de récompense, trop heureux que Dieu veuille bien les associer à son œuvre. »

— Bx Nicolas Barré. cité dans Mgr Jean-Claude Boulanger, Le chemin de Nazareth, une spiritualité du quotidien, Perpignan, Artège poche, 2019, p.263-264.

Publications

  • Œuvres Complètes, Le Cerf, 1994.
  • Le Cantique spirituel, Arfuyen, 2004.
  • Cent paroles, Fédération Nicolas Barré, 99 p.
  • Lettres spirituelles, Toulouse, Douladoure, 1876, 448 p.

Citations et pensées

Nicolas Barré (1621-1686) : Œuvres.

  • « Quoi qu'il arrive, soyez toujours en paix et confiez-vous en Dieu, il vous sera fait selon votre foi, votre espérance et votre charité et bien au-delà. » Lettre 61 (O.C. p 538)
  • Maxime de conduite pour les maîtresses numéro 21 œuvres complètes p. 128
  • « Il faut s'appliquer davantage à établir le bien plutôt qu'à détruire le mal. Le bien étant établi, le mal ne pourra plus subsister. » Maxime pour la direction des âmes 17 oeuvres complètes p. 357
  • « Plus nous sommes unis à Dieu plus nous recevons de force d'esprit et d'influence puisque Lui en est la source et l'océan. »Lettre 27 (O.C. p 457)

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Barr%C3%A9_(pr%C3%AAtre)

En savoir plus :

http://nicolas-barre.cef.fr/pages_web/nicolas/un_message/en_savoir_plus.htm

http://www.nicolasbarre.org/

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0440.htm

 

 






 

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