Sainte Marguerite d'Angleterre († 1192)

Sainte Marguerite d'Angleterre († 1192)


Célébrée au diocèse du Puy en Auvergne.
Sa mère originaire de Grande Bretagne fit avec elle le pèlerinage à Jérusalem.
Elle fit le pèlerinage à Montserrat en Espagne et au Puy en Velay.
Elle entra chez les cisterciennes de Sainte-Benoîte chez lesquelles elle s'était arrêtée et où elle mourut en 1192

Fille d’un père hongrois et d’une mère anglaise, elle voit le jour en Hongrie.
Sa mère décède alors que les deux femmes sont en pèlerinage en Terre sainte.
Désormais seule, Marguerite prend le chemin du retour en passant par Montserrat (Espagne), où elle effectue un pèlerinage.
Lorsqu’elle traverse la France, elle effectue une halte au couvent des Cisterciennes de la Séauve-Benite (Haute-Loire).
Conquise par l’atmosphère des lieux, elle demande à y être admise et y passe le reste de sa vie.
Selon certains auteurs, elle aurait occupé la fonction de sacristine.


La légende de Sainte Margueritte d'Angleterre
Lorsque l'on voit s'agenouiller au pied de L'autel une mère et sa fille ; l'image de sainte Marguerite se présente à la pensée.
Cette pèlerine du désert accompagnée de sa mère, était venue de la Grande-Bretagne pour se prosterner au pied du Saint-Sépulère.
L'Esprit saint la guidait ; il enflamma son cœur, et de la ferveur déroulèrent ses vœux de retraite ; elle voulut prier dans le Sanctuaire de la résurrection du Christ, agenouillée sur la pente du Calvaire ; elle montra à la chrétienté la foi des apôtres dans la pureté tics vierges.
La piété rappela Marguerite à une nouvelle station ; le Mont Serra, en Ibérie, était plein de souvenirs apostoliques ; elle le visita, et y laissa une trace de son passage. Une chapelle s'éleva en mémoire de son pèlerinage ; et les pauvres recueillirent l'offrande d'inauguration :
Elle voulut ensuite revoir la coupole de Notre Dame-du-Puy, là, suivant le cortège des pèlerins, elle chemina dans les co1lines du Velay en chantant des cantiques.
Cette humble servante de Dieu, qui avait quitté le faste de la naissance pour l'humilité évangélique, trouva dans cette contrée solitaire sa dernière station de vie.
Elle entra dans le monastère de Sauve benôite ; en prenant le voilé des Cisterciennes, elle dit adieu au monde, et le monde qu'elle avait secouru de ses largesses pleura sur sa tombe. Les couronnes d'or de la terre sont effacées par les couronnes de larmes, dont les pauvres parent le front des élus.
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