Sainte Hildelite († v. 720)

Sainte Hildelite († v. 720)

abbesse bénédictine



Hildelith, Hildelithe ou Hildilid est une religieuse anglo-saxonne active aux alentours de l'an 700.

Elle est la deuxième abbesse de l'abbaye de Barking, dans l'Essex.

Biographie

Image illustrative de l’article Hildelith

Les ruines de l'abbaye de Barking

Par Gordon Joly — Travail personnel, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1240395


La plus ancienne source qui mentionne Hildelith est l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais du chroniqueur northumbrien Bède le Vénérable, achevée en 731.

D'après Bède, Hildelith succède à Æthelburh, la fondatrice du monastère double de Barking, dans l'Essex.

Il ne donne pas de date pour la mort d'Æthelburh, mais le chroniqueur du XIIe siècle Jean de Worcester situe cet événement en 675.

Bède indique que Hildelith exerce la charge d'abbesse de Barking pendant de nombreuses années, jusqu'à sa vieillesse ; il ne précise pas la date de sa mort.

Il rapporte qu'elle fait transférer les ossements de saints dans l'église du monastère, dédiée à la Vierge Marie, et décrit comment une femme aveugle aurait miraculeusement retrouvé la vue après avoir prié dans cet endroit.

Hildelith entretient des relations avec les principaux érudits anglais de son temps.

Elle rapporte au missionnaire Boniface une vision de l'enfer qu'elle tenait d'un moine de l'abbaye de Much Wenlock, et Aldhelm de Sherborne lui dédie son De virginitate.

Culte

Hildelith est l'une des trois saintes associées à l'abbaye de Barking, avec Æthelburh et Wulfhilde.

Elle est le sujet d'une hagiographie de Goscelin de Saint-Bertin (fin du XIe siècle) et le chroniqueur Jean de Tynemouth relate également sa vie dans son Sanctilogium (milieu du XIVe siècle).

Néanmoins, elle ne figure pas dans les calendriers de saints antérieurs à la conquête normande de l'Angleterre.

Sa fête, le 24 mars, est encore observée à l'abbaye de Barking au début du XVe siècle.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hildelith


Fête le 24 mars.

Comme cette princesse anglaise ne trouvait point de couvents pour femmes, car ils y étaient inexistants dans son pays à cette époque, elle passa la Manche pour se faire moniale en France.

Elle fut alors rappelée dans son pays par saint Erconwald, bénédictin fondateur d'un monastère de moniales et évêque de Londres qui avait donné à sa sœur Éthelburge de quoi bâtir le monastère de Barking.

Saint Hildelite succéda à Ethelburge comme abbesse.


"Jeune princesse anglo-saxone, elle prit le voile en France, soit à Chelles soit à Faremoutiers-en-Brie.

Rappelée en Angleterre par saint Erconwald, elle prit soin de l'éducation monastique de sa sœur Éthelburge.

Quand cette dernière devint abbesse, Hildelite resta comme simple moniale sous son obédience.

Peu après, elle lui succéda comme abbesse.

Elle s'attira l'admiration des saints Adelme, Béde et Boniface.

Femme très cultivée et sage, ce fut une grande abbesse."
(source : 
Carmel)










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire