Sainte Clotilde Paillot († 1794)
Supérieure des Ursulines
Le
couvent de Valenciennes, où les Ursulines enseignaient, ayant été fermé
par les révolutionnaires, elles avaient décidé de partir plus au Nord,
pour la ville de Mons, appartenant alors à la couronne autrichienne (
aujourd'hui en Belgique ).
Elles étaient 32.
Mais en 1794, la ville tomba aux mains des Français, lors de la bataille de Fleurus.
Elles
furent faites prisonnières...21 religieuses parvinrent à s' échapper,
mais 11 furent jugées et condamnées pour " fanatisme " ( c' est ainsi
qu' on nommait le christianisme ), " trahison " ( pour avoir émigré ) et
" port d' habit prohibé ".
L'
intolérance radicale des révolutionnaires, sous couvert de liberté, se
sert des mêmes mots à travers toutes les époques...Cinq furent
guillotinées le 17 octobre, les six autres le 23 octobre.
Après
le jugement, l'une des Sœurs avait avoué sa frayeur d' être guillotinée
; la Mère Supérieure lui rétorqua avec patience : " je passerai devant
vous, pour vous montrer l' exemple. "
Les
jours précédents, des prêtres et des religieuses avaient déjà été
exécutés. Le 17, lors du procès, Mère Clotilde, la Supérieure, avait
démontré aux juges que les Sœurs n' avaient pas pris la fuite en
émigration, puisqu'elles avaient été munies de sauf-conduits
réglementaires, et qu' elles étaient parties pour enseigner, leur
couvent ayant été confisqué...Rien n' y fit.
La République leur reprochait d' avoir enfreint la loi d' octobre 1792,
et surtout d'avoir repris leur vie cloîtrée, en abandonnant la
République...Ironie du sort !
Le 23, la Mère Supérieure et les cinq dernières Ursulines furent aussi guillotinées.
Elle déclara aux soldats de l'escorte : " Nous vous sommes fort obligées, c'est le plus beau jour de notre vie ! "
Avec elles fut aussi guillotinée une Clarisse, Joséphine Leroux, qui avait trouvé refuge dans leur couvent.
Elle fut béatifiée avec les Ursulines.
À Valenciennes, en 1794, les bienheureuses Marie-Clotilde de Saint-François-Borgia (Clotilde-Josèphe Paillot) et cinq compagnes, vierges et martyres.
À Valenciennes, en 1794, les bienheureuses Marie-Clotilde de Saint-François-Borgia (Clotilde-Josèphe Paillot) et cinq compagnes, vierges et martyres.
Moniales,
elles furent, sous la Révolution française, condamnées à mort en haine
de la foi et, à l’admiration du peuple, montèrent à l’échafaud avec
joie.
Martyrologe romain
Voir Saintes Ursulines.(Bas de page)
http://www.ursulines.union.romaine.catholique.fr/Martyres-de-France
Martyrologe romain
Voir Saintes Ursulines.(Bas de page)
http://www.ursulines.union.romaine.catholique.fr/Martyres-de-France
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