Saint Macaire de Corinthe († 1805)

Saint Macaire de Corinthe († 1805)
Moine grec

Saint Macaire de Corinthe. Moine grec († 1805)


Issu de l'illustre famille des Notaradès, qui avait déjà donné à l'Église saint Gérasime de Céphalonie (1509-1579), et deux patriarches de Jérusalem, le bienheureux Dosithée (1641-1707), et son neveu Chrysanthe, le saint hiérarque Macaire est né à Corinthe en 1731 et reçut le nom de Michel.

Nous savons que : «dès sa première enfance, il se fit remarquer par sa piété et donna des signes d'une grande âme et d'une grande ardeur pour le bien.»

Ses débuts monastiques se déroulèrent dans le monastère de Méga Spiléon, dans le Péloponnèse.

Le patriarche œcuménique Samuel 1e (1768-1774) le sacra métropolite de Corinthe.

Mais, lors de la première guerre russo-turque (1768-1777), sous Catherine II, et de la révolte des Grecs de 1769, les Turcs arrêtèrent des membres de la famille Noraras et bannirent le nouveau métropolite de sa ville.
Pendant son séjour à l'île d'Hydra, saint Macaire rencontra pour la première fois saint Nicodème de la Sainte Montagne.
Les deux spirituels se revirent par la suite et collaborèrent pour la rédaction de maints ouvrages, les Synaxaires, des traités apologétiques, et surtout la Philocalie.
Ennemi farouche de l'humanisme occidental et de toute innovation il ne cessa de lutter aux côtés de saint Nicodème et du bienheureux Athanase Parios, ce nouveau Marc d'Éphèse, pour le retour à la Tradition authentique de l'Église en matière liturgique, sacramentelle, canonique et patristique.
Saint Macaire fut une des plus belles figures du mouvement anti-libéral et traditionaliste des Collyvadès.
C'est dans ce cadre-là qu'il écrivit son ouvrage admirable: Au Sujet de la Communion Fréquente aux très Purs Sacrements du Christ, où il se prononçait chaleureusement en faveur de cette dernière, les saints Canons et les écrits des saints Pères à l'appui. Il traduisit aussi en grec le Catéchisme du métropolite Platon de Moscou et une Vie de saint Christodule.
Très humble, il fit publier sous d'autres noms la plupart des ouvrages qu'il écrivit.
Ses fils spirituels étaient nombreux et ses activités incessantes. Souvent en mer, voyageant vers Chios (où il s'endormit le 16 avril 1805), Patmos, où il enseigna, ou Smyrne, dont il fut un évêque exemplaire, aidant les pauvres et les jeunes gens dans leurs études.
Le peuple lui-même le proclama saint. Sa mémoire est fêtée le 17 avril. Ses saintes reliques, à Chios, sont une source de grâces.
Par les prières de ton saint, Seigneur Jésus Christ, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Les débuts de sa carrière avaient été catastrophiques.
Jeune intendant chargé de faire rentrer les impôts, il en dispensait les pauvres. Il payait à leur place.
Il fut rappelé à la maison et s'enfuit au couvent.
Son père, influent personnage, força les moines à lui rendre son fils.
A la mort de ses parents, il abandonna à ses frères et sœurs sa part d'héritage et retourna au couvent.
En 1764, il fut mis à la tête de l'évêché de la ville de Corinthe qui allait à vau-l'eau.
Il voulut le réformer, mais ce n'était pas ce qu'on attendait de lui.
Au bout de trois ans, il démissionna de sa charge, laissant à un autre le soin de le remplacer.
Il voulut revenir dans un monastère, mais les moines et l'higoumène, peut-être trop ignorants, l'empêchèrent de se livrer à tout travail intellectuel.
Ce fut enfin dans l'île de Chio qu'il trouva une solitude propice pour écrire et prier autant qu'il le voulait.
Il y construisit un ermitage où il passa les vingt dernières années de sa vie, servi par un bon frère convers, recevant ceux qui s'étaient mis à son école.
Les meilleurs écrivains de sa génération furent de ses disciples.
Il ne signait pas les ouvrages qu'il écrivait, mais on a pu en identifier beaucoup sur les grands mystiques, la théologie et les martyrs des temps modernes.
Fête locale le 17 avril.









 

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