Saint Kirec ou Guevroc ou Guirec († 585)

Saint Kirec ou Guevroc ou Guirec († 585)

Confesseur

 

Image illustrative de l'article Saint Guirec

 Bannière représentant le saint lors du pardon de la chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté de Perros-Guirec

Par Renardeau — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=22000748

 

Saint Guirec ou saint Guevroc ou saint Guéroc ou saint Kirecq ou saint Kirec ou saint Kireg est un saint breton, venu de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle), dans l'Armorique primitive, considéré comme saint par l'Église catholique sans avoir été le sujet d'une canonisation formelle ; en effet, au cours du premier millénaire, l'Église n'avait pas encore défini les règles canoniques définitives pour la reconnaissance des saints.

Disciple de saint Tugdual, il aurait été moine dans la région de Tréguier, en Bretagne armoricaine.

Saint Guirec selon la Tradition

Albert Le Grand en 1636 dans son livre Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la pluspart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches consacre un chapitre à La vie de saint Guevroc ou Kirecq :

Saint Guirec aurait été l'un des 70 « meilleurs et plus vertueux religieux » (il aurait reçu l'habit de religieux dans le monastère de saint Tugdual au Pays de Galles) à avoir accompagné saint Tugdual dans sa traversée de la Manche lorsqu'il vint des îles Britanniques en Armorique. La légende dit qu'il aurait débarqué sur la plage de Saint-Guirec en Ploumanac'h. Il aurait vécu quelque temps au monastère de Tréguier près de saint Tugdual et ce dernier l'aurait envoyé, accompagné de quatorze religieux, fonder un nouveau monastère près de la ville de Kerfeunteun (actuellement Lanmeur). Saint Guirec aurait été bien accueilli par les habitants de Kerfeunteun (Lanmeur), mais « désireux de la retraitte et solitude, ne voulut bastir dans la ville ni ès ses fauxbourgs, mais plus haut que le port (aujourd'huy le havre de Toullarriki) , à une lieue de la ville sur une longe de terre qui avançoit en la mer, à l'embouchure de la rivière de Menou, où est encore à présent l'église tréviale de Loc-Kirecq, autre fois nommé le monastère de Land-Guevroc ». Saint Guirec se serait servi de débris d'habitations romaines qui se trouvaient là pour construire ce monastère et il serait resté six ans à sa tête, puis aurait fait élire un autre abbé à sa place pour se rendre dans la paroisse de Ploudaniel, « où il s'arresta en une petite vallée fort sombre, située au pied d'une époisse forest, lequel lieu fut depuis de son nom appelé Traoun-Guevroc, c'est-à-dire le "val de Guevroc", où il édifia premièrement une petite chapelle de rameaux d'arbres, et auprès une petite chambrette, et demeura en ce lieu deux ans entiers, vivant dans une admirable abstinence et solitude ». Il y aurait reçu la visite de saint Pol, lequel, après avoir dû insister vivement, aurait réussi à le faire venir près de lui en la ville d'Occismor (Saint-Pol-de-Léon), en faisant le grand vicaire de son diocèse.

Plusieurs miracles lui sont attribués de son vivant, dont la guérison d'une lingère devenue paralysée pour avoir travaillé un dimanche et qui fut, après repentance, guérie par saint Guevroc (saint Guirec) : « elle donna sa maison à saint Guevroc, qui la convertit en une chapelle, laquelle fut dédiée à Notre-Dame et nommée Nostre Dame de Creis-Ker (c'est-à-dire "du milieu de la ville"), laquelle fut rebastie plus magnifique par le duc Jean le Conquéreur ».

Alors qu'il visitait le diocèse de Léon, il tomba malade à Landerneau où il mourut vers 547. Son corps fut inhumé dans le monastère de Lockirecq (ou Land-Guevroc) qu'il avait fondé.

Ses traces et son culte dans la Bretagne actuelle

  • Toponymie :
    • Locquirec : Loc ("monastère" en breton) de saint Guirec
    • Perros-Guirec : mots bretons Penn ("cap, bout, extrémité") et roz ("coteau, colline") de saint Guirec
    • La plage de Saint-Guirec, dite aussi Anse Saint-Guirec en Ploumanac'h (commune de Perros-Guirec), sur laquelle se trouve l'Oratoire de Saint-Guirec, près de laquelle se trouve la chapelle Saint-Guirec.

 

L'Oratoire de Saint-Guirec et la chapelle Saint-Guirec à Ploumanac'h

 CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9711968

L'Oratoire de Saint-Guirec sur la plage de l'Anse Saint-Guirec

 Par Andreas Tille — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=939459

La statue de saint Guirec dans l'Oratoire de Saint-Guirec

Par LPLT — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9073682

 

  • Lieux de culte :
    • L'Oratoire de Saint-Guirec et la chapelle Saint-Guirec à Ploumanac'h, déjà cités précédemment
    • La chapelle Saint-Guevroc sur les dunes de Keremma en Tréflez
    • La paroisse de Lanneuffret était initialement sous le vocable de saint Guévroc

 

La chapelle Saint-Guevroc sur les dunes de Keremma

Par Thesupermat — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10210224

 

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Guirec

 

Saint Guevroc, aussi orthographié Gueroc, Guevroc, Guivrok, Guirec, Kirecq ou Kerric, est un ermite puis hiéromoine du 6ème siècle.

Fêté le 16 février.

Il fit partie des 72 disciples emmenés par saint Tugdual de leur monastère du Pays de Galles vers la Bretagne Armorique, l'an 545.

Tugdual était de l'école monastique de saint Illtud, et lui avait succédé comme abbé.

Il avait donc été formé dans la vieille tradition monastique celtique la plus rude qui soit, celle qui produisit le plus grand nombre de saints missionnaires, forma rois et peuples à suivre le Christ par vents et marées de la vie difficile de cette époque très troublée en Grande Bretagne.

Les farouches Saxons qui avaient été invités comme mercenaires par les rois fainéants d'Anglie avaient en effet pris le parti de s'emparer de tout le royaume laissé sans défense native par la faute de ses habitants, comme nous le compte par le détail saint Gildas le Sage, et nombre de clans et villages Chrétiens ne durent leur salut qu'à l'exil vers les cousins de Bretagne Armorique.

Tugdual plaça Guirec à la tête d'une fondation de 12 moines au lieu appelé depuis Loc-Kirec, à 10 lieues de Tréguier.

Guirec vécut ensuite 2 ans comme ermite dans le pays de Léon. Sa sainteté ne parvint pas à rester cachée, et saint Paul, évêque de Léon, lui demanda de venir l'aider à diriger son diocèse.

Le saint moine celte resta ce qu'il avait toujours été, un bon ascète vigoureux et infatigable.

Sa prédication publique fut régulièrement accompagnée de miracles.

Ayant guérit une jeune fille qui avait été saisie d'une sorte de crise d'épilepsie, celle-ci, par reconnaissance, fit don au saint homme d'une maison qu'elle possédait pour la construction d'une chapelle en l'honneur de la Mère de Dieu : c'est l'origine totalement légendaire de la célèbre église de Kreisker, qui se dresse encore majestueusement à Saint-Paul-de-Léon - légendaire car la magnifique église a été construite au 14-15ème siècle.

Le Kreisker est remarquable par son clocher à flèche, le plus beau en ce genre que possède la France : il fit l'admiration du célèbre ingénieur Vauban. Il est cependant possible qu'une antique chapelle se trouvait à l'endroit auparavant, mais l'archéologie n'en parle pas jusqu'à présent et la Bretagne regorge de ce genre de belles histoires, charmantes mais n'ajoutant rien à la sainteté de la personne concernée.

Sa mort

 

Saint Kirec ou Guevroc ou Guirec, Confesseur († 585)

 

Saint Guirec mourut vers 547, près de Landerneau.

Son corps fut inhumé au monastère de Land-Guévroc, à l'endroit même où se trouve aujourd'hui l'église paroissiale catholique-romaine de Locquirec.

Le monastère de Loc-Kirec (Locquirec) et les reliques de saint Guirec ont disparu depuis longtemps, tout ayant été détruit par les Normands au 9ème siècle.

Le Musée de Bretagne, Rennes

 

Saint Kirec ou Guevroc ou Guirec, Confesseur († 585)

 

stèle en granit, d'un mètre de haut. Sculptée entre 7ème et 9ème siècle. Elle représente un homme en prière. Soit il s'agit d'un personnage ailé, comme on représente parfois dans certaines icônes Orthodoxes saint Jean le Baptiste et Précurseur, "ange dans la chair." Soit il s'agit d'un abbé ou hiéromoine, avec les longues manches de son aube. Située à l'intérieur de l'enceinte d'un ermitage celtique, sur un îlot, près d'une fontaine d'eau douce, elle marquait vraisemblablement l'emplacement de la tombe du 1er occupant, saint Guirec / Guévroc. Caractéristique de la tradition celtique, avec certains éléments stylistiques comme les ailes ou la forme des mains, d'inspiration orientale. Cette stèle témoigne de l'interpénétration des influences entre terres celtiques et Orient byzantin encore pendant le haut Moyen-Age.

Source

Guirec († 547 ou 585), Guirec du Léon ou Kirec ou Kireg ou Guevroc ou Guéroc, originaire de Grande-Bretagne, disciple de saint Tugdual, moine dans la région de Tréguier enBretagne armoricaine.

Fête le 17 février.

Source

En savoir plus :

http://www.infobretagne.com/locquirec.htm

 








 

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