Saint Joseph-Benoît Cottolengo († 1842)

Saint Joseph-Benoît Cottolengo († 1842)
Prêtre à Turin


Saint Joseph-Benoît Cottolengo. Prêtre à Turin († 1842)



Giuseppe Agostino Benedetto Cottolengo (Joseph-Benoît Cottolengo), (1786-1842) a été le fondateur de la Piccola Casa della Divina Provvidenza, (Petite Maison de la Divine Providence) de Turin.

Il a été appelé le saint Vincent de Paul italien.

 

Biographie

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 Giuseppe Cottolengo en 1826

 

Issu d'une famille bourgeoise de 12 enfants dont il était l'aîné, Giuseppe naquit le 3 mai 1786 à Bra, dans le Piémont.

Enfant très pieux, il entra au séminaire à l'âge de 18 ans, son éloquence naturelle surprenait ses condisciples.

Déjà très sensible à la misère et à la condition des pauvres, il écrivait sur ses cahiers : Je veux être saint.

Ordonné prêtre le 8 juin 1811, il continua des études théologiques tout en assurant son ministère en zone rurale.

C'est en 1827, alors qu'il était chanoine à l'église du Corpus Domini qu'il fut appelé au chevet d'une malade qui n'avait pas pu aller à l'hôpital, et qui mourut sous ses yeux, qu'il décida de se consacrer à tous les infirmes, et aux malades les plus déshérités.

Le 17 janvier 1828, il ouvrit un petit établissement à Turin appelée Dépôt des pauvres infirmes du Corps du Christ dit aussi Dépôt de la Volta Rossa qui fut fermé en septembre 1831 mais qui put rouvrir, dès le 27 avril 1832 sous le vocable de Petite Maison de la Divine Providence.

Les turinois l'appelèrent très vite Le Cottolengo. Cette maison était placée sous les auspices de saint Vincent de Paul.


 Châsse du saint dans la Piccola Casa della Divina Provvidenza
Par Geobia — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=37534877


Il mourut le 30 avril 1842, après que la petite institution eut largement grandi et qu'elle eut essaimé dans le monde entier.

 

Œuvre

Le Petite Maison de la Divine Providence était une institution atypique, recevant tous les malades, quelle que soit leur pathologie, ne vivant que de la charité de quelques bienfaiteurs, sans aucune autre source de revenus.

Si on lui demandait d'où provenait l'argent nécessaire à ses établissements, il avait l'habitude de répondre La Providence m'envoie tout.

On y accueillait et y soignait tous les handicaps refusés par les hôpitaux, épileptiques, malades mentaux, sourd-muets, et jeunes en difficultés auprès desquels il menait une importante action éducative.

Pour animer son institution, et celles qui suivirent, Giuseppe Cottolengo fonda une congrégation de sœurs qui aujourd'hui sont réparties entre religieuses contemplatives et apostoliques, ainsi qu'un groupement de frères, de laïcs et de prêtres.

Les religieux et religieuses cottolenguins sont actuellement présents en Italie, en Suisse au Kenya en Tanzanie, en Inde, aux États-Unis et en Équateur.

Les sœurs sont au nombre d'environ 2000, dont 150 contemplatives, les frères 60 et les prêtres 45.

Son œuvre inspira le bienheureux Luigi Guanella et saint Luigi Orione.

« Ceux que vous devez le plus chérir, ce sont les plus abandonnés, les plus rebutants, les plus importuns. Tous sont des perles précieuses. Si vous compreniez bien quel personnage vous représentent les pauvres, vous les serviriez à genoux »

 

Béatification - canonisation

  • Giuseppe Benedetto Cottolengo a été déclaré Vénérable en 1877
  • Béatifié en 1917 par le Pape Benoît XV
  • Canonisé le 29 avril 1934 par le Pape Pie XI.
  • Sa fête a été fixée au 30 avril.

 

Citations

de Giuseppe Benedetto Cottolengo :

« Exercez la charité, mais exercez-la avec enthousiasme. Ne vous faites jamais appeler deux fois, soyez prêts. Interrompez n'importe quelle autre activité, même très sainte, et volez en aide aux pauvres. »
« Il faut toujours avoir confiance en Dieu. Ayez foi ! »
« Ne nous préoccupons que d'aimer Dieu, observer ses commandements et de ne jamais garder un péché sur la conscience, et puis laissons faire le reste à Lui : la Providence fait toujours bien toute chose. »
« La prière nous rend agréables à Dieu; priez donc, priez toujours. »
« Étudiez bien le catéchisme et vivez d'après ses enseignements. Le catéchisme est tout: si on le connaît bien, on en sait assez; si on ne le connaît pas, on ne sait rien. »
« Une messe vaut plus qu'une semaine de calculs et de travail : tout nous vient de cette source ! Bienheureux celui qui écoute la messe chaque jour. »
« Si l'on veut vivre bien, il faut se nourrir fréquemment et bien ; cette nourriture est la divine Eucharistie. Une âme chrétienne se confesse tous les huit jours et reçoit la sainte communion aussi souvent que possible. Les pauvres sont les prédiligés de Jésus-Christ. Les pauvres nous ouvriront les portes du Ciel. Tous ceux qui feront du bien à la "Petite Maison" seront bénis par Dieu. »
 
En savoir plus :








 

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