Saint Jacob († 768)

Saint Jacob († 768)
Évêque de Toul




Jacob († 767 (?)) ou Jakob, est le vingt-quatrième évêque de Toul. 

 

Biographie

L'évêque Jacob succéda à Godon de Toul vers 756. Abbé du monastère de Guémonde à Hornbach avant d'être promu à l'épiscopat, Jacob conserva toute sa vie l'amour de la solitude.
Cependant, il assista à l'assemblée générale de la nation tenue en 757 à Compiègne par le roi Pépin le Bref ; assemblée qui est mise au nombre des conciles comme toutes celles de ce temps là parce que les évêques du royaume y étaient convoqués aussi bien que les seigneurs laïques.
Le même prince fit don à cet évêque de l'abbaye de Saint-Dié et l'appela au concile d'Attigny en 765.
Deux ans après, Jacob fit un voyage à Rome et passa à son retour par le monastère de Saint Bénigne, à Dijon, où il fut attaqué d'une maladie dont il mourut.
Les religieux l'enterrèrent dans leur église et ses vertus lui méritèrent le titre de Saint.
Il avait une sœur du nom de Liliosa.
Son successeur a été l'évêque Bornon.
Source :

On ne saurait révoquer en doute la naissance de Jacob, dans le diocèse de Toul même, et au village de Bertigny (Haute-Marne), où ses parents avaient les propriétés dont il hérita.
Ce qui est plus difficile à constater, c’est, s’il fut d’abord religieux au monastère de Gémonde, sur la Sarre, ensuite évêque de Toul, ou bien s’il se retira seulement dans cette abbaye après son abdication de l’épiscopat.
Quoi qu’il en soit, élevé sur le siège épiscopal qu’il devait rendre encore plus respectable et plus saint, Jacob assista, comme évêque, au concile de Compiègne, l’an 757.
Il en souscrivit les actes de cette façon : Jacobus, peccator subscripsi. Dans ce concile, auquel prirent part l’évêque Georges et le sacellaire Jean, tous deux légats du Pape, on dressa dix-huit canons, lesquels se rapportent exclusivement au mariage, à l’exception du neuvième qui, d’après la décision du pape Sergius, déclare valide le baptême conféré par un homme qui n’est ni prêtre ni chrétien.
Le roi Pépin s’y trouva. Il y reçut en audience solennelle les ambassadeurs de l’empereur Constantin qui, entre autres présents, lui offrirent des orgues, ce que tous les historiens ont remarqué, parce qu’elles furent les premières qui parurent en France.
Saint Jacob fut appelé, en 761, à la dédicace de l’église de Gorze ; son nom se trouve inscrit, dans le cartulaire de cette abbaye, avec ceux des autres évêques présents à la cérémonie.
Jacob, pressé par l’amour de la retraite, quitta son évêché et se retira au monastère de Gémonde, comme nous l’avons indiqué. Il en sortit l’an 765, pour se rendre au concile d’Attigny (Ardennes) que Pépin y avait convoqué.
Son nom se trouve parmi ceux des prélats qui y assistèrent et l’on comprend que l’évêque ait pu l’écrire comme il a fait : Jacob, episcopus de monasterio Gamundias.
Il pouvait à son nom ajouter un titre qu’il n’avait pas perdu, et il devait indiquer le lieu de sa résidence actuelle, pour marquer son abdication du siège de Toul, dans lequel il avait alors un successeur.
Plus tard il fit le voyage de Rome. A son retour, il passa par Dijon pour y vénérer les reliques de saint Bénigne, dans l’église du monastère de ce nom.
Les religieux le reçurent dans leur abbaye ; mais il y fut attaqué d’une maladie violente qui, en peu de jours, le conduisit au trépas, l’an 767 ou 768.
En conformité du désir qu’il avait auparavant manifesté, il fut inhumé, auprès du tombeau du saint martyr qu’il était venu visiter.








 

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