Saint Francois Solano († 1610)

Saint Francois Solano († 1610)
 Frère mineur à Lima, au Pérou





Saint Francois Solano. Frère mineur à Lima, au Pérou († 1610)
 François Solano avec un Inca (attribué à Pedro Diaz, vers 1810) 


Le frère François Solano, l’un des missionnaires les plus célèbres de l’Amérique du Sud est nommé aujourd’hui encore Le Défenseur des Indiens ou Le thaumaturge du Nouveau-Monde.

Il est spécialement vénéré au Pérou, en Bolivie et au Nord de l’Argentine.

Il est fêté le 14 juillet.

François est né en Espagne, à Montilla, dans le diocèse de Cordoue, le 10 Mars 1549, dans une famille remarquable par sa piété.

Après des études classiques chez les Pères Jésuites, il entra au Noviciat des Franciscains de l’Observance, dans une maison de récollection établie à l’initiative du Ministre général Francisco de Quiñones (1523-1527).

Il accomplit à Séville ses années de formation au presbytérat.

Ordonné prêtre en 1576, il fut nommé aussitôt Maître des novices.

Ensuite, gardien du couvent de Sierra Morena, il se fit remarquer par son dévouement lors d’une épidémie de la peste, pour soigner les malades et les mourants, mais aussi par son zèle de prédicateur, spécialement tourné vers les pauvres et les prisonniers.

Approchant de la quarantaine, il demanda d’être envoyé en mission, de préférence vers l’Afrique, mais ses supérieurs le désignèrent pour l’Amérique du Sud.

En 1589, il traversa l’Atlantique, avec quelques compagnons et débarqua à Carthagène, en Colombie.

De là il rejoignit, à pied, l’Isthme de Panama, qu’il traversa pour s’embarquer à nouveau vers le sud du Pérou.

Son navire fit naufrage et s’échoua sur une île du Pacifique où lui et ses compagnons furent sauvés par un autre navire qui les conduisit à Païta, au Pérou, d’où il rejoignit Lima.

Le custode de la mission l’envoya au Tucuman, vaste région peu évangélisée, recouvrant le Nord de l’Argentine, la Bolivie et le Sud du Pérou.

Il y déploya un ministère extraordinaire d’évangélisation, en commençant par apprendre, avec succès et en très peu de temps, plusieurs des langues indiennes.

Il illustrait sa prédication de chants religieux, en s’accompagnant sur une sorte de violon qu’il avait fabriqué lui-même.

Nommé custode de la mission du Tucuman et donc responsable des divers couvents qu’il avait fondés, il était vénéré des Indiens dont il prenait la défense, face aux exactions des colons espagnols.

En 1580, Saint François Solano, religieux franciscain, après avoir prêché l'évangile aux Indiens du Pérou, vient au Paraguay, avec plusieurs missionnaires de son ordre, parmi lesquels les pères Luis Bolaños et Alonzo de San-Buenaventura. Ces missionnaires fondent dans les environs de l'Assomption des réductions dont plusieurs ont existé jusqu'en 1848, telles que, Ita, Yaguaron, Tabapy, Caâzapa, Yuti.

Le père Solano retourne ensuite dans le Tucuman et évangélise les Indiens de la Rioja et de Santiago-del-Estero.

Saint François Solano à La Plata en 1585 plaça les quatre croix.

Une des pratiques de dévotion du saint était de prendre son violon à la chapelle ou église et jouer et chanter des hymnes en l'honneur de Notre Dame.

A Noël, il rassemblait les Indiens pour chanter avec lui devant la crèche de Noël et entre les chants, il s'arrêtait pour expliquer l'histoire de Noël.

En 1595, il fut nommé gardien du grand couvent franciscain de Lima et continua son ministère de prédication, n’hésitant pas à reprocher aux colons leur mauvaise conduite, en les menaçant même du châtiment du ciel.

Il leur annonça la destruction partielle de la ville de Truxillo par un tremblement de terre, ce qui se produisit effectivement huit années plus tard, mais François Solano était déjà mort.

En effet, il tomba malade, usé par les labeurs apostoliques, et passa deux années à l’infirmerie du couvent, édifiant ses compagnons par sa prière continuelle et sa patience dans de grandes souffrances en prononçant ses paroles favorites : Dieu soit loué !

Il mourut à Lima le 14 juillet 1610.

Un jésuite, le P. Sebastiani prêcha à ses obsèques et dit : « La Divine Providence a choisi le Père François Solano pour être l’espérance et l’édification de tout le Pérou, l’exemple et la gloire de Lima et la splendeur de l’Ordre Séraphique ».

Il avait, dit-on et le don des miracles, et le don des langues, et celui de réconcilier des tribus. 

Clément X le déclara bienheureux, en 1675, et Benoît XIII le canonisa en 1726.

De nombreuses paroisses, communautés religieuses, écoles, associations diverses se sont mises sous son patronage, dans tout le Nouveau Monde, depuis le Canada, les USA, jusqu’au Chili.
Source


Francisco Sánchez-Solano Jiménez, dit en français François Solano était un missionnaire espagnol de l'ordre des Frères mineurs, né à Montilla le 10 mars 1549 et décédé le 14 juillet 1610 à Lima (Pérou).

C'est un saint catholique fêté le 14 juillet.


Biographie

Né près de Cordoue, François Solano rejoignit les Frères mineurs à l'âge de 20 ans et passa plusieurs années au couvent d'Arifazza.

En 1589, il s'embarqua pour le Pérou et y passa plus de vingt ans, évangélisant les régions de Tucuman, aujourd'hui dans le Nord-ouest argentin, et du Paraguay.

Il apprit plusieurs langues autochtones et développa de bonnes relations avec les populations de ces régions.

François Solano aurait prédit le tremblement de terre de Trujillo, survenu huit ans après sa mort, ainsi que son propre décès.

Il a été béatifié en 1675 et canonisé en 1726.
 
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Saint Francois Solano. Frère mineur à Lima, au Pérou († 1610)


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