Saint Égide Marie de Saint Joseph († 1812)

Saint Égide Marie de Saint Joseph († 1812)

 

 

Saint Égide Marie de Saint Joseph († 1812)

 

Frère mineur observant (Alcantarin), connu aussi sous le nom de Gilles-Marie de saint-Joseph.

Né à Tarente (Italie) le 16 novembre 1729, Égide-Marie de Saint Joseph (au baptême: François Antoine Postillo) dans une famille pauvre.

Bientôt, il exerça le métier de ses parents, devenant lui aussi un excellent “cordier” et un expert “feutrier”.

A dix-huit ans, orphelin de père, il devient le seul soutien de sa famille.

En 1754, réalisant ce qui fut toujours son inspiration à savoir : “pouvoir penser et travailler seulement pour le Seigneur”, après avoir pourvu comme il fallait aux besoins de la famille, il fut accepté parmi les Frères Mineurs Alcantarins de la Province de Lecce. 

Le 28 février 1755, il fit sa profession religieuse.

De 1755 et jusqu'à mai 1759, il demeura dans le couvent de Squinzano (Lecce) comme cuisinier de la Fraternité.

Après un bref séjour dans le couvent de Capurso (Bali), au mois de mai 1759, 1e frère Égide-Marie fut envoyé à Naples, où les Frères Mineurs Alcantarins de Lecce avaient un petit hospice.

Là, le frère Égide demeura près de 53 ans, c’est à dire jusqu’au jour de sa mort, occupant tour à tour les charges de cuisinier, de concierge et de quêteur, édifiant tous, et en particulier les pauvres, qui accouraient nombreux au Couvent de Chiaia pour recevoir du frère Égide-Marie une aide ou un mot de consolation.

Très nombreux furent les prodiges qui accompagnèrent la mission de bien et de pacification de Frère Égide-Marie, jusqu’à lui mériter de son vivant l’appellation populaire de Consolateur de Naples.

“Aimez Dieu, aimez Dieu”, avait-il l’habitude de répéter à ceux qui le rencontraient dans ses passages dans les rues de Naples.

Au couvent il menait surtout une vie contemplative, devant la sainte Eucharistie ou la statue de Marie.

Mais il ne négligeait pas pour autant les humbles services de la communauté.

Entouré d’une grande réputation de sainteté, frère Égide-Marie mourut le 7 février 1812.

 Léon XIII le déclara bienheureux, le 4 février 1888, et Jean-Paul II, le mit au nombre des saints, le 15 décembre 1994. Il est fêté le 7 février.

En savoir plus :

http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19960602_egidio-maria_fr.html

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-487898-saint_egidio_de_saint_joseph.html

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0386.htm

 

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7f/Sant%27Egidio1.jpg

 

 

Égide-Marie de Saint-Joseph, dans le siècle François Antoine Postillo (1729 - 1812), est un religieux italien, de l'Ordre des frères mineurs alcantarains, vénéré comme saint par l'Église catholique.

Il est commémoré le 7 février selon le Martyrologe romain.

Biographie

François Antoine Pontillo naît à Tarente le 16 novembre 1729. Encore enfant il part travailler chez un artisan de la ville pour « gagner son pain ».

Mais très pieu, il s'arrange pour se rendre à la messe tous les jours avant son travail.

Orphelin de père à l'âge de 18 ans il doit subvenir aux besoins de sa famille et change de métier pour prendre la profession de cordier (mieux rémunéré).

En 1754, il a 24 ans, sa mère se remarie. Dégagé de ses obligations familiales, il peut suivre son aspiration personnelle de vie religieuse et entre chez les frères mineurs déchaussés de Galatone, puis de Naples, où il passe le restant de sa vie comme portier du couvent Saint-Pascal à partir de 1759, accueillant les visiteurs et les nécessiteux.

La profondeur de sa vie de prière et les conseils qu'il prodigue lui accordent une réputation de sainteté dès son vivant, attirant à lui de nombreuses personnes, de toute catégorie sociale.

Ses nombreuses visites auprès des pauvres, des malades et des mourants le font surnommer « le consolateur de Naples ».

Il acquiert la confiance du roi Ferdinand Ier.

De son vivant plusieurs miracles sont rapportés par la population (multiplication de nourriture, prophéties, guérisons).

Un des plus célèbres est la « résurrection » d'un petit veau dénommé Catarinella, par les frères franciscains qui en étaient propriétaires et qui le laissaient librement aller et venir dans la ville. Un soir le veau ne rentrant pas (contrairement à son habitude), les frères en parlent à Égide qui se rend directement chez un boucher de la ville, le fait descendre dans sa cave, et y retrouve l'animal découpé en pièces. Le moine remet les pièces en place fait une prière, et le veau reprend vie et puis sort en beuglant ameutant la population qui le suit jusqu'au couvent franciscain.

Égide meurt à Naples le 7 février en 1812.

Son corps est vénéré à l'église San Pasquale a Chiaia, église du couvent où il passa sa vie de franciscain.

Béatification et canonisation

L'héroïcité de ses vertus est reconnue par le pape Pie IX le 24 février 1868. Vingt ans plus tard le vénérable Égide est béatifié par Léon XIII, le 4 février 1888.

Le 15 décembre 1994, une guérison survenue en 1937 est reconnue miraculeuse et due à son intercession, ce qui ouvre la voie à sa canonisation, célébrée le 2 juin 1996 par Jean-Paul II qui l'inscrit ainsi au catalogue des saints. A cette occasion le pape déclare : « Son souvenir est encore vivant aujourd'hui et son exemple invite les chrétiens à vivre en plénitude l'Évangile des béatitudes ».

Il est déclaré co-patron de la ville de Tarente.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gide-Marie_de_Saint-Joseph

 










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire