Saint Dalmas († v. 580)

Saint Dalmas († v. 580)

Évêque de Rodez

 

Saint Dalmas, Evêque de Rodez († v. 580)

 


Saint Dalmas (†580) est un ecclésiastique du VIe siècle, troisième évêque de Rodez (524/525 à 580).

Biographie

Troisième évêque de Rodez, il se rendit plusieurs fois dans le nord, à la cour de Théodebert Ier, en "opérant des miracles" sur la route.

C'est le type de sainteté épiscopale et aristocratique, la mieux reconnue à cette époque.Est-ce en raison de ses relations avec le pouvoir ou en raison de la richesse relative du Rouergue qu'il peut entreprendre la construction d'une cathédrale ?

Mécontent de son œuvre il la fit refaire plusieurs fois et la laissa inachevée.

Le roi Childebert II doit intervenir pour régler sa succession, en effet nombre de membres du clergé et d'archidiacres du diocèse se disputent cette dernière.

Il laisse à sa mort une œuvre de patronage d'églises importante, une organisation paroissiale quasi-complète et une christianisation dominante en Rouergue.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dalmas_(saint)

Saint Dalmas naquit à Rodez vers 491, et il en fut élu évoque, à l'unanimité des voix, par le clergé et par le peuple, bien qu'il n'eût atteint qu'environ sa vingt-cinquième année, pour succéder à saint Quintien, qui venait d'être élevé sur le siège de Clermont.

Sur le siège épiscopal de Rodez, Dalmas déploya les qualités et remplit toutes les graves et saintes obligations d'un bon et vrai pasteur.

Il était homme d'oraison ; il jeûnait habituellement ; il ne prenait, pendant la nuit, qu'un court repos.

Sa charité, pour venir en aide aux pauvres et aux malheureux, était si vive et si généreuse qu'il ne se contentait pas de les soulager par une simple aumône pécuniaire il leur procurait des secours souvent plus précieux encore, tantôt un bon conseil, tantôt l'appui moral de son influence, tantôt des démarches personnelles très-actives pour leur faire du bien.

La prudence de sa conduite, la sagesse de son administration, la régularité de sa vie tout entière, remplissaient la Gaule d'admiration et, de toutes parts, on louait et on bénissait nn si saint évoque.

Amalaric lui-même, ce roi des Visigoths, si ardent à persécuter les évoques et les prêtres catholiques, se sentit animé pour lui d'estime et de bienveillance, malgré son attachement outré à l'arianisme, au point de l'accueillir avec faveur et d'écouter, sans se montrer offensé, les justes doléances que saint Dalmas crut du devoir de sa charge épiscopale de lui présenter de la part de Dieu.

A cette époque, Amalaric régnait à Narbonne, et il fat le témoin d'un éclatant miracle que saint Dalmas opéra pendant une de ces visites que les intérêts de son troupeau l'avaient engagé à lui faire.

Touché de la misère profonde dans laquelle les malheureux prisonniers qu'Amalaric avait faits dans ses expéditions guerrières, étaient plongés au fond de leurs cachots, saint Dalmas ne craignit pas de reprocher au roi arien sa dureté, et il le supplia même de leur rendre la liberté.

Sa demande ne fut point écoutée. Alors saint Dalmas se met en prières devant Dieu et, chose admirable : voilà qu'aussitôt les liens qui retenaient les prisonniers se brisent, les portes des prisons s'ouvrent, et tous ces pauvres infortunés peuvent s'échapper.

Saint Dalmas était favorisé d'un pouvoir merveilleux sur les démons ! Il lui suffisait d'adresser à Dieu sa prière pour que, de loin comme de près, les possédés en ressentissent aussitôt l'effet heureux et fussent guéris.

En revenant d'Orléans, où il s'était rendu pour assister au quatrième concile tenu dans cette ville, s'étant arrêté à Brioude, en Auvergne, il rappela à la vie, par ses prières, un malheureux qui était attaché au gibet depuis plusieurs heures.

Le roi Théodebert entendit célébrer les vertus de saint Dalmas, et le bruit de ses miracles arriva jusqu'à sa cour.

Nous voyons aussitôt le roi des Francs combler le saint évoque de Rodez des témoignages de l'estime la plus sincère et d'une particulière amitié.

Les guerres et tes troubles dont ces temps difficiles sont marqués avaient dépouillé l'église de Rodez de ses biens.

Le roi Théodebert les lui restitua, en considération de son saint évoque.

Après avoir saintement gouverné l'église de Rodez pendant soixante-cinq ans, et être parvenu, avec une verte vieillesse, à un âge très-avancé, saint Dalmas termina sa longue carrière et un épiscopat qui rappelait les grands prodiges de celui de saint Amans, par une mort sainte, le 13 novembre 58i.

Son corps fat enseveli honorablement dans l'église dédiée à saint Amans, en la ville de Rodez.

Aujourd'hui, son chef vénérable est exposé sur le maitre-autel avec ceux de saint Amans et de saint Naamas.

LES PETITS BOULLANDISTES : Vies des Saints ; Tome 11. Paris 1866.

Source : http://web.me.com/p.marek/Paroisse_R%C3%A9quista/Les_%C3%A9v%C3%A9nements/Wpisy/2011/6/13_DALMAS_(DALMAZY)_DE_RODEZ%C3%89v%C3%AAque,_Saint%E2%80%A0%C2%A0581.html

En savoir plus : http://homepage.mac.com/thm72/orthodoxievco/ecrits/vies/synaxair/novembre/dalmas.pdf

http://nouvl.evangelisation.free.fr/dalmas_de_rodez.htm

 








 

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