Saint Bercaire († 685)

Saint Bercaire († 685)

 abbé de Hautvilliers

 

 

Berchaire, aussi connu sous le nom de saint Berchaire, (vers 620 - 696) était un noble et un abbé du haut Moyen Âge qui fut canonisé.

Biographie

Fuyant le pouvoir royal et celui du clergé, Berchaire cherche à fonder une abbaye ex nihilo, en ermite, afin de revenir aux principes premiers dictés par la Bible et la Règle de saint Colomban.

Après avoir tenté de créer un monastère à Reims, Luxueil, de nouveau Reims, Hautvillers et Puellemontier en Champagne-Ardenne, c'est à Montier-en-Der dans la Haute-Marne qu'il fonde enfin son abbaye, qui subsistera jusqu'en 1790.

Très rapidement, son aura religieuse touche les populations environnantes qui se mettent sous son autorité monastique. Montier-en-Der et Puellemontier, distantes de 7 km, forment une double abbaye durant la vie de Berchaire. Proféminin, il établit des abbesses à Puellemontier. Très prophétique, il annonce sa mort aux religieuses. Son caractère excessif sur le plan religieux lui portera malheur, puisqu'après avoir frappé un moine, il est victime d'un coup de poignard durant sa sieste, en 696.

De l'abbaye de Montier-en-Der a subsisté un document très précieux, le Polyptyque de Montier-en-Der, dont l'abbé Charles Lalore, en 1878 fit une retranscription. Il s'agit d'une liste des biens fonciers du domaine de Montier-en-Der, élaborée à partir d'environ 845, et classant les localités du territoire de l'abbaye sous forme de brefs.

Hommage

Il a été fait Chevalier de l'Ordre du Der à titre posthume en 2014 par la confrérie du même nom.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Berchaire_(abb%C3%A9)


Bercaire sortait d'une famille illustre de l'Aquitaine, et vint au monde vers l'an 636.

Saint Nivard, archevêque de Reims, se chargea de son éducation, et le fit instruire dans les lettres et dans la piété.

L'éducation que reçut Bercaire lui inspira du mépris pour le monde, et il se retira dans l'abbaye de Luxeuil alors gouvernée par saint Valbert.

Son humilité et sa fidélité à remplir ses devoirs le firent bientôt distinguer des autres religieux.

Etant revenu à Reims, il engagea saint Nivard à fonder le monastère de Hautvilliers, où il alla vivre avec quelques autres religieux. On l'obligea d'en prendre la conduite.

Animé d'un grand zèle pour la gloire de Dieu, il fonda lui-même deux monastères dans la forêt de Der, au diocèse de Châlons-sur-Marne, l'un appelé Puisye ou Montierender, pour des hommes, et l'autre nommé Pellemoutier, pour des filles.

 Il enrichit ces monastères de reliques qu'il avait apportées de Rome et Jérusalem, où il avait été en pèlerinage.

Il donna à celui de Montierender, où il fixa sa résidence, plusieurs terres qui lui étaient venues de sa fa mille ; mais il devint la victime de son zèle pour le salut des âmes. 

Le moine Daguin, indigné d'une correction qu'il lui avait faite, alla pendant la nuit le percer d'un coup de couteau.

Le coupable lui ayant été présenté, pour qu'il décidât lui-même de la punition, il se contenta de l'exhorter à la pénitence, et de lui conseiller de faire un pèlerinage a Rome.

Daguin sortit du cloître, et n'y revint plus.

Le Saint languit deux jours, et mourut le 27 ou le 28 Mars 696.

Sa sainteté fut bientôt confirmée par beaucoup de miracles, et l'Eglise l'a toujours honoré comme un martyr de charité et de justice.

Ses restes mortels, après diverses translations, ont été apportés à Moutier-en-der, où ils furent soigneusement gardés jusqu'à la fin du dernier siècle.

SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.

Source

 

Fête le 26 mars.

En savoir plus :

http://www.maisons-champagne.com/encyclopedie/vignes_au_plaisir/dom_perignon.htm

 

 

 

 












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