Maria Cecilia Baij

Maria Cecilia Baij


Maria Cecilia Baij


Elle est née le 4 janvier 1694.

Le Christ révéla à Donna Maria Cecilia Baij, abbesse du monastère de Saint Pierre de Montefiascone qui vécut au XVIIIè siècle les premiers battements de son cœur dans le sein de sa mère. Voilà la traduction des trois premiers paragraphes : d’abord l’offrande de toute sa vie au Père, puis la demande d’une grâce spéciale pour sa sainte Mère et enfin la grâce toute spéciale obtenue par le Christ comme grand prêtre uni à la divinité :

« (1. Offrande de Lui-même )
Dès que je fus unis à mon humanité (le Verbe divin est uni à sa nature humaine par l’union hypostatique en une seule personne) j’adorai alors mon Père éternel et je le remerciai pour le bénéfice accordé au genre humain dans le don de moi-même son Fils unique pour sa Rédemption. Je l’adorai et le remerciai au nom de toutes les créatures raisonnables pour lesquelles je me déclarai alors leur frère ; je promis dès ce premier moment que tout ce que j’aurai fait et subi à chaque instant de ma vie, je voulais le faire et le subir pour mes frères et suppléer avec cela à leurs manques et à leurs négligences.
(2 Demande d’une grâce spéciale pour sa Mère)
Après ce premier acte d’adoration et de remerciement, je demandai à mon Père Eternel une grâce particulière pour ma mère bien-aimée et c’était qu’à chaque respiration, alors que je demeurais dans son sein, j’aurais augmenté la grâce en elle et ceci pour lui rétribuer en cette vie le centuple parce que ma respiration provenait du souffle de son cœur très pur. Le Père m’accorda cela et en rendit également consciente ma bien-aimée mère pour qu’elle se réjouisse et se complaise de porter son Fils bien-aimé.
(3. Valeurs sans égale des remerciements du Christ)
A peine le Père accorda ses dons à ma mère que moi, uni avec elle, c’est-à-dire mon âme avec son esprit, nous lui rendîmes les remerciements qui lui étaient dus et je lui rendis grâce de moi-même aussi de la part de ma mère car comme Dieu mes remerciements avaient plus de valeur et donc étaient plus acceptés par mon Père. »








 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire