Bienheureux Juan Bautista et Jacinto de los Angeles († 1700)

Bienheureux Juan Bautista
et Jacinto de los Angeles († 1700)

martyrs


Bienheureux Juan Bautista et Jacinto de los Angeles , martyrs († 1700)

JUAN BAUTISTA
"L'Évangile arrive dans l'État d'Oaxaca, au Mexique, en 1529, avec les Pères Dominicains, qui utilisent les langues locales et les us et coutumes du lieu.
On commence ainsi à connaître Dieu dans sa propre langue.
Parmi les fruits de ces semailles chrétiennes se détachent deux grands martyrs." (Cf Homélie de béatification de Jean Paul II).
L'un d'eux est le bienheureux Jean Baptiste.
Juan Bautista (Jean Baptiste) naît autour de 1660 dans le village de San Francisco Cajonos, au Mexique.
Dès l'âge de 6 ou 7 ans il rend service d'abord comme servant de messe et assistant du sacristain, puis dans les charges publiques.
Il est marié à Josefa de la Cruz et ils ont au moins une fille appelée Rosa dont on possède l'acte de baptême.
Dévoué à ses frères autochtones et à l'Église, il assume des responsabilités de plus en plus importantes : juge, conseiller, président municipal, maire constitutionnel et finalement 'fiscal', la plus haute responsabilité dans l'échelle des charges publiques.
Il exerce cette fonction avec Jacinto de los Angeles, béatifié en même temps que lui.
Cette hiérarchie a été instituée en 1585 par le Troisième Conseil Provincial Mexicain.
La première tâche des 'fiscales' est de veiller sur la pureté de la foi et la moralité des peuples autochtones auxquels ils appartiennent.
Aux dires de contemporains, les deux bienheureux sont irréprochables dans leur vie personnelle et familiale et ils accomplissent de façon exemplaire leurs fonctions publiques.
Le 14 septembre 1700, les habitants de San Francisco Cajonos, en majorité chrétiens, sont invités à célébrer un acte solennel d'idolâtrie dans la maison d'un Indio.
En l'apprenant, les deux fiscales, uniquement animés par la fidélité à la foi qu'ils professent et le zèle pour la charge qui leur est confiée, communiquent l'information aux autorités ecclésiastiques.
Par cette déclaration, ils sont conscients du risque qu'ils courent pour leur vie. Ils se rendent discrètement au lieu-dit avec les deux dominicains responsables de la paroisse de San Francisco Cajonos et quelques fidèles.
Ils surprennent les idolâtres qui célèbrent leur culte à la faveur de la nuit. Ils commencent à leur faire des reproches.
Ces derniers s'enfuient précipitamment, mais on informe les deux fiscales qu'ils veulent se venger.
Juan et Jacinto se réfugient alors au couvent des dominicains. Le lendemain 15 septembre, à 8 heures du soir, les rebelles indios assiègent le couvent et menacent de tout détruire si on ne leur livre pas les fiscales et les instruments idolâtriques que ceux-ci avaient confisqués.
D'abord les deux Dominicains refusent, mais les Indios se font plus menaçants, détruisent les portes du couvent et mettent le feu à la maison toute proche de Juan Bautista.
Finalement, pour éviter le pire, on est contraint de remettre entre leurs mains les deux fiscales.
Ils sont torturés par les Indios qui essaient de les faire abjurer et approuver l'idolâtrie.
A quoi ils répondent avec force: "Puisque nous avons professé le baptême, nous suivrons toujours la vraie religion."
Le lendemain matin, jeudi 16 septembre, ils sont emmenés au village voisin de San Pedro, au mont de Tanga.
L'après-midi, près de ce mont, ils sont de nouveau torturés, puis mis à mort et jetés dans une fosse.
Ce lieu est ensuite appelé le Mont Fiscal-Santos et devient jusqu'à nos jours un centre de pèlerinage.
Les corps des serviteurs de Dieu sont transportés dans l'église Saint Ildefonse de Villa Alta.
Au 19e siècle, l'évêque d'Oaxaca, Mgr Gillow, écrit un livre, très sûr au point de vue historique, où il détaille leur martyre.
En 1889, il transfère les reliques dans sa cathédrale d'Oaxaca où elles sont vénérées jusqu'à ce jour.
"Les deux bienheureux, déclare le Pape, constituent un exemple de la façon dont, sans mythifier les coutumes ancestrales, on peut parvenir à Dieu sans renoncer à sa propre culture, en se laissant cependant illuminer par la lumière du Christ, qui renouvelle l'esprit religieux des meilleures traditions des peuples."

Béatification : 01.08.2002  à Mexico (N-D de Guadalupe)  par Jean Paul II

Fête : 16 septembre.
JACINTO DE LOS ANGELES
"L'Évangile arrive dans l'État d'Oaxaca, au Mexique, en 1529, avec les Pères Dominicains, qui utilisent les langues locales et les us et coutumes des communautés du lieu.
On commence ainsi à connaître Dieu dans sa propre langue.
Parmi les fruits de ces semailles chrétiennes se détachent deux grands martyrs." (Cf Homélie de béatification de Jean Paul II). L'un d'eux est le bienheureux Jacinto de los Angeles.
Jacinto de los Angeles (Hyacinthe des Anges) naît vers 1660 dans le village de San Francisco Cajonos, au Mexique.
Il est un descendant des principaux 'caciques' (chefs tribaux) de sa région. Il appartient à la tribu des Indiens zapotèques dans l'État d'Oaxaca (Sierra zapoteca).
Il est marié à Petrona de los Angeles, et d'après les documents, ils ont deux enfants, Jean et Nicolas.
Avec Juan Bautista, béatifié en même temps que lui, il exerce la fonction de 'fiscal' du vicariat de San Francisco Cajonos (État d'Oaxaca).
C'est la plus haute responsabilité dans l'échelle des charges publiques.
Cette hiérarchie a été instituée en 1585 par le Troisième Conseil Provincial Mexicain.
La première tâche des 'fiscales' est de veiller sur la pureté de la foi et la moralité des peuples autochtones auxquels ils appartiennent.
Aux dires de contemporains, les deux bienheureux sont irréprochables dans leur vie personnelle et familiale et ils accomplissent de façon exemplaire leurs fonctions publiques.
Le 14 septembre 1700, les habitants de San Francisco Cajonos, en majorité chrétiens, sont invités à célébrer un acte solennel d'idolâtrie dans la maison d'un Indio.
En l'apprenant, les deux fiscales, uniquement animés par la fidélité à la foi qu'ils professent et le zèle pour la charge qui leur est confiée, communiquent l'information aux autorités ecclésiastiques.
Par cette déclaration, ils sont conscients du risque qu'ils courent pour leur vie.
Ils se rendent discrètement au lieu-dit avec les deux dominicains responsables de la paroisse de San Francisco Cajonos et quelques fidèles. Ils surprennent les idolâtres qui célèbrent leur culte à la faveur de la nuit.
Ils commencent à leur faire des reproches.
Ces derniers s'enfuient précipitamment, mais on informe les deux fiscales qu'ils veulent se venger.
Juan et Jacinto se réfugient alors au couvent des dominicains.
Le lendemain 15 septembre, à 8 heures du soir, les rebelles indios assiègent le couvent et menacent de tout détruire si on ne leur livre pas les fiscales et les instruments idolâtriques que ceux-ci avaient confisqués.
Jacinto demande au prêtre dominicain de le confesser et de le commun ier car il veut "mourir pour l'amour de Dieu sans faire usage des armes".
Finalement, pour éviter le pire, on est contraint de remettre entre leurs mains les deux fiscales.
Ils sont torturés par les Indios qui essaient de les faire abjurer et approuver l'idolâtrie.
A quoi ils répondent avec force: "Puisque nous avons professé le baptême, nous suivrons toujours la vraie religion."
Le lendemain matin, jeudi 16 septembre, ils sont emmenés au village voisin de San Pedro, au mont de Tanga.
L'après-midi, près de ce mont, ils sont de nouveau torturés, puis mis à mort et jetés dans une fosse.
Ce lieu est ensuite appelé le Mont Fiscal-Santos et devient jusqu'à nos jours un centre de pèlerinage.
Les corps des serviteurs de Dieu sont transportés dans l'église Saint Ildefonse de Villa Alta.
Au 19e siècle, l'évêque d'Oaxaca, Mgr Gillow, écrit un livre, très sûr au point de vue historique, où il détaille leur martyre.
En 1889, il transfère les reliques dans sa cathédrale d'Oaxaca où elles sont vénérées jusqu'à ce jour.
"Les deux bienheureux, déclare le Pape, constituent un exemple de la façon dont, sans mythifier les coutumes ancestrales, on peut parvenir à Dieu sans renoncer à sa propre culture, en se laissant cependant illuminer par la lumière du Christ, qui renouvelle l'esprit religieux des meilleures traditions des peuples."
Béatification : 01.08.2002   Mexico (N-D de Guadalupe)  par Jean Paul II
Fête : 16 septembre.
Source
En savoir plus :
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20020801_los-angeles_en.html
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2002/documents/hf_jp-ii_hom_20020801_beatification-mexico_fr.html
http://es.gloria.tv/?media=99008









 

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