Bienheureux Joseph-Antoine Tovini († 1897)

Bienheureux Joseph-Antoine Tovini († 1897)


Bienheureux Joseph-Antoine Tovini († 1897)
 Portrait par Giuseppe Antonio Lomuscio
Par Giuseppe Antonio Lomuscio — Travail personnel de Mondarte sur Wikipédia italien, FAL, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16821351



Giuseppe Tovini, né le 14 mars 1841 à Cividate Camuno et mort le 16 janvier 1897 à Brescia, est un banquier et avocat italien, fondateur de la Banque de Valle Camonica (it) et du Banco Ambrosiano.

Tertiaire franciscain, il est béatifié en 1998 par le pape Jean-Paul II.


Biographie

Aîné de sept enfants, sa passion pour les études pousse sa famille, qui est très modeste, à l'inscrire au collège pour les garçons pauvres de Don Nicola Mazza, à Vérone, en 1858.

En 1859, son père meurt, puis, six années plus tard, c'est au tour de sa mère. Giuseppe devient ainsi le chef de famille.

En août 1865, il obtient son diplôme à l'Université de Pavie, et, en 1867, il s'installe à Brescia afin de rejoindre le bureau d'avocat de Giordano Corbolani en tant que stagiaire. Il obtient l'autorisation d'exercer en 1868.

En 1875, il épouse Emilia Corbolani, avec qui il aura dix enfants.

Mais sa famille et sa profession n'absorbent pas toute son énergie et, de 1871 à 1874, il finance de nombreux travaux dans sa ville natale, crée la Banque de Valle camonica ainsi qu'une ligne de chemin de fer qui va sortir la vallée de l'isolement.

En 1878, il fonde le journal catholique Il Cittadino à Brescia et devient l'un des promoteurs ainsi que le président du Comité diocésain Opera dei congressi.

En 1888, il fonde la Banca San Paolo, puis, en 1896, le Banco Ambrosiano à Milan. Il inspire alors la croyance que les institutions catholiques, en particulier celles concernant l'enseignement, doivent viser l'autonomie financière complète.

Il meurt prématurément le 16 janvier 1897 dans sa ville natale et, plus d'un siècle plus tard, le 20 septembre 1998, il est béatifié par le pape Jean-Paul II.

Source :



En 1998, Jean Paul II se rendit à Brescia pour honorer la mémoire de deux illustres brescians : PaulVI, dont on célébrait le centenaire de la naissance, et Joseph Tovini, mort en 1897 (l'année même où naissait Paul VI), laïc, qu'il béatifie. 
Joseph (Guiseppe) Tovini naît en 1841.
Dès son enfance il apprend à vénérer la Vierge Marie.
Il a recours à elle lors des âpres luttes qu'il affronte pour rester fidèle à l'Évangile dans les événements.
Il brille par sa forte personnalité, par sa profonde spiritualité familiale et laïque, et par son engagement pour améliorer la société.
Fervent, loyal et actif, il proclame par sa vie le message chrétien, toujours fidèle aux indications de l'Église.
Sa préoccupation constante est la défense de la foi, convaincu que "sans la foi, nos enfants ne seront jamais riches, et avec la foi ils ne seront jamais pauvres".
Lui-même est père de dix enfants.
Il vit dans un moment délicat de l'histoire italienne et de l'Église elle-même, et il comprend qu'il doit se consacrer aux problèmes sociaux.
Il exerce une activité multiforme: avocat, journaliste, politicien.
Avec un regard prophétique, il répond avec audace apostolique aux exigences de son temps.
Aidé par sa compétence juridique et sa rigueur professionnelle, il promeut et guide de multiples organismes sociaux.
Pour aider les gens en difficulté, en cette période d'industrialisation et de crise agraire, il crée une banque, la "Banco Ambrosiano", comme d'autres catholiques en créent à ce moment-là en Italie dans la mouvance de 'Rerum Novarum' (1891).
L'action en faveur de l'éducation est pour lui prioritaire et parmi ses si nombreuses initiatives, celles pour la défense de l'école et la liberté de l'enseignement occupent une place de choix.
En 1893 il fonde la Revue "Scuola italiana moderna".
Il est Président du groupe "Éducation et instruction" de l'œuvre des Congrès pour la formation des instituteurs. ("L'œuvre des Congrès" est alors une sorte d'Action catholique qui intervient dans tous les domaines avec une étonnante efficacité.)
Avec les moyens du bord et un grand courage, il se dépense inlassablement pour sauver ce qui la société bresciane et italienne a de plus précieux : son patrimoine religieux et moral.
Il meurt en 1897, laissant un très vif souvenir chez ses contemporain qui regrettent sa disparition prématurée.
Son corps repose en l'église Saint-Luc qui fut souvent le témoin de sa profonde piété.
"Ce grand apôtre social sut donner espoir à tous ceux qui étaient sans voix dans la société de son temps." (Jean Paul II)
Source :
En savoir plus :









 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire