Bienheureux Jean-Adalbert Balicki († 1948)

Bienheureux Jean-Adalbert Balicki († 1948)

prêtre

 

 

Bienheureux Jean-Adalbert Balicki († 1948)

 

Jan (Jean) Adalbert Balicki naît en 1869 à Staromiescie, près de Rzeszow en Galicie (Sud-est de la Pologne).

Sa famille est pauvre mais riche en vertus humaines et chrétiennes.

Il fait sa scolarité à Rzeszow avec des maîtres de haut niveau, imbus d’amour de la patrie et de culture polonaise. (Notons que l’Autriche catholique reproche à la Russie les excès de sa répression de 1821 et, à partir de 1861, elle tient compte du particularisme polonais dans la Galicie qu’elle contrôle, si bien que l’identité polonaise peut trouver refuge dans ce territoire.)

En 1888, après sa scolarité, il entre au séminaire des latins de Przemysl et il est ordonné prêtre en 1892.

Pendant un an il est vicaire en paroisse ; là il se fait remarquer comme confesseur, prédicateur et homme de prière.

On l’envoie à Rome pour y approfondir sa formation.

A ses études, il joint la prière, il lit beaucoup, surtout Saint Thomas d’Aquin et il se pénètre des hauts lieux du christianisme en visitant Rome.

L’humus de cette formation lui profitera pendant tout son ministère.

Après avoir obtenu une maîtrise de théologie en 1897, il revient dans son diocèse et il est nommé professeur de théologie dogmatique dans son séminaire de Przemysl.

Il ne se contente pas d’un enseignement intellectuel; ses leçons sont des méditations des mystère de Dieu et son influence s’étend sur la formation morale de ses élèves. Il est aussi Préfet des études.

De plus, en 1928 il est nommé Recteur du Séminaire.

Il est chargé de la formation spirituelle, et c’est lui qui, après avoir étudié et prié, présente à l’évêque les candidats à la prêtrise pour l’ordination.

En 1934, sa santé l’oblige à résigner sa charge mais il demeure au séminaire et continue les confessions et la direction spirituelle.

Beaucoup témoignent de son don extraordinaire de pénétration des âmes.

Il accueille tout homme, pauvre ou pécheur, pourvu qu’il soit sincère.

Quand il confesse ses pénitents, non seulement il leur accorde le pardon en donnant l’absolution, mais il veille à leur croissance spirituelle, notamment par des lettres de direction.

Doué de toutes les vertus, en particulier l’humilité, sa qualité dominante est l’amour.

C’est un homme au grand cœur qui malgré sa faible santé trouve toujours le temps d’accueillir celui qui demande à se confesser.

A ce propos, Jean Paul II cite ce que dit le Christ à Sainte Faustine : « Dis à mes prêtres que les pécheurs endurcis s’attendriront à leur parole, lorsqu’ils parleront de ma Miséricorde infinie et de la compassion que j’ai pour eux dans mon Cœur. »

La seconde guerre mondiale détériore sa santé déjà fragile. Il aurait pu se replier dans une région moins dangereuse avec d’autres prêtres, mais il préfère rester dans la zone contrôlée par les Rouges dans l’espoir de faire survivre le séminaire.

Atteint d’une double pneumonie et de tuberculose il meurt en 1948.

En le béatifiant, le Pape ne fait que répondre à un ancien désir et à un vœu depuis longtemps formulé.

En effet le 22 décembre 1975, alors qu’il était Cardinal de Cracovie, il écrivit une lettre à Paul VI lui demandant de présenter Jean Balicki comme modèle pour les prêtres de notre temps.

 

La béatification du 18 août 2002 à Cracovie 

Au cours de son 98e voyage apostolique en dehors de l’Italie, le 8e dans son pays, du 16 au 19 août 2002, Jean Paul II s’est cantonné dans le diocèse de Cracovie, son ancien diocèse comme évêque, en même temps que celui de sa naissance.

Le samedi 17 août, il a fait la dédicace du nouveau sanctuaire érigé en l’honneur de la Divine Miséricorde à Cracovie-Lagiewniki (dévotion à la Miséricorde inspirée par le Christ à Sainte Faustine Kowalska.

Le lendemain, dimanche 18 août, fut le sommet de son pèlerinage avec la béatification de 4 serviteurs de Dieu polonais (Sigismond Félix FELINSKIJean Adalbert BALICKIJean BEYZYM et Marie Sancha SZYMKOWIAK) au parc de Blonie près de Cracovie devant une foule de plus de deux millions de fidèles, le plus grand rassemblement qu’ait jamais connu la Pologne.

On pensait que ce voyage du Pape en terre polonaise serait un voyage d’adieu, un voyage ‘sentimental’, de ce pape âgé de 82 ans.

Fatigué et près d’achever sa 24e année de pontificat.

En fait il a dit des paroles très fortes, déclarant d’emblée dès le premier jour à ses compatriotes dont certains craignent l’avenir et notamment l’entrée de la Pologne dans l’Europe unie ; « Arrêtez d’avoir peur ! »

Et lors de l’Audience générale qui a suivi, à Rome, le 21 août, il a donné le sens synthétique de ces béatifications en disant : « J'ai voulu indiquer ces nouveaux bienheureux au peuple chrétien, afin que leurs paroles et leur exemple constituent un élan et un encouragement à témoigner, à travers les faits, de l'amour miséricordieux du Seigneur qui vainc le mal par le bien (cf. Rm 12, 21). Ce n'est qu'ainsi qu'il est possible d'édifier la civilisation de l'amour désirée, dont la force douce s'oppose avec vigueur au mysterium iniquitatis présent dans le monde. C'est à nous, disciples du Christ, que revient la tâche de proclamer et de vivre le profond mystère de la Miséricorde Divine qui régénère le monde, en nous poussant à aimer nos frères et même nos ennemis. Ces bienheureux, ainsi que les autres saints, sont des exemples lumineux de la façon dont l'‘imagination de la charité’, nous permet d'être proches et solidaires de ceux qui souffrent (cf. n. 50), artisans d'un monde renouvelé par l'amour.

Source


Image illustrative de l’article Jean-Adalbert Balicki

Tombe de Jan Balicki
dans la cathédrale de Przemyśl

Par Goku122 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4344549


Jean-Adalbert Balicki (en polonais Jan Wojciech Balicki), né le 25 janvier 1869 et mort le 15 mars 1948, est un prêtre catholique polonais, ayant été directeur spirituel de différents séminaires et confesseur de renommée.

Il est vénéré comme bienheureux par l'Église catholique, et fêté le 15 mars.

Biographie

Jan Wojciech Balicki nait en 1869 à Rzeszów.

Dès 7 ans, il va à l'école de formation du séminaire, et à 19 ans il poursuit ses études en vue de la prêtrise au séminaire théologique de Przemyśl.

Ordonné le 20 juillet 1892, il est d'abord envoyé à la paroisse de Polna à Grybów où il reste quinze mois - recueillant une réputation de prédicateur doué - jusqu'à ce qu'il soit envoyé pour poursuivre ses études à l'Université pontificale grégorienne de Rome à partir de 1893, et ce jusqu'en 1897.

C'est là qu'il obtient un diplôme en études philosophiques et en droit canonique en plus de recevoir un doctorat pour ses études théologiques.

C'est aussi là qu'il étudie et se concentre sur saint Thomas d'Aquin.

Durant son temps libre, il se rend fréquemment dans les églises vénérer saints et apôtres. Il se rend également compte que la science peut aussi conduire un homme à Dieu.

Son retour au pays le voit rejoindre le séminaire de Przemyśl où il enseigne la théologique dogmatique à partir de 1897.

Il occupe le poste de préfet des études jusqu'en 1900, puis devient vice-recteur en 1927, avant d'être nommé recteur en 1928.

Six ans plus tard, il est obligé de démissionner à cause de sa santé qui devient mauvaise.

Cependant, il continue de vivre au séminaire et à servir de directeur spirituel aux étudiants.

Parmi ceux qu'il enseigne se trouvent le bienheureux Władysław Findysz (également son assistant spirituel) et Stanisław Kołodziej (pl), serviteur de Dieu.

D'autres actions occupent son temps malgré son affaiblissement. Il sert de confesseur au séminaire, à la cathédrale et au couvent des carmélites déchaussées.

Aumônier d'hôpital, il visite aussi les malades à domicile.

Puis il fonde une maison de retraite pour prostituées.

Il est invité à prêcher, à mener des missions et des retraites, comme en témoignent des numéros de la Chronique du diocèse de Przemyśl (dans les rapports sur les missions et les retraites) dans lesquels il est souvent mentionné.

En général, il trouve toujours du temps pour les autres et le fait avec dévouement, voire sacrifice, notamment par rapport à sa santé.

Il est même surnommé "l'apôtre des pauvres".

Malheureusement, en février 1948, on lui diagnostique une pneumonie bilatérale et une tuberculose à un stade déjà avancé.

Jean-Adalbert Balicki décède à l'hôpital le 15 mars de la même année.

Un grand nombre de gens se déplacent alors pour lui rendre hommage à l'église du Sacré-Cœur de Jésus où son cercueil est provisoirement déposé.

Ses obsèques ont lieu le 18 mars, puis il est enterré à la cathédrale de Przemyśl où son corps repose toujours.

Béatification et canonisation

  • 19 juin 1982 : introduction de la cause en béatification et canonisation
  • 15 décembre 1994 : le pape Jean-Paul II reconnaît ses vertus héroïques, lui attribuant ainsi le titre de vénérable
  • 18 août 2002 : béatification célébrée à Cracovie lors de la visite pastorale du pape Jean-Paul II

Il est commémoré le 15 mars selon le Martyrologe romain.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Adalbert_Balicki


(Traducteur Google)

Jan Wojciech Balicki (25 janvier 1869 - 15 mars 1948) était un prêtre catholique polonais qui servit de confesseur et de directeur spirituel précieux aux séminaristes en Pologne à l'époque de la Seconde Guerre mondiale ; il a également occupé divers postes de direction dans l'éducation des nouveaux prêtres et a été reconnu pour ses dons intellectuels. 

Il a été béatifié lors de la visite apostolique du Pape Jean-Paul II en Pologne le 18 août 2002. Le pape - avant son élévation pontificale - avait même écrit au Pape Paul VI en 1975 pour le supplier de faire de Balicki un modèle pour les prêtres de la ère moderne.

 

La vie

 

Tombeau

 

Jan Wojciech Balicki est né en 1869 à Rzeszów à Mikołaja Balicki.

Pendant son enfance, il a suivi des études à l'école de Rzeszow de 1876 à 1888.

Il a commencé ses études pour la prêtrise en septembre 1888.

Il a été ordonné prêtre le 20 juillet 1892 et a ensuite été placé à Polna où il a été stationné pendant quinze mois - gagnant une réputation de prédicateur doué - jusqu'à ce qu'il soit envoyé pour d'autres études à l'Université pontificale grégorienne de Rome à partir de 1893 jusqu'en 1897. 

C'est là qu'il obtient son diplôme en études philosophiques et en droit canonique en plus de recevoir un doctorat dans ses études théologiques. 

C'est aussi là qu'il a étudié et s'est concentré sur Thomas d'Aquin et pendant son temps libre est allé aux églises des saints et des apôtres- il a également réalisé que la science pouvait en fait aussi conduire un homme à Dieu.

Son retour à la maison le vit retourner là où il étudia comme prêtre et il enseigna des études de théologie dogmatique à partir de 1897.

Il en fut nommé préfet des études et occupa le poste jusqu'en 1897 à 1900, puis plus tard son vice-recteur en 1927 jusqu'à ce qu'il soit fait le recteur en 1928; il a démissionné de tous ses postes après une crise de santé en 1934 mais a continué à y vivre.

Cependant Balicki a continué à servir de confesseur et de directeur spirituel aux séminaristes. Parmi ceux qu'il avait enseignés, il y avait le Sib. Władysław Findysz (également assistant spirituel) et Stanislaus Kolodziej.

Dans la seconde moitié de février 1948, on lui diagnostiqua une pneumonie bilatérale et une tuberculose à un stade avancé.

Balicki est mort à l'hôpital le 15 mars 1948 de tuberculose et de pneumonie et est enterré dans la cathédrale de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie et de Saint-Jean-Baptiste.

Héritage

Le 22 décembre 1975, le cardinal archevêque de Cracovie Karol Józef Wojtyła - le futur pape Jean-Paul II - écrivit au pape Paul VI pour lui demander de faire de Balicki un modèle pour les prêtres de l'ère moderne.

 

Culture de la vie spirituelle

Balicki a écrit un vaste traité de prière mystique qui se composait de quatre degrés:

  • Prière de calme
  • Prière d'union simple
  • Union extatique
  • Union parfaite

Il a également fourni une liste de sept étapes pour le progrès de toutes les personnes dans la vie spirituelle:

  • Une approche sérieuse de la vie
  • Une volonté d'être critique envers soi-même
  • Une confiance inébranlable dans la prière
  • Joie d'esprit
  • L'amour pour la souffrance
  • Louange de la miséricorde divine
  • Auto-amendement continu
 

Béatification

Le processus de béatification de Balicki a commencé dans un processus diocésain qui s'est ouvert le 22 juillet 1959 et a continué ses activités jusqu'au 22 novembre 1963; le processus a vu l'accumulation de la documentation relative à sa vie et a également entendu une série de témoins qui pourraient attester de la béatification par l'affirmative. Ses écrits ont été pleinement approuvés le 3 mai 1974 - ainsi incorporés dans la cause - comme moyen d'évaluer ses croyances et de s'assurer que ses écrits n'entrent pas en conflit avec le magistère de l'Église universelle.

Ces processus ont eu lieu malgré le fait que la Congrégation pour les Causes des Saints n'ait donné son approbation formelle à l'initiation de la cause que le 19 juin 1982 - cet acte désignait Balicki comme Serviteur de Dieu. Un autre processus a ensuite eu lieu pour poursuivre les travaux du premier et les deux processus ont été ratifiés comme ayant fait leur travail le 21 juin 1991 à Rome.

La postulation a ensuite compilé la Positio - contenant des détails biographiques et énonçant également les raisons affirmatives de la béatification - à Rome pour leur propre enquête en 1992. Les théologiens de Rome ont approuvé la cause le 24 juin 1994 et la Congrégation pour les Causes des Saints a emboîté le pas sur 8 novembre 1994. Le 15 décembre 1994, il fut proclamé Vénérable après que le Pape Jean-Paul II eut décrété que Balicki avait vécu une vie modèle de vertu héroïque.

L'approbation d'un seul miracle attribué à l'intercession de Balicki a permis au même pontife de présider la béatification du 18 août 2002 en Pologne.

Le postulateur actuel affecté à la cause est le père Roman Chowaniec.

Source :

https://en.wikipedia.org/wiki/Jan_Wojciech_Balicki

 









 

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