Bienheureux Grimoald de la Purification († 1902)

Bienheureux Grimoald de la Purification († 1902)
religieux passioniste

Bienheureux Grimoald de la Purification, religieux passioniste († 1902)


Il naquit en 1883 dans le Latium, en Italie centrale, et rejoignit les passionnistes à 16 ans. Pendant ses trois années de vie religieuse, il suivit parfaitement la règle de saint Paul de la Croix et témoigna d'une grande simplicité de vie.

Il avait fait de l'Eucharistie le centre de sa vie. Il fut atteint d'érésipèle, une maladie de l'épiderme, et mourut pendant ses études canoniques.
Béatifié le 29 janvier 1995 à Rome par Jean Paul II.

Alors qu’il se préparait au sacerdoce, il fut saisi par la maladie et mourut pieusement à Ceccano près de Frosinone dans le Latium.
Martyrologe romain 

"Les jeunes aujourd'hui et dans l’avenir peuvent voir en lui un modèle de spiritualité simple et généreuse, fermement enracinée dans le mystère pascal du Christ."
Jean-Paul II 



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Grimoald de la Purification (Pontecorvo, 4 mai 1883 - Ceccano, 18 novembre 1902) est un religieux passioniste italien reconnu bienheureux par l'Église catholique.

Biographie

Fils aîné de cinq enfants, il naît à Pontecorco (province de Frosinone) le 4 mai 1883 de Pierre Paul Santamaria et Cécile Ruscio ; cordiers travaillant les fibres de chanvre pour en faire des cordes de différentes tailles qu'ils vendent sur les marchés.

Il est baptisé le lendemain avec le prénom de Ferdinand.

En 1890, il commence l'école primaire et fait sa première communion à huit ans, étant donné sa bonté particulière qui, aux yeux du curé, le distingue des autres.

L'église est l'endroit préféré du petit Ferdinand, qu'il fréquente avec assiduité ; il ne peut s'empêcher de pleurer s'il ne peut y aller mais lorsqu'il est à l'église, rien ne peut le distraire.

Agenouillé devant la statue de la Vierge, il ressemble aussi à une petite statue : immobile, les mains jointes, quoi qu'il arrive.

Le vieux sacristain en a les larmes aux yeux.

Ferdinand est attiré à l'église comme un aimant, il sert la messe comme servant d'autel avec une grande passion et il est toujours présent dans le chœur chantant de sa belle voix, restant longtemps dans une contemplation silencieuse et absorbée.

Le curé n'est donc pas du tout surpris quand un jour, il voit Ferdinand, en extase devant l'image de la Madone.

C'est un garçon réservé mais pas solitaire.

Souvent, il enseigne le catéchisme à ses compagnons.

Dans sa famille, tout le monde sait qu'il passe parfois une partie de la nuit à prier.

La vie austère menée par les passionistes dans le sanctuaire voisin de Notre-Dame de Grâce, qu'il fréquente souvent, semble être faite spécialement pour lui.

Il en parle à sa famille, mais son père le pousse vers le métier de cordier pensant que ce n'est qu'un caprice d'adolescent.

Ferdinand, étant l'ainé, doit continuer le travail de ses ancêtres. Son père essaye de le distraire, il lui achète un cheval et une charrette et l'envoie sur les foires et les marchés vendre des cordes, espérant qu'en se faisant de l'argent, l'idée du couvent lui sorte de la tête.

Un soir, le garçon rentre du travail et trouve la porte de la maison fermée, il est forcé de dormir chez un voisin.

Repensant à une telle sévérité, le père sent une boule dans sa gorge et veut pleurer.

Lui aussi commence à comprendre ce que sa femme a senti depuis longtemps : son fils serait religieux.

Le garçon a maintenant seize ans et n'a pas changé d'avis, bien au contraire.

Il a même anticipé l'étude du latin, de la grammaire et de la rhétorique, plus que jamais décidé de suivre sa vocation.

Son maître est Don Antonio Roscia ; lorsqu'il était jeune homme, il avait essayé la vie du couvent mais en raison de sa santé, il fut obligé de retourner dans sa famille, tout en conservant son admiration et sa sympathie pour les passionistes.

Ferdinand étudie la nuit à la lumière des bougies, récupérant près de trois ans d'études en quelques mois.

Il surmonte l'ironie inévitable et facile de ses compagnons qui n'ont pas compris sa décision étrange.

Finalement, le père cède, faisant confiance à sa femme : « Notre petit ne veut pas être cordier, son intérêt n'est que pour l'église ».

Il l'accompagne à la gare d'Aquino pour lui donner sa bénédiction et un dernier baiser.

Le 15 février 1899, Ferdinand arrive à Paliano (province de Frosinone) pour commencer son noviciat.

Le 5 mars suivant, il revêt l'habit religieux et prend le nom de Grimoald, en l'honneur de saint Grimoald de Pontecorco, le saint patron de sa ville natale.

La vie du novice, faite de solitude, de prière et de mortification semblent avoir été précisément adaptées pour lui, il ressent une joie si intense qu'il ne l'avait jamais éprouvée auparavant.

Les confrères plus âgés, ainsi que ses compagnons, remarque en lui un engagement constant à la perfection.

Après la profession religieuse, Grimoald s'installe à Ceccano, toujours dans la province de Frosinone, où il reprend ses études classiques.

Ensuite, vient l'étude de la philosophie et de la théologie pour se préparer au sacerdoce.

Avec ténacité, il se penche sur les livres, désireux de se préparer à être un prêtre digne du Christ.

Il accepte avec reconnaissance l'aide qu'un confrère, compte tenu des lacunes de sa formation reçue à Pontecorvo, il est montré par les professeurs comme un modèle pour ses compagnons.

Bien que les étudiants aient très peu de contacts avec le monde extérieur, la renommée de Grimoald dépasse l'enceinte de la masion religieuse, même les personnes qui vivent autour du couvent remarquent sa bonté et se recommandent avec confiance à ses prières.

Grimoald a une vénération particulière pour Gabriel de l'Addolorata, (vénérable à l'époque) et porte toujours sur lui une relique du saint.

Lorsque ses parents viennent lui rendre visite avec sa sœur Vincenzina, le jeune fils montré toute la joie pour sa vocation religieuse et toute sa gratitude pour l'éducation qu'il a reçue dans sa famille.

Le 31 octobre 1902, au cours d'une promenade de l'après-midi autour du couvent, Grimoald ressent des douleurs soudaines et atroce dans la tête, accompagnées de vertiges et de troubles visuels.

Il retourne au monastère et va immédiatement se coucher.

Le jour suivant, jour de la Toussaint, il participe à la messe mais les malaises reviennent et il retourne se coucher.

Le docteur est appelé, il diagnostique une méningite aiguë.

Il meurt le 18 novembre 1902 à dix-neuf ans et demi ; selon les témoins de son décès, avant de mourir, son visage devient aussi brillant que le soleil, ses yeux fixés sur un point de la pièce.

Ses parents diront avoir eu une apparition de leur fils le jour de sa mort.

Son corps est enterré dans le cimetière du village, mais en octobre 1962, il est exhumé et déplacé dans l'église du couvent passioniste de Ceccano.

Son renom de sainteté se répand, de nombreuses prières exaucées sont attribuées à son intercession ; le pape Jean-Paul II le déclare vénérable le 14 mai 1991 et le béatifie le 29 janvier 1995.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Grimoald_de_la_Purification

 

 
Bienheureux Grimoaldo de la Purification (4 mai 1883, Pontecorvo, Frosinone, Italie - le 18 Novembre 1902, Ceccano, Italie), né Ferdinando Santamaria, était un étudiant religieux et clérical de la Congrégation de la Passion de Jésus-Christ, qui a été béatifié par le pape Jean-Paul II en 1995.

 

Vie

Née de Pierre Paul et de Cécile Santamarie le 4 mai 1883, et baptisée Ferdinando le lendemain, ses parents dirigeaient une petite entreprise de cordage.
 
Ils étaient un couple très chrétien et dans une occasion extraordinaire Grimoaldo a reçu le sacrement de confirmation à l'âge exceptionnellement jeune de cinq mois. 

Un serveur d'autel d'un jeune âge, Ferdinando a également été membre de la chorale de l'église et la Solidality de l'Immaculée Conception.

Un voisin a témoigné qu'à une occasion, il a vu Ferdinando soulevé du sol tandis que dans la prière. 

En 1850 les membres de la Congrégation passioniste ont pris possession d'un monastère dans la localité et Ferdinando devint bientôt familier avec eux, en copiant leur vie de pénitence.

Son père l'encouragea à continuer à travailler dans l'entreprise familiale, mais Ferdinando était convaincu qu'il devait se joindre aux passionnistes.

Il n'a pas encore 16 ans et son âge l'a empêché d'entrer dans le monastère, en attendant jusqu'à ce qu'il ait l'âge requis, Ferdinando a pris des leçons de latin .

Il est entré au noviciat des Passionistes le 5 Mars 1899 au monastère de Sainte-Marie de Pugliano prenant le nom religieux Grimoaldo de la Purification.

La Règle des passionnés était sévère et conçue pour tester les novices avec des pénitences comme dormir sur la paille, la pauvreté dans les vêtements et le port d'une tunique noire rugueuse.

Grimoaldo était particulièrement désireux de modeler sa vie sur Saint Gabriel de Notre-Dame des Douleurs, un étudiant passioniste.

Il a fait ses vœux en tant que religieux passioniste le 6 Mars, 1900. 

Grimoaldo a commencé ses études pour le sacerdoce à Ceccano où il a trouvé des difficultés à adopter une discipline scolaire ; une difficulté bientôt surmontée.

Parmi les Passionistes il était connu pour sa grande sainteté et sa charité. 

En Novembre 1902, il a été diagnostiqué avec la méningite aiguë et après de nombreuses épreuves et des tentations, il mourut le 18 Novembre, 1902.

Sur son lit de mort, il prophétisé la date de sa mort Et celle d'un cardinal : 

«Sa divine majesté est ici, il est venu pour moi aujourd'hui, et moi, avec lui, je dois aller à Rome pour le cardinal Aloisi-Masella. Je dois être son compagnon dans la mort ».

Le cardinal est mort quatre jours plus tard.

 

Béatification

Après sa mort, Grimoaldo serait apparu à la fois à sa mère et son père, et plus tard à de nombreux parents, amis et connaissances.

L'immigration de sa famille et des amis a vu l'intérêt pour le jeune étudiant se développer à l'étranger, en particulier dans Rochester, NY.

Une biographie a été publiée et des informations sur sa vie.
 
En 1957, sa cause de béatification fut ouverte.

Son corps a été enterré dans la chapelle du monastère en Octobre 1972.

En 1991, il a été déclaré «Vénérable». 

Le miracle nécessaire à sa béatification était celui d'un enfant de quatre ans, impliqué dans un accident avec un tracteur. Le père du garçon a prié Grimoaldo pour l'aide et à l'inspection par les médecins, il a été conclu qu'il n'y avait pas d' explication pourquoi le garçon aurait pu échapper un tel accident sans blessure mortelle. 

Grimoaldo a été solennellement béatifié par le pape Jean-Paul II le 29 Janvier 1995.

Lors de la béatification, le Pape a décrit le Bienheureux Grimoaldo comme :

« Les jeunes d'aujourd'hui et à l'avenir peuvent voir en lui un modèle de spiritualité simple et généreux, solidement ancrée dans le mystère pascal ».

Source :










 

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