Bienheureuse Marguerite Ebner

Bienheureuse Marguerite Ebner


Bienheureuse Marguerite Ebner


Marguerite Ebner (nommée aussi Ebnerin) est née en 1291, à Donauworth, d'une famille noble.

Elle entra toute jeune au monastère dominicain de Maria-Medingen, situé à deux heures de Dìllingen.

Elle eut diverses épreuves : de maladies longues ; mais elle était consolée et fortifiée par les extases, les visions et les communications divines.

A partir de 1322 et jusqu'à la fin de sa vie, il y eut entre elle et le dominicain Henri de Nordling, une de ces amitiés spirituelles comme saint Dominique en avait eu avec la bienheureuse Diane, comme le bienheureux Suso en avait à la même époque avec Elisabeth Stagel, comme saint François de Sales en eut plus tard avec sainte Chantal.

Henri de Nordling fit écrire à Marguerite ses révélations.

Après avoir eu pendant longtemps les douleurs stigmatiques, Marguerite reçut les stigmates visibles en 1339.

Grande dévote à la Passion, elle ne pouvait pas regarder un crucifix sans verser un torrent de larmes. 

Elle composa des lieder ou cantiques et fait bonne figure dans cette pléiade de poètes qui s'était formée à l'ombre des monastères dominicains et dont Mgr Greith nous a esquissé l'histoire.

Elle fut admise à boire à la plaie sacrée du Côté.

Un vieux manuscrit dit qu'elle fut communiée de la main du Seigneur.

On la voyait souvent dans ses ravissements s'élever au-dessus de terre.
Grande fut sa dévotion pour l'Enfant Jésus : ce qui lui valut une vision ravissante qu'elle raconte dans ses Offenbarungen.

Elle avait reçu en cadeau un bel enfant Jésus de Vienne, entouré de quatre anges dorés. Or, une nuit l'Enfant fit du bruit, réveilla Marguerite : il s'amusait dans son berceau : « Pourquoi ne restes-tu pas tranquille, lui dit-elle ; j'avais pourtant bien fait ton lit. — Je veux que tu me prennes », lui répondit l'Enfant. — Et Marguerite le prit dans ses bras en lui disant : « Eh bien, embrasse-moi, puisque tu m'as ravi mon sommeil. »

C'est le 20 juin 1351 que mourut Marguerite Ebner, dans une grande réputation de sainteté.

Elle a laissé un tombeau vénéré jusqu'à ce jour.

Au siècle dernier, on recueillait dans un livre les nombreux miracles qui s'y étaient opérés depuis plus de 300 ans.

En 1687, l'évêque d'Augsbourg approuva tacitement son culte, en attendant l'approbation formelle de Rome qui n'a pas encore été donnée.

Chaque année, le 20 juin, les populations catholiques de la Bavière continuent à se rendre en nombreux pèlerinages à Medingen, pour prier la Bienheureuse sur la pierre qui recouvre ses ossements et sur laquelle on lit : Beata Margarita Ebner obiit anno Domini MCCCLI, die proximo post festnm sanctorum Gervasii et Protasii.








 

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