Bienheureuse Marguerite de Lorraine

Bienheureuse Marguerite de Lorraine

 

 

Bienheureuse Marguerite de Lorraine

 


Marguerite de Lorraine-Vaudémont, née en 1463 à Vaudémont (duché de Lorraine) et morte en 1521 à Argentan (duché d'Alençon), fille du comte Ferry II de Vaudémont, petite-fille de René d'Anjou, duc de Lorraine, comte de Provence et roi de Naples, est la sœur du duc de Lorraine René II, vainqueur de Charles le Téméraire en 1477.

Épouse du duc René d'Alençon, prince du sang de la maison de Valois, elle lui donne trois enfants, dont Charles IV d'Alençon, héritier présomptif de François Ier de 1515 à 1518. Mère de Françoise d'Alençon, épouse de Charles IV de Bourbon, elle est aussi l'arrière-grand-mère d'Henri IV.

Devenue veuve en 1492, elle se consacre au gouvernement du duché d'Alençon et à l'éducation de ses enfants, tout en menant une action importante dans le domaine religieux. En 1518, elle entre au couvent des Clarisses d'Argentan, fondé par elle. Elle est béatifiée en 1921.

Biographie

Origines familiales et formation

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Statue de la Bse Marguerite de Lorraine-Vaudémont, église Notre-Dame, Fresnay-sur-Sarthe


Marguerite est la dernière des treize enfants de Ferry II de Vaudémont (1417-1470) et de Yolande d'Anjou (1428-1483), fille de René d'Anjou (1409-1480), appelé le « roi René », en tant que roi (en titre seulement) de Naples et de Sicile.

Élevée à la cour de Lorraine, elle a sept ans quand son père meurt. De 1473 à la mort de son grand père en 1480, elle vit avec lui à la cour d'Aix en Provence, où elle découvre la spiritualité de saint François d'Assise et de sainte Claire.

Mariage et descendance

Le 14 mai 1488, elle épouse à Toul René, duc d'Alençon (1454-1492).

De leur union naissent trois enfants :

  • Charles IV d'Alençon (1489-1525), duc d'Alençon et dix-septième comte du Perche, qui épouse en 1509 Marguerite d'Angoulême (1492-1549) sœur du futur roi de France François Ier.
  • Françoise d'Alençon (1490-1550), qui épouse en 1505 François II de Longueville († 1512), puis en 1513 Charles IV de Bourbon (1489-1537), duc de Bourbon et de Vendôme (par eux, elle est l'arrière-grand-mère du roi Henri IV de France).
  • Anne (1492-1562), dame de La Guerche, mariée en 1508 à Guillaume IX, marquis de Montferrat (1486-1518).

Duchesse d'Alençon (1492-1518)

Son mari mort en 1492, elle se retrouve à l'âge de 30 ans à la tête du duché d'Alençon. Elle se bat alors pour conserver la tutelle de ses enfants, qu'élève dans un manoir qu'elle fait édifier vers 1505 à Mauves-sur-Huisne.

En 1498, Marguerite reçoit l'aveu de Jean de Bouillé pour sa terre et seigneurie de Bouillé.

Les dettes accumulées lors de la guerre de Cent Ans, terminée en 1453, obligent Marguerite à imposer à ses sujets une politique de rigueur budgétaire.

Dans le domaine religieux, elle fonde les monastères des Clarisses d'Alençon et d'Argentan. Un souci constant des pauvres se manifeste particulièrement à l’hôpital de Mortagne-au-Perche.

Clarisse au couvent d'Argentan (1518-1521)

À l'instar de sa belle-sœur, la duchesse de Lorraine Philippe de Gueldre, après une année de probation, elle rejoint les religieuses du couvent des Clarisses d'Argentan, où elle meurt le 2 novembre 1521.

Inhumation

Son corps, qui se conserve intact, repose d'abord au monastère des Clarisses, puis est transféré lors de la fermeture du couvent dans l'église Saint-Germain d’Argentan.

La sépulture est profanée en 1793 et le corps jeté dans une fosse commune.

Béatification

Le roi Louis XIII, fils d'Henri IV, adresse une lettre au pape Urbain VIII pour demander sa béatification avec les éloges « d'avoir été la gloire de son sexe, l'honneur des Princesses, le miroir des veuves et l'exemple des Religieuses ».

Au terme d'un procès de huit mois, elle est déclarée bienheureuse le 19 mars 1921 par le pape Benoît XV qui reconnait trois miracles, notamment la guérison en 1667 d'une fillette atteinte d'un ulcère à l'estomac après application sur son ventre d'étoffes ayant appartenu à Marguerite et bu la poussière de son cercueil. De plus, le pape considère que son gouvernement ducal a été « un modèle parfait à ceux qui gouvernent les peuples. »

Sa fête est le 2 novembre.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_de_Lorraine-Vaud%C3%A9mont


Duchesse d'Alençon, puis clarisse.

Marguerite naquit au château de Vaudémont, près de Nancy, en 1463.

Elle était la fille de Yolande d’Anjou, descendante de st Louis IX de France, et son père était Henri de Vaudémont, duc de Lorraine.

Elle passa son enfance à Nancy.

Jeune orpheline, elle fut confiée à son grand père maternel, René d’Anjou, roi de Provence qui lui procura une bonne éducation chrétienne.

A la mort du bon roi René, elle revint en Lorraine et fut mariée, en 1488, à René duc d’Alençon, fils d’un compagnon de Jeanne d’Arc.

Elle suivait les conseils et les exemples de sa belle-soeur Philippa de Gueldre, duchesse de Lorraine et reine de Sicile, qui elle aussi entra par la suite chez les Clarisses.

Marguerite devint veuve en 1492, après seulement 4 années de mariage.

Elle se consacra alors à l’éducation de ses trois enfants et à l’administration de sa maison sans négliger la prière et les oeuvres de pénitence.

Elle gouverna sagement le duché d’Alençon qui devait revenir à sa fille aînée.

Elle fonda plusieurs couvents et instituts charitables, en particulier le monastère des clarisses d’Alençon, à partir du monastère de l'Ave Maria de Paris, puis celui d’Argentan (clarisses urbanistes), où elle se retira après la majorité de ses enfants.

Elle y fit profession le 11 octobre 1520, entre les mains de l’évêque de Séez, en présence du frère Gabriel-Maria, commissaire général des Frères mineurs de l’Observance, tandis que sa belle-soeur, Philippa de Gueldre entrait chez les clarisses de Pont-à-Mousson.

Elle donna l’exemple de la plus généreuse observance de la règle.

Elle dota le monastère de Statuts particuliers qu'approuva le pape Léon X : il autorisait Marguerite à y agréger les maisons de religieuses du Tiers-Ordre régulier qui le souhaiteraient.

Marguerite mourut le 2 novembre 1521, laissant une réputation de sainteté.

Plusieurs miracles furent attribués à son intercession.

Le pape Benoît XV la béatifia le 20 mars 1921.

Source : http://www.wikitau.org/index.php5/Marguerite_de_Lorraine_%28bienheureuse%29









 

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