Bienheureuse Eugénie Picco († 1921)

Bienheureuse Eugénie Picco († 1921)

 religieuse des Petites Filles des Saints Cœurs de Jésus et Marie en Italie

 

 

Bienheureuse Eugénie Picco, religieuse des Petites Filles des Saints Cœurs de Jésus et Marie en Italie († 1921)

 

Eugénie Picco naît le 8 novembre 1867 à Crescenzago (Milan), de Joseph Picco et d'Adélaïde Del Corno.

Son père est un musicien de valeur à "La Scala", mais aveugle.

Sa mère est frivole.

Elle a une enfance pauvre, spirituellement, car elle ne rencontre ses parents que pendant les brèves haltes entre deux tournées artistiques, si bien qu'elle vit la plupart du temps chez ses grands-parents à qui on la confie.

Un jour sa mère rentre seule, sans son mari, le donnant pour mort.

Eugénie ne saura plus rien de lui.

Dès lors sa mère l'oblige à habiter avec elle et son "compagnon", fort importun pour elle.

Elle ne reçoit pas d'éducation religieuse.

Sa mère ne songe qu'à la pousser pour en faire une chanteuse à succès.

Effectivement, elle est très appréciée pour sa voix ; et, très belle, elle rêve de scènes et de fêtes.

"Périls et 'occasions' à la maison et ailleurs" dira-t-elle, se souvenant de ces années tourmentées.

Heureusement, poussée par une force "instinctive" vers Dieu qu'elle connaît à peine, elle se rend chaque jour à la basilique Saint-Ambroise de Milan où elle prie en silence.

Un soir du mois de mai 1886, c'est le déclic : Eugénie ressent un appel à la sainteté. Et désormais, elle ne se démentira plus de son élan.

A 20 ans, le 31 août 1887, elle quitte sa famille en cachette et entre chez les "Petites Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie", fondation toute récente du vénérable Agostino Chieppi.

Celui-ci la comprend et l'accueille immédiatement.

Le 10 juin 1891 elle fait sa première profession entre les mains du Fondateur, et le 1er juin 1894, sa profession perpétuelle.

Elle se consacre aux élèves du couvent, enseignant la musique, le chant et le français, puis aux novices dont elle devient Maîtresse.

Elle occupe les fonctions d'archiviste et de secrétaire.

Comme religieuse elle réalise "une synthèse vitale entre contemplation et action, à partir de la participation quotidienne à l'Eucharistie".

Au mois de juin 1911, elle est élue supérieure générale et le restera jusqu'à sa mort.

Elle est une animatrice sage et prudente, soucieuse d'appliquer les directives transmises par le fondateur.

Pleinement intégrée dans l'Église locale, elle se fait la mère de tous, en particulier des pauvres, des marginaux et des petits.

Elle redouble de charité pendant la guerre 1914-18.

Déjà faible de santé, en 1919 elle est atteinte de phtisie osseuse et doit subir une amputation du bas de la jambe droite.

L'expérience de la maladie contribue à affiner son âme.

Elle est désormais en mesure d'enseigner à tous comment affronter les situations difficiles avec l'aide de la grâce, comment servir l'Église et se faire proche des frères.

"Elle nous apprend l'art d'écouter la voix du Seigneur, afin d'être des témoins crédibles de l'Évangile de la charité", dit Jean Paul II.

Elle meurt le 7 septembre 1921.

 

Béatification : 07.10.2001  à Rome  par Jean Paul II

 

Fête : 7 septembre.

Source

 

Image illustrative de l’article Eugénie Picco

  Eugénie Picco jeune


Eugénie Picco (Milan, 8 novembre 1867 - Parme, 7 septembre 1921) est une religieuse et mystique italienne, supérieure générale des Petites Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie et vénérée comme bienheureuse par l'Église catholique.

Biographie

Eugenia est née de Guiuseppe Picco, violoniste renommé de la Scala qui a consacré sa vie à la musique, et d'Adelaide del Corno.

Souvent engagés dans des tournées à l'étranger, elle est élevée par son oncle et sa tante paternels pendant la majeure partie de son enfance.

Après la disparition soudaine de son père au cours d'une tournée aux États-Unis, Eugénie est confiée à sa mère vivant avec son nouveau compagnon dans un environnement plutôt mondain, et souhaitant une carrière artistique pour sa fille.

La jeune fille, en revanche, commence à fréquenter l'oratoire des Ursulines du Sacré-Cœur à Milan et la basilique Saint-Ambroise.

Eugénie, qui mûrit un désir croissant d'ascétisme, rapporte à l'âge de vingt ans qu'elle a été frappée par un phénomène de transverbération : un soir d'affliction particulière, en effet, elle aurait été « transpercée par une lame de lumière » émise par l'icône accrochée au mur au-dessus de son lit.

Les Ursulines lui suggère de quitter Milan et l'orientent sur les Chieppines, les Petites Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie, un ordre récemment fondé à Parme par Agostino Chieppi.

Le 31 août 1887, Eugénie s'enfuit secrètement de chez elle en raison de l'opposition de sa mère et de son compagnon.

Réfugiée à Parme, elle est accueillie par Dom Agostino Chieppi et, le 10 juin 1891, elle fait sa profession religieuse avec les vœux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance, prenant le nom de sœur Anna Eugenia.

Eugénie obtient des rôles importants au sein de la congrégation, d'abord comme archiviste, puis comme maîtresse des novices, enseignant la musique, le chant et le français.

En 1910, elle est nommée secrétaire générale et enfin, le 19 juin 1911, elle devient supérieure générale.

Elle s'acquitte de ses fonctions avec la bonne humeur qui la caractérise, se distinguant par son courage et la sérénité avec laquelle elle accomplit son travail, toujours dans le domaine social durant la Première Guerre mondiale (1914-1918).

Elle consacre une grande partie de ses efforts et de ceux de son ordre aux soins et à l'accueil des blessés de guerre, en ouvrant les portes de la maison-mère des Chieppines et en travaillant dans les hôpitaux militaires.

Elle se consacre également à l'accueil et à l'éducation des enfants de ceux qui sont appelés au front et qui ne peuvent donc pas assurer leur pleine subsistance.

En 1919, sœur Eugénie est amputée d'un pied à cause d'une arthrosynovite.

Elle fut néanmoins réélue supérieure générale en 1919.

Elle mourut à l'âge de 53 ans, probablement de la tuberculose le 7 septembre 1921.

Béatification et canonisation

  • 1963 : ouverture de la cause en béatification et canonisation.
  • 18 février 1989 : Jean-Paul II lui attribue le titre de vénérable.
  • 7 octobre 2001 : béatification par Jean-Paul II.
  • Fête liturgique fixée au 7 septembre

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A9nie_Picco

 

En savoir plus :

http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20011007_beat-picco_fr.html

 











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