Vêpres

Vêpres



Les vêpres sont un office dont le nom vient du latin vespera, qui désigne le soir.

Ce mot latin est lui-même une translittération du mot grec Ἕσπερος (hespéros), qui veut dire « coucher du soleil », provenant de l'indo-européen qui a formé le mot anglais et allemand « west », l'endroit où le soleil se couche.

Le mot indique donc un moment précis de la journée.

Ce grand office marque la fin de l'après-midi et le début de la soirée. Dans les monastères, il est généralement célébré entre 17h00 et 19h00. Il marque le changement de jour liturgique, commémore la création du monde et en célèbre la beauté.

Elles diffèrent selon qu'elles sont célébrées par l'Église catholique, l'Église orthodoxe ou le protestantisme. Elles constituent la première des heures canoniales de la journée liturgique.

 

Rite romain

Avant la réforme du bréviaire en 1969

Les vêpres sont organisées de la manière suivante :
  • 5 psaumes avec leurs antiennes que l'on dit avant et après le psaume (sauf pendant le temps pascal où on dit l'antienne avant le premier psaume, puis on la répète après le dernier psaume) ;
  • le capitule (une lecture extrêmement brève tirée de l'Écriture) ;
  • une hymne, suivie d'un verset ;
  • le Magnificat (Cantique de la Sainte Vierge - Luc I, 46-55) avec son antienne, que l'on dit avant et après le cantique ;
  • l'oraison (qui est la collecte de la messe du jour).

Certains jours, on doit faire mémoire d'une férie ou d'un saint. On ajoute alors après l'oraison du jour, l'antienne à Magnificat, le verset et enfin on dit l'oraison.

Pendant le temps du Carême et lors des féries majeures de l'Avent (du 17 au 23 décembre) les mercredi et vendredi ont ajoute les prières fériales qu'on dit juste après la répétition de l'antienne à Magnificat.
À l'Office des Morts, à la place du « Gloria Patri » qui termine chaque psaume, on chante « Requiem aeternam ».

L'office divin doit se réciter en latin. En 1964, le Vatican a autorisé l'usage du vernaculaire pour la récitation de l'office, pourvu que la traduction ait été agréée par l'autorité légitime.

 

Après la réforme du bréviaire en 1969

Les vêpres sont organisées de la manière suivante :
  • l'hymne ;
  • plusieurs psaumes, variant selon les jours, avec leurs antiennes que l'on dit généralement avant et après le psaume ;
  • un Cantique du Nouveau Testament ;
  • le capitule, une lecture brève tirée des Écritures (mais pas des Évangiles) ;
  • le répons, une ou deux phrases tirées des Écritures, chantées par un ou des soliste(s) et reprises en chœur, avec un Gloire au Père ;
  • le Magnificat (Cantique de la Sainte Vierge - Luc I, 46-55) avec son antienne, que l'on dit avant et après le cantique ,
  • une prière litanique, louange à Dieu ou intercession pour l'Église et tous les hommes ;
  • le chant du Notre Père ;
  • l'oraison (qui est la collecte de la messe du jour), ou dans les monastères cisterciens un chant à la Vierge Marie.

Selon les temps liturgiques, les différentes solennités et fêtes et les mémoires des saint(e)s, les hymnes, antiennes, répons, capitules et oraisons diffèrent. Solennités et fêtes ont aussi leurs psaumes propres.

 

Rite byzantin

L'office des vêpres se compose habituellement comme suit :
Ouverture : Doxologie et psaume 103 ou 1 Au début de l'office le chœur chante : Venez adorons prosternons-nous Puis on chante le psaume 103 ou le psaume 1 Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Alléluia, alléluia, alléluia, gloire а toi, ô Dieu (3 fois).

Lucernaire et stychères du lucernaire : On chante « Seigneur je crie vers toi exauce moi » avec les stychères du jour (antienne qui correspond à la fête célébrée ce jour là) Ton... Seigneur, je crie vers Toi, exauce-moi !
L'idée est de rappeler aux hommes que - sans la grâce de Dieu -il est difficile de vivre sur terre. L'aide de Dieu nous est constamment nécessaire, le jour comme la nuit.

Lumière joyeuse On chante ensuite le « joyeuse lumière », hymne ancienne du IIe siècle en remerciement du jour qui s'est écoulé ; et que l'on chantait en Orient tous les soirs au coucher du soleil, sous une faible lumière

Prokimenon Ce sont des répons adaptés à la fête du jour (le chantre commence un verset de psaume, le chœur répond par un verset faisant écho à la fête du jour, et conclut avec le chantre la fin du psaume)
Daigne ce soir Seigneur nous garder sans péchés

Apostiches Ce sont les antiennes liées à la fête du jour

Cantique de Syméon Dans la tradition liturgique occidentale, le Cantique de Syméon (Lc 2,29-32) « Nunc dimittis » est chanté aux complies (dernière prière du soir). « Maintenant, ô Maître, Tu peux laisser ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut, que Tu as préparé à la face de tous les peuples, Lumière de la révélation aux nations, et gloire de ton peuple, Israël. »

Trisagion (Dieu saint, Dieu fort, Dieu immortel : trois fois, comme la Trinité !, Trois fois, comme pour notre « Sanctus », selon la vision du prophète)Notre Père
Notre Père

Tropaire Qui commémore la fête du lendemain
Prières finales (hymne à la Vierge)
source :








 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire