Sermon

Sermon


Sermon


Le sermon est un discours de prédication prononcé dans des circonstances religieuses (après la lecture de l'Evangile pendant la Messe, mission populaire, retraite spirituelle, etc).

On parle plutôt d'homélie - surtout depuis la réforme liturgique de Vatican II - dans le cadre d'une célébration eucharistique: l'homélie explique les mystères de la foi et les préceptes de la vie chrétienne à partir des textes scripturaires de la liturgie du moment.

 

Historique

Le Moyen Âge fut riche en prédicateurs, mais on possède relativement peu de sermons en français, la plupart des textes ayant été rédigés et nous étant parvenus en latin.

Les principaux prédicateurs jusqu'au XVIIe siècle furent, en France :
  • Saint Bernard (1091-1153) qui nous laissa environ quatre-vingt-quatre sermons en français, traduits, au commencement du XIIIe siècle, sur le texte latin.
  • Maurice de Sully (? -1196), évêque de Paris, qui nous laissa un recueil de ses sermons en français, préparé par lui-même pour ses prêtres.
  • Jacques de Vitry (? -1240), auteur de plusieurs ouvrages historiques et mystiques, qui a réuni de nombreux sermons à l'usage des prédicateurs, dans une sorte de manuel.
  • Guibert de Tournai (? - 7 octobre 1284), maître à Paris après Bonaventure et auteur de nombreux ouvrages, donc plusieurs collections de sermons. Il est surtout connu pour avoir composé l'une des trois grandes collection de sermons ad status du XIIIe siècle.
  • Gerson (1363-1429). Jean Charlier, né à Gerson, chancelier de l'Université, prêcha d'abord devant la cour, dans l'église Saint-Paul. Il devint ensuite curé de Saint-Jean-de-Grève, et il fit surtout de la prédication populaire. Nous possédons une soixantaine de sermons français de Gerson.
  • Menot (1440-1518), cordelier, qui mélait, d'une manière burlesque, le français et le latin. Ses plus célèbres sermons sont ceux sur sainte Madeleine et sur l'Enfant prodigue.
  • Olivier Maillard (? -1502) fut vicaire général des Cordeliers de France, confesseur de Charles VIII, prêcha partout de 1460 à 1502. Les nombreux sermons de Maillard ont été écrits en latin ; nous n'en possédons que trois en français : la Confession, la Passion et le Sermon de Bruges ou sermon tousseux (parce que, dit-on, l'auteur y a marqué par des hem ! hem ! les endroits où il se serait arrêté pour tousser).
  • Bossuet
  • Louis Bourdaloue (1632, 1704), qui prêchait à l'église Saint-Paul-Saint-Louis, dont les célèbres homélies nous sont parvenues ; Madame de Sévigné les évoquait fréquemment dans ses lettres.
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