Sainte Agnès de Rome († v. 304)

Sainte Agnès de Rome († v. 304)

Martyre

 

Sainte Agnès de Rome, Martyre (+ v. 304)

 

Agnès de Rome ou sainte Agnès (née vers 291 et morte en 304 ou 305) est une vierge (en), sainte et martyre, fêtée le 21 janvier selon le Martyrologe romain en tant que martyre de la pureté.

Ses principaux attributs sont un agneau blanc, la palme du martyre, un rameau ou une couronne d'olivier, une épée ou un poignard et un bûcher en flammes. Son prénom vient du grec Agnos qui signifie chaste ou pur.

Cette sainte célèbre est principalement connue par des traditions orales recueillies dans la seconde moitié du IVe siècle dans les écrits de saint Damase et saint Ambroise. La légende hagiographique est enrichie au Ve siècle par le poète Prudence et les Passions grecques de la sainte qui figurent dans la BHG, et au VIe siècle par les Passions latines dans la BHL, notamment la Passion pseudo-ambrosienne qui s'impose comme la référence littéraire et hagiographique de la sainte et bénéficie en Occident d'une renommée importante. Sur le nom même d'Agnès qui invitait à en faire une vierge et sur un mince canevas historique, la légende a ainsi greffé traditions et topos littéraires.


Hagiographie

Image illustrative de l'article Agnès de Rome

 tableau de Domenichino


La vie et le martyre d'Agnès sont rapportés par saint Damase, par Ambroise et Prudence (Peristephanon 14), ainsi que par les Passions grecques et romaines qui mentionnent la depositio (déposition de son corps) dans les catacombes de Sainte-Agnès (en) près de la via Nomentana. Tous les récits médiévaux relatifs au martyre d'Agnès (hymnes, poèmes, sermons, abrégés) se basent sur un texte de référence, la Passion pseudo-ambrosienne. Le dominicain Jacques de Voragine rapporte aussi son histoire dans La Légende dorée. Son récit dans ce recueil d'hagiographies rédigé entre 1261 et 1266] du remploi, de la réécriture et de l'assemblage de ces sources antiques.

Née vers 291, Agnès serait issue de la noblesse romaine, hypothèse dénuée de preuve selon l'historien Paul Allard. Elle serait la sœur de lait de sainte Émérentienne.

À l'âge de douze ou treize ans (topos de la littérature antique, symbolisant une frontière entre l’enfance et l’âge adulte) selon Ambroise, elle rejette les avances du fils du préfet de Rome qui la courtise avec empressement, lui déclarant qu'elle est déjà fiancée à quelqu'un de bien plus noble que lui. Le jeune homme serait tombé malade d'amour.


undefined

Memoria (petit mausolée) de la martyre dans les catacombes de Sainte-Agnès

Par Original téléversé par Folajimi sur Wikipédia anglais. — Transféré de en.wikipedia à Commons., CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=41317786


Lorsque son père en connaît la raison, il convoque Agnès qui lui confie qu'elle est chrétienne et promise à Jésus-Christ. Le préfet lui ordonne alors de sacrifier aux dieux romains sous peine d'être enfermée dans un lupanar. Refusant de lui céder, Agnès est dépouillée de ses vêtements et conduite, nue, à travers la ville, jusqu'au lieu de prostitution, mais ses cheveux se mettent à pousser miraculeusement, recouvrant entièrement son corps.

Arrivée dans le lupanar, un ange apparaît et l'enveloppe d'une lumière éblouissante, et le lupanar devient un lieu de prière. Alors que le fils du préfet lui rend visite, bien décidé à la conquérir, un démon l'étrangle et il meurt. Fou de colère, le préfet ordonne qu'Agnès soit brûlée en place publique comme une sorcière, mais le feu épargne la jeune fille et détruit ses bourreaux ; finalement, Agnès est égorgée. Avant que le bourreau ne frappe, Agnès lui aurait dit : « Celui qui le premier m'a choisie, c'est Lui qui me recevra ».

Sur ce point, La Légende dorée diverge et raconte que le gouverneur veut qu'Agnès prouve qu'elle n'a pas usé de magie en ressuscitant son fils, ce qu'elle fait par la prière ; les prêtres la font alors arrêter, et le gouverneur, qui aurait voulu la libérer mais craint la proscription, charge un substitut de la juger. Ce dernier la fait brûler, mais le feu l'épargne et touche le peuple déchaîné qui se tient autour. Le substitut la fait alors égorger.

Son martyre se serait déroulé en 304 ou 305 pendant la persécution de Dioclétien mais tous les historiens ne sont pas fixés sur le lieu, la date de sa mort (présumée le 21 janvier 304 ou 305) et le mode du martyre. Toutefois, la tradition estime que la jeune fille a succombé à l'endroit où se trouve aujourd'hui la crypte de l'église Sainte-Agnès-en-Agone sur la piazza Navona, de préférence en 305.

Postérité

Culte

La dévotion à Agnès est basée sur une riche littérature « mais s'appuyant sur très peu — sinon sur une absence totale — de bases historiques ».

La plus ancienne attestation de son culte date de 354, avec le Depositio Martyrum qui mentionne au 21 janvier la déposition d'Agnès sur la via Nomentana, et tous les anciens sacramentaires consacrent des formulaires à son anniversaire. La fête de sainte Agnès, semi-double au Moyen Âge, est insérée comme double dans le calendrier romain de 1568 (21 janvier et octave d'Agnès, Agnetis secundo, le 28 janvier).

Depuis le XVe siècle, chaque année le 21 janvier, en mémoire du martyre, le pape bénit deux agneaux élevés dans un couvent romain et dont la laine sera utilisée pour le futur pallium des archevêques nommés au cours de l’année.

Elle fait partie des sept martyres citées dans le canon de la messe : « Félicité, Perpétue, Agathe, Lucie, Agnès, Cécile, Anastasie ».


Sanctuaires romains

À Rome, la basilique Sainte-Agnès-hors-les-Murs abrite la tombe de la martyre, au-dessus des catacombes qui portent son nom.

À côté de l'église médiévale, qui est l'un des principaux lieux de pèlerinages romains, se dressent les ruines d'une imposante basilique construite par Constantin, dont une annexe, la tombe de sa fille sainte Constance, demeure intacte (avec de magnifiques mosaïques).

L'église romaine Sainte-Agnès en Agone, reconstruite par Borromini, se dresse sur la place Navone, ancien cirque de Domitien, sous une voûte duquel avait été exposée la martyre. Sur l'emplacement du « lupanar » se trouve maintenant une chapelle souterraine.

 

Iconographie

Sainte Agnès, Le Guerchin, musée du Prado, Madrid (v. 1655).

Sainte Agnès, Le Guerchin, musée du Prado, Madrid (v. 1655)

Basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari, statue en bronze (1593)

 Par Didier Descouens — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=50646783

Statuette en bronze de Gian Lorenzo Bernini (fin du XVIIe siècle)

Médaillon d’albâtre par Diego de Tiedra (milieu du XVIe siècle)

 

Sainte Agnès est généralement représentée avec un agneau à ses pieds ou dans ses bras.

Elle peut aussi être présentée recouverte de ses longs cheveux ou du manteau dont l'enveloppe un ange.

Les artistes la montrent aussi lors de son martyre, indemne proche d'un bûcher ou prête à être égorgée.

José de Ribera Sainte Agnès en prison Galerie des Beaux Arts Dresde.

Vicente Masip Martyre de Sainte Agnès Musée du Prado 1540.

Joseph-Désiré Court : Le Martyre de sainte Agnès, 1864, musée des Beaux-Arts de Rouen.

Patronage

 Sainte Agnès

Par Parrocchia di Santa Agnese fuori le Mura — http://www.santagnese.org/galleria_foto.htm, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=821806

 

Sainte Agnès est la sainte patronne de la chasteté, des couples, des vierges, de la pureté corporelle, des jeunes filles, des victimes de viol, des récoltes, et des guides (scoutisme).

Également des Enfants de Marie Immaculée, du Collegio Capranica de Rome et du diocèse de Rockville Centre dans l'État de New York.

L'ordre de la Très Sainte Trinité (ordre religieux fondé en 1193 pour le rachat des captifs chrétiens capturés par les barbaresques) la vénère également.

Les Filles de Sainte Agnès est une société religieuse fondée en 1678 à Paris, pour l'instruction des jeunes filles pauvres, supprimée en 1790.

Attributs : agneau, palme du martyre.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Agn%C3%A8s_de_Rome

 

La légende dorée

Agnès ; vierge d'une très haute prudence, au témoignage de saint Ambroise qui a écrit son martyre, à l’âge de treize ans souffrit la mort et gagna la vie.

A ne compter que ses années elle était une enfant, mais par son esprit, elle était d'une vieillesse avancée : jeune de corps, mais vieille de cœur, belle de visage, mais plus belle encore par sa foi.

Un jour qu'elle revenait des écoles, elle rencontra le fils du préfet, qui en fut épris d'amour.

Il lui promit des pierreries, des richesses immenses, si elle consentait à devenir sa femme.

Agnès lui répondit : « Eloigne-toi de moi, foyer de péché, aliment de crime, pâture de mort; déjà un autre amant s'est assuré de mon cœur. »

Et elle commença à faire l’éloge de cet amant, de cet époux par cinq qualités exigées principalement par les épouses de leurs époux, savoir : noblesse de race, beauté éclatante, abondance de richesses, courage et puissance réelle, enfin amour éminent.

« J'en aime un, dit-elle, qui est bien plus noble et de meilleure lignée que toi: sa mère est vierge, son père l’a engendré sans femme ; il a des anges pour serviteurs ; sa beauté fait l’admiration du soleil et de la lune; ses richesses sont intarissables ; elles ne diminuent jamais : Les émanations de sa personne ressuscitent les morts, son toucher raffermit les infirmes ; quand je l’aime, je suis chaste, quand je m’approche de lui, je suis pure ; quand je l’embrasse, je suis vierge.

« Sa noblesse est plus éminente, sa puissance plus forte, son aspect plus beau, son amour phis suave et plus délicat que toute grâce. »

Ensuite elle exposa cinq avantages que son époux avait accordés à elle et à ses autres épouses.

Il leur donne des arrhes avec l’anneau de foi ; il les revêt et les orne d'une variété infinie de vertus ; il les marque du sang de sa passion; il se les attache par le lien de l’amour, et les enrichit des trésors de la gloire céleste.

« Celui, ajouta-t-elle, qui s'est engagé à moi par l’anneau qu'il a mis à ma main droite, et qui a entouré mon cou de pierres précieuses, m’a revêtue d'un manteau tissu d'or, et m’a parée d'une prodigieuse quantité de bijoux : il a imprimé un signe sur mon visage, afin que je ne prisse aucun autre amant que lui ; et le sang de ses joues s'est imprimé sur les miennes. Ses chastes embrassements m’ont déjà étreinte ; déjà son corps s'est uni au mien ; il m’a montré des trésors incomparables qu'il m’a promis de me donner, si je lui suis fidèle à toujours. »

En entendant cela le jeune homme tout hors de lui se mit au lit : ses profonds soupirs indiquent aux médecins qu'il est malade d'amour ; .son père en informe la jeune vierge ; et sur ce qu'elle l’assure qu'il n'est pas en son pouvoir de violer l’alliance jurée à son premier époux, le préfet cherche à savoir quel est cet époux que se vantait de posséder Agnès.

Quelqu'un assura que l’époux dont elle parlait était J.-C., et alors le préfet voulut l’ébranler d'abord par de douces paroles et enfin par la crainte.

Agnès lui dit : « Quoi que tu veuilles, fais-le ; tu ne pourras pas obtenir ce que tu réclames. »

Et elle se riait aussi bien de ses flatteries que de ses menaces.

Le préfet lui dit : « Choisis de deux choses l’une : ou bien sacrifie à la déesse Vesta avec les vierges, si ta virginité t'est chère, ou bien tu seras exposée dans un lieu de prostitution. »

Or, comme elle était noble, il ne pouvait la condamner ainsi ; il allégua donc contre elle sa qualité de chrétienne.

Mais Agnès répondit : « Je ne sacrifierai pas plus à tes dieux que je ne serai souillée par les actions infâmes de qui que ce soit, car j'ai pour gardien de mon corps un ange du Seigneur. »

Le préfet ordonna alors de la dépouiller et de la mener toute nue au lupanar ; Mais le Seigneur rendit sa chevelure si épaisse qu'elle était mieux couverte par ses cheveux que par ses vêtements.

Et quand elle entra dans le lieu infâme, elle trouva un ange, du Seigneur qui l’attendait et qui remplit l’appartement d'une clarté extraordinaire, en même temps qu'il lui préparait une robe resplendissante de blancheur : Ainsi le lieu de, prostitution devint un lieu d'oraison ; et l’on en sortait plus pur que l’on y était entré, tant cette lumière immense vous revêtait d'honneur.

Or, le fils du préfet vint au lupanar avec d'autres jeunes gens et il les engagea à entrer les premiers.

Mais ils n'y eurent pas plutôt mis les pieds que, effrayés du miracle, ils sortirent pleins de componction. Il les traita de misérables, et entra comme un furieux : mais comme il voulait arriver jusqu'à elle, la lumière se rua sur lui, et parce qu'il n'avait pas rendu honneur à Dieu, il fut étranglé par le diable et expira.

A cette nouvelle, le préfet vient tout en pleurs trouver Agnès et prendre des renseignements précis, sur la cause de la mort de son fils.

Agnès lui dit : « Celui dont il voulait exécuter les volontés, s'est emparé de lui et l’a tué ; car ses compagnons, après avoir été témoins du miracle qui les avait effrayés, sont sortis sans éprouver aucun malaise. »

Le préfet dit : « On verra que tu n'as pas usé d'arts magiques en cela, si tu peux obtenir qu'il ressuscite. »

Agnès se met en prière, le jeune homme ressuscite et prêche publiquement la foi en J.-C.

Là-dessus, les prêtres des temples excitent une sédition parmi le peuple et crient hautement ; « Enlevez cette magicienne, enlevez cette malfaitrice, qui change les esprits et égare les coeurs. »

Le préfet, à la vue d'un pareil miracle, voulut la délivrer, mais craignant la proscription, il la confia à son suppléant ; et il se retira tout triste de ne pouvoir pas la sauver.

Le suppléant, qui se nommait Aspasius, la fit jeter dans un grand feu, mais la flamme, se partageant en deux, brûla le peuple séditieux qui était à l’entour, sans atteindre, Agnès.

Aspasius lui fit alors plonger une épée dans la gorge.

Ce fut ainsi que le Christ, son époux éclatant de blancheur et de rougeur, la sacra son épouse ; et, sa martyre.

On croit qu'elle souffrit du temps de Constantin le Grand qui monta sur le trône l’an 309 de J.-C.

Quand les chrétiens et ses parents lui rendirent les derniers devoirs avec joie, c'est à peine s'ils purent échapper aux païens qui les accablèrent de pierres.

Emérentienne, sa sœur de lait, vierge remplie de sainteté, mais qui n'était encore que catéchumène, se tenait debout auprès du sépulcre d'Agnès et argumentait avec force contre les gentils qui la lapidèrent mais il se fit des éclairs et un tonnerre si violent que plusieurs d'entre eux périrent, et dorénavant, on n'assaillit plus ceux qui venaient au tombeau de la sainte.

Le corps d'Emérentienne fut inhumé à côté de celui de sainte Agnès.

Huit jours après, comme ses parents veillaient auprès du tombeau, ils virent un chœur de vierges tout brillant d'habits d'or ; au milieu d'elles ils reconnurent Agnès vêtue aussi richement et à sa droite se trouvait un agneau plus éclatant encore.

Elle leur dit : « Gardez-vous de pleurer ma mort, réjouissez-vous au contraire avec moi et me félicitez de ce que j'occupe un trône de lumière avec toutes celles qui sont ici. »

C'est pour cela que l’on célèbre une seconde fois la fête de sainte Agnès.

Constance, fille de Constantin, était couverte d'une lèpre affreuse et quand elle eut connu cette apparition, elle alla au tombeau de sainte Agnès ; et comme sa prière avait duré longtemps, elle s'endormit : elle vit alors la sainte qui lui dit :

« Constance, agissez avec constance ; quand vous croirez en J.-C., vous serez aussitôt guérie. »

A ces mots elle se réveilla et se trouva parfaitement saine ; elle reçut le baptême et éleva une basilique sur le corps de sainte Agnès.

Elle y vécut dans la virginité et réunit autour d'elle une foule de vierges qui suivirent son exemple.

Un homme appelé Paulin, qui exerçait les fonctions du sacerdoce dans l’église de sainte Agnès, éprouva de violentes tentations de la chair ; toutefois comme il ne voulait pas offenser Dieu, il demanda au souverain pontife la permission de se marier.

Le pape voyant sa bonté et sa simplicité : lui donna un anneau dans lequel était enchâssée une émeraude et lui ordonna de commander de sa part à une image de sainte Agnès, peinte en son église, de lui permettre de l’épouser.

Comme le prêtre adressait sa demande à l’image, celle-ci lui présenta aussitôt l’annulaire, et après avoir reçu l’anneau, elle retira son doigt, et délivra le prêtre de ses tentations.

On prétend que l’on voit encore cet anneau à son doigt.

On lit cependant ailleurs que l’église de sainte Agnès tombant en ruines, le pape dit à un prêtre qu'il voulait lui confier une épouse pour qu'il en eût soin et la nourrît (et cette épouse, c'était l’église de sainte Agnès), et lui remettant un anneau ... il lui ordonna d'épouser ladite image, ce qui eut lieu ; car elle offrit son doigt et le retira.

Voici ce que dit saint Ambroise de sainte Agnès dans son Livre des Vierges : « Vieillards, jeunes gens, enfants, tous chantent ses louanges : Personne n'est plus louable que celui qui peut être loué par tous. Autant de personnes, autant de panégyristes. On ne parle que pour exalter cette martyre. Admirez tous comment elle a pu rendre témoignage à Dieu, alors qu'elle ne pouvait. pas encore être maître d'elle-même en raison de son âge. Elle se comporta de manière à recevoir de Dieu ce qu'un homme ne lui durait pas confié; parce que ce qui est au-dessus de la nature est l’oeuvre de l’auteur de la nature. Dans elle, c'est un nouveau genre de martyre. Elle n'était pas préparée encore pour la souffrance, qu'elle était mûre pour la victoire: elle peut à peine combattre, qu'elle est digne de la couronne elle a été un maître consommé dans la vertu, elle dont l’âge n'avait encore pu développer le jugement. Une épouse n'eût pas dirigé ses pas vers le lit de l’époux comme cette vierge s'est présentée au supplice, joyeuse dans son entreprise, prompte dans sa démarche. »

Le même saint dit dans la préface: « La bienheureuse Agnès, en foulant aux pieds les avantages d'une illustre naissance, a mérité les splendeurs du ciel ; en méprisant ce qui fait l’objet du désir des hommes, elle a été associée au partage de la puissance du roi éternel en recevant une mort précieuse pour confesser J.-C : elle mérita en même temps de lui être conforme. »

Texte extrait de la Légende Dorée de Jacques de Voragine

Source : http://www.blog-catholique.com/post/Sainte-Agn%C3%A8s-de-Rome

En savoir plus : 

http://missel.free.fr/Sanctoral/01/21.php

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/027.htm

 


Sainte Agnès de Rome, Martyre (+ v. 304)







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire