Renouveau charismatique

Renouveau charismatique

Renouveau charismatique
 Prière charismatique pour la guérison


Le « Renouveau charismatique » (ou mouvement charismatique, Réveil spirituel ou encore « néo-pentecôtisme ») est un courant spirituel apparu au sein des églises dites « traditionnelles » (par opposition aux églises pentecôtistes) : les églises évangéliques, méthodiste, épiscopalienne, l'Église catholique romaine durant la fin des années 1960, les églises orthodoxes plus tard. Similaire aux courants pentecôtistes apparus au début du XXe siècle, il entend redonner vigueur aux charismes, ou « dons du Saint Esprit », suivant l'épisode de la Pentecôte rapporté par le Nouveau Testament.

Expression de l'idéal pentecôtiste au sein des Églises « institutionnelles », le Renouveau charismatique se traduit notamment par la pratique du « baptême dans l'Esprit » et, selon ses adhérents, par le développement de « dons spirituels » de guérison, de prophétie ou encore de glossolalie.
Le renouveau charismatique est également caractérisé par la création de communautés religieuses très diverses, qui cherchent à faire vivre les spécificités charismatiques.

 

Historique

Les débuts

Le pentecôtisme, nouvelle branche du christianisme insistant sur l'accueil de l'Esprit-Saint, s'était développé aux États-Unis à partir de 1900 (à Topeka puis Los Angeles).

Ses manifestations spectaculaires (glossolalie, prophétie, guérisons, etc.) avaient assez vite provoqué des réactions de rejet de la part des autres églises (protestantes ou catholiques).

Un des théoriciens les plus actifs de la laïcisation de la société moderne, Harvey Cox, professeur de théologie à Harvard, avait publié en 1965 un ouvrage assez populaire : La Cité séculière (« The secular city »), dressant le constat d’une situation nouvelle dans lequel Dieu appelle les chrétiens à adopter des comportements nouveaux. Il est vrai qu’à l’époque, aux yeux de nombreux sociologues, le religieux apparaissait comme un vestige du passé. En 1994, Harvey Cox revient sur son jugement porté trente ans auparavant en publiant Retour de Dieu (« Fire from heaven »), un ouvrage dont le principal thème est le pentecôtisme et l'influence qu'il a sur la société américaine (principalement) mais aussi mondiale ; il prolonge et enrichit cette analyse dans l'ouvrage The future of faith paru en 2009.

 

Dans les églises protestantes traditionnelles

Ce n'est que dans les années 1950 que les églises protestantes traditionnelles (évangéliques, méthodiste, épiscopalienne) commencèrent à intégrer ces nouvelles pratiques spirituelles dans leur prière, notamment sous l'influence du pasteur pentecôtiste, originaire d'Afrique du Sud, David Du Plessis.

Harvey Cox fait le constat d'une “pentecôtisation” des expressions de la foi dans les églises protestantes traditionnelles, notamment dans la septième assemblée du Conseil œcuménique des Églises à Canberra en 1991.

 

Dans l'Église catholique

En février 1967, une trentaine d'étudiants de l'université catholique de Duquesne (en), en Pennsylvanie, durant un weekend d'étude biblique, reçurent le baptême dans l'Esprit-Saint. Cette université, à l'époque parmi les plus pauvres des États-Unis, a été fondée au XIXe siècle par les spiritains. Sa devise est : « C'est l'Esprit qui donne la vie ». Au cours de ces deux jours, la plupart d'entre eux affirment qu'ils font l'expérience de l'effusion de l'Esprit (ou baptême dans le Saint-Esprit). À la suite de cette expérience, des groupes de prière et des communautés commencèrent à essaimer dans l'Église catholique, aux États-Unis puis dans le reste du monde.

Le mouvement est accueilli plutôt favorablement par la hiérarchie catholique, intéressée par son dynamisme. Ainsi, le pape Paul VI ayant rappelé en 1973 que la « vie spirituelle des fidèles relève [...] de la responsabilité pastorale active de chaque évêque dans son propre diocèse » accepte de recevoir un premier rassemblement des charismatiques en 1975 au cours d'une audience, demandant alors « comment le renouveau ne serait-il pas une chance pour l'Église et pour le monde ? ». D'autre part, le même Paul VI demande à un proche collaborateur, le cardinal Suenens d'être le vis-à-vis entre l'Église catholique et cette mouvance encore difficile à cadrer.

En 2007, la conférence des évêques de France tente une analyse du renouveau charismatique. Les évêques analysent les groupes du renouveau comme « bien intégrés dans les diocèses », « viv[ant] fortement l’œcuménisme », « engag[ées] dans le dialogue interreligieux pour la paix », qu'elles ont à leur actif « de nombreuses réalisations sous la forme de projets de développement et de solidarité ». Les évêques y constatent que « Si dans un premier temps l’impression de vouloir former une Église nouvelle a pu être donnée par certaines communautés, on voit aujourd’hui combien elle participe plutôt au renouvellement de l’Église ». Les critiques exprimées aux débuts du renouveau sont donc justifiées aux yeux des évêques, mais elles ne sont globalement plus d'actualité.

 

Le Renouveau charismatiques dans les différentes Églises

Dénomination utilisées

Le courant spirituel charismatique a reçu plusieurs noms : il est appelé indifféremment “Renouveau charismatique” ou “Mouvement charismatique” (parfois, les deux termes sont même associés en un “Mouvement renouveau charismatique”) quoique le premier terme soit plus courant. Le cardinal Suenens ajoute d'ailleurs que c'est « moins un mouvement dans l'Église que, plutôt, l'Église en mouvement »

Le pape Paul VI dans son message aux charismatiques du 19 mai 1975, parle d'un “Renouveau spirituel”.

Le pape Jean-Paul II, en parlant dans ses diverses allocutions, emploie indifféremment les termes de “Renouveau charismatique”, de “Mouvement charismatique” et de “Renouveau dans l'Esprit

L'expression “néo-pentecôtisme” est parfois utilisée, notamment en Amérique du Sud, pour désigner la mouvance charismatique et la distinguer du pentecôtisme proprement dit, qui lui est antérieur d'environ soixante ans.

Dans les églises protestantes, le terme de “réveil spirituel” est parfois préféré.

 

Dans l'Église catholique

Article détaillé : Renouveau charismatique catholique.
En 2003, The New International Dictionary of Pentecostal and Charismatic Mouvements estimait le nombre des catholiques charismatiques à 120 millions. À la différence de ce qui s'est passé chez les pentecôtistes, l'émergence du renouveau charismatique n'a pas produit de scission à l'intérieur de l'Église catholique, l'immense majorité des catholiques choisissant de demeurer dans leur église d'origine. Miklos Vetö affirme que « Contrairement au mouvement pentecôtiste, classique ou contemporain, le Renouveau Charismatique n’entend pas ajouter de l’inédit, du complémentaire aux structures et aux doctrines traditionnelles des grandes églises historiques, il œuvre plutôt à leur revitalisation, à l’actualisation de leurs potentialités, à la vivification de ce qui paraît démodé, affaibli, voire stérile en elles ».

 

Aux États-Unis

Aux États-Unis, la personnalité de plusieurs leaders (Steve Clark, Ralph Martin) créa une prééminence de fait de la communauté Word of God (en), née à Ann Arbor (et qui a parfois reçu abusivement ce nom) de sa création au début des années 1970 à sa division en 1990.

 

En Europe

Le Renouveau charismatique européen se caractérise notamment par la création de communautés, dites « Communautés nouvelles » et de groupes de prières qui permettent de vivre à la fois la vie fraternelle et la « Vie dans l'Esprit ». On peut citer par exemple en France la Communauté de l'Emmanuel, la Communauté des Béatitudes, la Communauté du Chemin Neuf, la Communauté du Pain de Vie, la Communauté du Verbe de Vie, la Famille Marie-Jeunesse, Fondacio ou encore les Foyers de Charité. Par ailleurs, il existe une alliance des "1200 groupes de prière", indépendants des communautés, regroupés au sein de Fraternité Pentecôte www.fraternite-pentecote.cef.fr/

Le cardinal Suenens était réservé par rapport au modèle américain de communautéset chercha à favoriser l'émergence de communautés ayant leurs propres structures, plus proches des évêques de leur conférence épiscopale respective, et plus indépendante vis-à-vis du secrétariat international du renouveau que créaient les principaux dirigeants du Word of God.

Toutes les communautés nouvellement créées au sein de l'Église catholique romaine depuis les années 1970 ne se réclament pas nécessairement du renouveau charismatique.

L'insertion des communautés nouvelles dans le paysage ecclésiastique français ne s'est pas fait sans douleur, ces dernières étant dans une phase de croissance démographique continue et se voyant confier de nombreuses missions de la part d'une Église catholique en moyenne plus âgée. Souvent d'ailleurs, ces protestations ne viennent pas tant des communautés initialement présentes que des catholiques “usagers” des lieux.

Cependant, au cours des années 2000, on peut considérer que les instances ecclésiales catholiques font confiance à la plupart des communautés du Renouveau charismatique. Rick van Lier, dominicain, estime que « l’apport des communautés nouvelles est double. D’une part, elles peuvent apporter un souffle nouveau à ces traditions anciennes. D’autre part, elles peuvent aussi importer des éléments nouveaux qui vont se conjuguer ou s’entrecroiser avec ce qui existe déjà. Je pense en particulier à l’influence du Renouveau charismatique, qui a été le terreau d’où sont sorties plusieurs communautés nouvelles ». Le même auteur pousse les communautés nouvelles « à explorer [le] canon 605 du Code de droit canonique de l’Église. Ce canon prévoit la possibilité pour le Saint-Siège de reconnaître de nouvelles formes de vie consacrée. »

Notamment, en France, huit évêques sont issus de telles communautés :
  • Sept de la Communauté de l'Emmanuel : Mgr Dominique Rey, Mgr Albert-Marie de Monléon, Mgr Guy de Kérimel, Mgr Yves Le Saux, Mgr Jean Laffitte et Mgr Jacques Benoit-Gonnin,
  • Un de la Communauté Réjouis-toi : Mgr Michel Santier.

La CORREF (Conférences des Religieuses et Religieux en France) a pour sa part choisi un trésorier issu de la Communauté du Chemin-Neuf.

Par contre, Rick van Lier rappelle également que « cette force a aussi son revers et [que] certaines expériences des dernières années l’ont malheureusement démontré : il y a des communautés nouvelles si intensément centrées sur elles-mêmes qu’elles ont fini par imploser [...] Cela fait partie, à mon sens, des crises de croissance par lesquelles – ne l’oublions pas – les communautés anciennes sont elles aussi passées un jour ». Il incite donc les communautés nouvelles à s'inspirer des communautés “aînées”, en particulier les ordres religieux réguliers, afin de se développer durablement.

 

En Afrique et en Amérique du Sud

Sur ces deux continents, le renouveau charismatique est souvent perçu comme une tentative de reprise en main des fidèles par l'Église catholique face à la croissance plus rapide des églises pentecôtistes. Malgré le positionnement souvent prudent et ouvert des responsables charismatiques catholiques, la popularité croissante du renouveau charismatique est souvent perçue comme une contre-attaque des autorités ecclésiales catholiques.

Au Congo, le mouvement ne « se positionne pas contre les Églises de réveil [pentecôtistes, qui] avaient effectivement raison de dénoncer un certain occultisme dans [les] pratiques [de l'Église catholique], comme, par exemple, le fait que ne pouvait tenir la bible et prêcher que le prêtre. Mais, avec le renouveau, [les charismatiques veulent] montrer que le Saint Esprit est également dans l'église catholique. »

Au Brésil, c'est en particulier la figure du père Marcelo Rossi qui est perçue par les médias comme une tentative de l'Église catholique de toucher les fidèles qui seraient tentés par une adhésion à une église pentecôtiste.

 

Dans les églises protestantes

Le terme de “renouveau charismatique” est moins fréquent chez les églises protestantes, qui parlent plutôt de Réveil spirituel. Il faut d'ailleurs noter que le “réveil” de la fin du XXe siècle n'est pas considéré chez les protestants comme le seul :
  • la Réforme protestante qui avait abouti à la création des églises luthériennes et réformées,
  • la réforme baptiste du XVIIe siècle,
  • le Grand réveil du XVIIIe siècle qui avait permis la fondation des Églises évangéliques,
  • et bien entendu le Pentecôtisme
sont différentes phases de réveil. Toutefois, cette phase de réveil a ceci de différent qu'elle n'aboutit pas à la création d'une nouvelle église mais à la revitalisation des anciennes structures, comme c'est le cas chez les catholiques.

Le renouveau charismatique protestant s'est fait particulièrement connaître par des ouvrages “grand public” parus aux États-Unis et décrivant l'un ou l'autre aspect particulier du mouvement :
  • Le livre du pasteur pentecôtiste David Wilkerson La croix et le poignard (The Cross and the Switchblade), publié en 1962, raconte comment, ayant reçu une “vision de Dieu”, l'auteur a quitté son ministère rural pour fonder une association d'aide aux jeunes en difficulté de New York. Il s'est vendu environ à seize millions d'exemplaires.
  • L'ouvrage du journaliste John Sherrill Ils parlent en d'autres langues (They speak with other tongues), publié en 1964, décrit le phénomène de glossolalie en faisant appel notamment aux compétences de linguistes. L'ouvrage s'est vendu à deux millions et demi d'exemplaires.
  • La série des ouvrages de Merlin Carothers sur la louange, et en particulier le premier, De la prison à la louange (Prison to praise, (ISBN 978-0943026022)), paru en 1970, ont eu un fort impact sur les charismatiques de toutes confessions. L'ensemble de ses publications a été vendu à plus de dix-sept millions d'exemplaires.
Ces ouvrages ont permis, sinon la diffusion, du moins la notoriété du renouveau et de ses manifestations aux États-Unis et dans certains autres pays.

 

Renouveau charismatique et œcuménisme

Olivier Landron montre dans son livre Les Communautés nouvelles, nouveaux visages du catholicisme français, paru en 2004, que les relations étaient très cordiales aux débuts entre les charismatiques d'Églises différentes. Par la suite, à la fin des années 1970, les liens se distendirent entre charismatiques protestants et catholiques. Les raisons en sont principalement :
  • la croissance alors plus rapide du nombre de charismatiques catholiques que protestants,
  • l'insistance des évêques à maintenir les catholiques charismatiques dans le droit canon, et donc la restriction sur les possibilités de célébration œcuménique, notamment en ce qui concerne la communion et l'hospitalité eucharistique,
  • de manière générale, l'influence de Rome et du pape, difficilement acceptable par nombre de protestants.

De nombreuses communautés rentrèrent alors dans un cadre plus strictement catholique, aux exceptions du Chemin Neuf, du Puits de Jacob et de quelques autres.

 

Personnalités du Renouveau charismatique

  • Henri Tisot, imitateur et acteur
  • Maurice Caillet, médecin et ex-maçon du 18e degré
  • Michael Lonsdale, acteur
  • Fabiola de Mora y Aragón, reine des Belges32,33 ainsi que Baudouin Ier de Belgique, roi des Belges
  • Albert II de Belgique, roi de belges
  • Paola Ruffo di Calabria, reine des belges
  • Raniero Cantalamessa, prêtre capucin et prédicateur de la maison pontificale
  • Laurent Fabre, fondateur de la Communauté du Chemin Neuf
  • Pierre Goursat, fondateur de la Communauté de l'Emmanuel
  • Réal Lavoie, Fondateur de la Famille Marie-Jeunesse
  • Nicolas Buttet, fondateur d'Eucharistein
  • Olivier Belleil, modérateur de la Communauté du Verbe de Vie
  • Daniel Ange, fondateur de la Communauté Jeunesse-Lumière
  • Raymond Halter, prêtre marianiste, formateur pour les groupes de prière du Renouveau en France et en Afrique
  • Gérard Croissant (Frère Éphraïm), fondateur de la Communauté des Béatitudes

 

Critiques du renouveau charismatique

Une grande partie des critiques s'est exprimée au cours des années 1990, alors que l'accroissement des communautés nécessitait une organisation, qui, en plusieurs lieux, ont conduit à des excès.

 

Accusations de “faire jeu à part” dans l'Église

Les charismatiques, et en particulier les communautés charismatiques catholiques, ont été accusées dans plusieurs lieux de monter leurs propres structures ecclésiales, d'une part ; et de se mettre systématiquement en avant dans certains diocèses, d'autre part. Ainsi, elles reçoivent, selon leurs détracteurs, une attention proportionnellement trop importante des médias, des jeunes ou des évêques, qui les préfèreraient à des structures plus anciennes.

Certains évêques ont reconnu cette préférence, mais l'ont expliquée par une disponibilité plus grande des charismatiques aux missions ecclésiales, comme Mgr Decourtray à Lyon : « Quand je demande des aumôniers pour des hôpitaux, je ne trouve personne. Sauf les charismatiques. ».

 

Accusations de pratiques illégales ou sectaires

La plus virulente critique a été exprimée par Thierry Baffoy, Antoine Delestre et Jean-Paul Sauzet, dans leur ouvrage Les Naufragés de l'esprit, des sectes dans l'Église catholique, paru au Seuil en mai 1996 ((ISBN 978-2020264136)). Leurs auteurs sont des sympathisants du renouveau charismatiques qui s'en sont éloignés, effrayés ou blessés par des pratiques excessives. Les critiques exprimées sont justifiées, mais plusieurs observateurs (Joseph-Marie Verlinde, Jacques Fortier et Béatrice Houchard des Dernières Nouvelles d'Alsace, le réseau Croyants en liberté Sarthe) montrent que ce livre “mal ficelé” applique aux charismatiques des critiques aisément reproductibles partout ailleurs.

Plusieurs accusations de dérives sectaires ont été mises en avant. Notamment, le dico des sectes mentionne, outre notamment l’Opus Dei et les Focolari, les Béatitudes, le Buisson ardent et le Chemin neuf. Toutefois Annick Drogou n'y affirme pas que ces communautés sont sectaires : elle mentionne en note de bas de page que certaines obédiences religieuses « …même non sectaires en elles-mêmes, … sont indispensables à la compréhension de la dérive sectaire qui prend naissance à partir d'elles. »

Les différents rapports de la MIVILUDES mentionnent rarement les communautés charismatiques. Les abus ayant eu lieu aux Béatitudes sont évoqués dans le rapport 2009 ; cependant, « Le ton de Jean-Michel Roulet reste prudent et Georges Fenech ne prononce ni l’expression “dérive sectaire”, ni l’expression “emprise mentale”, pourtant “consacrées” dans la rhétorique de la mission ».

C'est surtout en 2005 que la MIVILUDES a effectué un travail portant sur des activités de guérison. En soi, les prières de guérison, n'ayant pas de caractère d'intervention médicale (et donc ne tombant pas sous le coup de pratique illégale de la médecine), ne dérangent pas la Miviludes ; mais l'interdiction ou même la suggestion de ne pas recourir de manière complémentaire à des services médicaux nécessaire, en particulier quand il s'agit des enfants, fait l'objet d'une vigilance accrue.













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