Notre-Dame de Sauvagnac (Saint-léger-la-montagne)

Notre-Dame de Sauvagnac
(Saint-léger-la-montagne)


Sur la paroisse de Saint-Léger-la-Montagne, la chapelle rurale de Notre-Dame de Sauvagnac, dont la tradition fait remonter l'origine au douzième siècle.

Le seigneur de Mérignac, se voyant, dit la légende, près de faire naufrage en revenant de la croisade, fit vœu d'élever une chapelle à la sainte Vierge, s'il échappait à la mort.

Il échappa en effet ; et pour acquitter son vœu, il fonda cette chapelle sur un pic, au milieu des montagnes de Grandmont ; il y fit don d'une lampe d'argent en forme de vaisseau, et appela ce sanctuaire du nom de Sauvagnac, c'est-à-dire sauvé des eaux, salvus ab aquâ.

Vers ces derniers temps, le pieux sanctuaire étant tombé dans un état de dégradation, tout le diocèse fut invité à souscrire pour le restaurer ; et avec douze mille francs, fruit de la souscription, on l'agrandit et on y ajouta une abside semi-circulaire.

L'inauguration de la chapelle ainsi restaurée témoigna de la dévotion de tout le pays pour ce lieu de pèlerinage.

Plus de dix paroisses y vinrent, bannières déployées, sous la conduite de leurs pasteurs ; des messes se célébrèrent, sans interruption, toute la matinée, aux deux autels, pour satisfaire la dévotion des fidèles ; et une messe solennelle termina la cérémonie.

Depuis cette époque, le curé de Saint-Léger-la-Montagne y vient plusieurs fois la semaine se mettre à la disposition des pèlerins pour la confession et la communion.

Les paroisses de Bessine et de la Jonchère s'y rendent processionnellement chaque année, le lundi de la Pentecôte ; beaucoup de paroisses y viennent les autres jours.

Le 21 septembre 1857, la société des Économes de Marie, de Limoges, y offrit une lampe figurant deux vaisseaux coupés l'un par l'autre à angle droit, et l'évêque du diocèse y donna la chape même qu'il portait à Rome dans la cérémonie où fut proclamé le dogme de l'Immaculée Conception.

Enfin, deux mois après Pie IX couronna tous ces témoignages de piété envers Marie, en accordant à perpétuité une indulgence plénière a ceux qui viendraient prier dans cette chapelle à certaines fêtes, pourvu qu'ils remplissent les conditions ordinaires de ces faveurs spirituelles, et en même temps sept ans et sept quarantaines tous les autres jours de l'année.

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