Monte Berico (Italie) La Madone de Monte Berico

Monte Berico  (Italie)
La Madone de Monte Berico


Monte Berico : La Madone de Monte Berico

Le 7 mars 1426, Vincenza Parisi, âgé de 70 ans, voit sur la colline de Monte Berico «une reine vêtue d’habits plus resplendissants que le soleil et enveloppée de mille parfums».
La Vierge lui dit :

« Je suis la Vierge Marie, la Mère du Christ mort en croix, pour le salut des hommes. Je te prie d’aller dire en mon nom au peuple de Vicence de construire en ce lieu une église en mon honneur, s’il veut retrouver la santé, sans quoi la peste ne cessera pas. »

Le 25 août 1428 débute la construction du sanctuaire. A l’automne suivant est érigée l’église primitive. En 1429, les Frères de sainte Brigitte de Venise construisent un couvent près du sanctuaire.

En 1430, l’apparition fut l’objet d’un procès conclu positivement.

Vincenza est un haut lieu de l’ordre des Servites.

Deux ans plus tard, la Vierge apparait à nouveau à Vincenza Parisi, le 1er août 1428.

La ville était à la dernière extrémité, et la Vierge répéte sa requête et ses promesses à la vieille femme.

Vicenza redescend en ville et on la croit cette fois : les personnalités de la ville, le Conseil des Cent et le Conseil des Cinq cents, réunis dans la grande salle de la Raison, décident de construire l’église sur le Monte Berico.

La Vierge avait parlé à Vincenza d’une source d’eau qui jaillirait de la roche vive sur le lieu où l’on construirait le sanctuaire, et c’est ce qui se produit.

Au cours des travaux, «jaillit en guise de source une quantité d’eau merveilleuse et incroyable… au point de déborder en ce lieu comme un fleuve abondant qui descendait à grand bruit le long du mont ». Et, conformément à la seconde promesse de la Vierge, l’argent afflue en quantité. Finalement, « la construction ayant été commencée le 25 août, la grande peste disparut en partie et, l’église ayant été achevée en trois mois, toute cette province fut totalement libérée de cette grande calamité, de sorte que depuis ce jour, avec l’aide de Dieu, elle ne souffrit absolument plus de cette maladie».



 

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