L'épine, basilique Notre-Dame de l'épine : le puits de l'œuvre

L'épine
basilique Notre-Dame de l'épine : le puits de l'œuvre

L'épine, basilique Notre-Dame de l'épine : le puits de l'œuvre
Carte postale de la basilique Notre-Dame de l'Épine


Le puits de l'œuvre situé dans le transept gauche de la basilique Notre-Dame de l'Épine, donne une eau réputée pour la fécondité.


L'épine, basilique Notre-Dame de l'épine : le puits de l'œuvre
Le puits

Un seau plein (cadenassé) avec quelques gobelets en plastiques se trouve là, ainsi que le cahier des intentions de prière.

Le site de la basilique Notre-Dame de l'épine : http://sanctuaire-lepine.cef.fr/A-Basilique/index.html

L'épine, basilique Notre-Dame de l'épine : le puits de l'œuvre
Carte postale de la statue de Notre-Dame de l'Épine


Image illustrative de l'article Basilique Notre-Dame de l'Épine


La basilique Notre-Dame de l'Épine est située dans le petit village de L'Épine, dans la Marne, près de Châlons-en-Champagne, en direction de Verdun.

C'est un chef-d'œuvre majeur du style gothique flamboyant.

 

Histoire de l'édifice

La construction de l'église, commencée vers 1405-1406, s'étend jusqu'en 1527.

L'église Notre-Dame de l'Épine a été élevée au rang de basilique en 1914.

Son nom lui vient de la dévotion portée à une statue représentant La Vierge portant l'Enfant-Jésus qui, d'après une légende connue au XVIIe siècle et qui a évolué ensuite, aurait été trouvée par des bergers au Moyen Âge dans un buisson d'épines enflammé.

La basilique aux dimensions de cathédrale est de style gothique. La façade, qui s'inspire très probablement de celle de la cathédrale de Toul comporte trois portails surmontés de deux flèches.

Celle de droite mesure 55 mètres ; celle de gauche, arasée en 1798 pour permettre l'installation d'un télégraphe Chappe, a été reconstruite en 1868.

La basilique possède de remarquables gargouilles.

À l'intérieur, on peut admirer un jubé de la fin du XVe siècle dont l'arcade droite abrite la statue de la vierge à l'origine de la renommée du lieu.

 
Gargouille de la basilique


La basilique Notre-Dame a été classée monument historique en 18403 et inscrite en 1998 sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.

Notre-Dame de l'Épine a toujours frappé les voyageurs et inspiré les écrivains, en particulier Victor Hugo, Alexandre Dumas, Joris-Karl Huysmans, Paul Claudel, Paul Fort.

En 2008, le sculpteur Jacques Dieudonné livre le nouveau mobilier liturgique : un autel ainsi qu'un ambon en laiton.

 

Pèlerinage

C'est le pèlerinage qui est à l'origine de la construction de cet édifice étonnant pour un village.

Les grandes périodes de dévotion sont le XVe siècle et plus tard le XVIIe siècle.

Au XIXe siècle le pèlerinage renaît, surtout après la guerre franco-prussienne.

Aujourd'hui, les deux principales dates sont le pèlerinage diocésain au mois de mai et l'Assomption qui est la fête patronale.

 

Mobilier

  • Statues : Vierge vénérée (vers 1300) ; Vierge assise (XVe siècle), saint Jacques en bois (XVIe siècle) ;
  • Autels datés de 1542 ;
  • Poutre de gloire du XVIe siècle ;
  • Tribune et buffet d'orgues (XVIe siècle) : tribune ornée de huit apôtres et de sept dieux païens (inscriptions ajoutées en 1825 par l'abbé Brisson) ;
  • Orgue de chœur de la maison Merklin installé en 1889 ;
  • Vitraux des XIXe et XXe siècles, fabriqués notamment par les maisons Champigneulle et Lorin.
En 2008, la basilique a reçu un nouveau mobilier liturgique en laiton créé par le sculpteur Jacques Dieudonné : un autel, un ambon et un ensemble de trois chandeliers.

Vue aérienne (1914)


 
Lamentation du Christ


 
Une procession en vitrail


 
Peinture murale



L'orgue du XVIe siècle



La nef



Vue générale



Une gargouille


 
L'homme et le dragon


 
Illumination

Source :





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